B-2021- 034 . Brouage une ville forte et ses graffitis anciens. |

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Régis Debray l'Heure bleue. Article 046 2018.
Une émission de Laure Adler sur France Inter.
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Garder les yeux ouverts pendant le film. 2015 016
Concernant un film de 26 millions d'euros de budget, Les Saisons.
Les documentaires font un retour en force au cinéma.
Généralement ces films qualifiés de documentaires, (souvent confondus, parce que très proches, avec les reportages) ne sont après tout que de belles fictions où les acteurs principaux, les animaux sont assujettis au réalisateur.
Il n'y a pas de secret, sauf à user de subterfuges ou de ruses, les animaux sauvages (principalement les mammifères) craignent l'Homme, il est impossible de les approcher .
Comment obtenir alors une telle proximité, une telle intimité ?
Le secret, utiliser pratiquement les mêmes moyens que ceux qui ont, bien souvent, provoqué leur disparition. Les emprisonner, les imprégner, les domestiquer, les dompter !
Les photographes animaliers à la recherche du "scoop" pratiques de la même façon, il suffit de parcourir la toile pour en être persuadé. (ICI) (ICI)
Mon commentaire n'enlève rien à ce film qui est une très belle réalisation technique. Il permet de voir des animaux au plus près dans des actions voulues et conçues à leur intention par l'Homme. Un très beau film, qui n'est ni un documentaire, ni un reportage !
Gestion des animaux
EG : En ce qui concerne les animaux, le souhait de Jacques Perrin est de n’avoir recours à aucun trucage numérique et de laisser évoluer l’animal dans des conditions les plus naturelles possible.
Dans le script initial, le film commençait à la préhistoire mais pour ces raisons-là, les mammouths ayant disparu et ne pouvant être reconstitués qu’en image de synthèse, le film ne débute qu’il y a 20 000 ans. Pour quelques plans charnières qui servent la narration du film : l’attaque de la biche par le lynx par exemple, les animaux (les oiseaux, et surtout les loups) ont été imprégnés. L’imprégnation consiste à faire naître, vivre et cohabiter ensemble des animaux de différentes espèces.
Et après 18 mois de tournage, le film a été monté par Vincent Schmitt entre mai 2014 et juin 2015. La gestion des rushes et la conformation ont été gérées chez HD Systems par Olivier Garcia et Sébastien Bradu. Digimage Cinéma a été en charge de l’étalonnage confié à Laurent Desbruères et des finitions jusqu’à validation des DCP d’exploitation entre mai et décembre 2015.
Source : http://www.afcinema.com/Ou-Eric-Guichard-AFC-parle-des-zooms-Angenieux-avec-lesquels-a-ete-tourne-le-film-Les-Saisons.html
Les documentaires font un retour en force au cinéma.
Généralement ces films qualifiés de documentaires, (souvent confondus, parce que très proches, avec les reportages) ne sont après tout que de belles fictions où les acteurs principaux, les animaux sont assujettis au réalisateur.
Il n'y a pas de secret, sauf à user de subterfuges ou de ruses, les animaux sauvages (principalement les mammifères) craignent l'Homme, il est impossible de les approcher .
Comment obtenir alors une telle proximité, une telle intimité ?
Le secret, utiliser pratiquement les mêmes moyens que ceux qui ont, bien souvent, provoqué leur disparition. Les emprisonner, les imprégner, les domestiquer, les dompter !
Les photographes animaliers à la recherche du "scoop" pratiques de la même façon, il suffit de parcourir la toile pour en être persuadé. (ICI) (ICI)
Mon commentaire n'enlève rien à ce film qui est une très belle réalisation technique. Il permet de voir des animaux au plus près dans des actions voulues et conçues à leur intention par l'Homme. Un très beau film, qui n'est ni un documentaire, ni un reportage !
Gestion des animaux
EG : En ce qui concerne les animaux, le souhait de Jacques Perrin est de n’avoir recours à aucun trucage numérique et de laisser évoluer l’animal dans des conditions les plus naturelles possible.
Dans le script initial, le film commençait à la préhistoire mais pour ces raisons-là, les mammouths ayant disparu et ne pouvant être reconstitués qu’en image de synthèse, le film ne débute qu’il y a 20 000 ans. Pour quelques plans charnières qui servent la narration du film : l’attaque de la biche par le lynx par exemple, les animaux (les oiseaux, et surtout les loups) ont été imprégnés. L’imprégnation consiste à faire naître, vivre et cohabiter ensemble des animaux de différentes espèces.
Et après 18 mois de tournage, le film a été monté par Vincent Schmitt entre mai 2014 et juin 2015. La gestion des rushes et la conformation ont été gérées chez HD Systems par Olivier Garcia et Sébastien Bradu. Digimage Cinéma a été en charge de l’étalonnage confié à Laurent Desbruères et des finitions jusqu’à validation des DCP d’exploitation entre mai et décembre 2015.
Source : http://www.afcinema.com/Ou-Eric-Guichard-AFC-parle-des-zooms-Angenieux-avec-lesquels-a-ete-tourne-le-film-Les-Saisons.html
[...] Toute présentation des Saisons ne saurait se passer d’une précision préliminaire : ceci n’est pas un documentaire animalier. On aurait en effet tendance à le classer dans cette catégorie-là par analogie avec Microcosmos, Le Peuple migrateur et Océans, tous également estampillés Jacques Perrin. Or Les Saisons est une fiction, un récit, interprété par des acteurs : à l’exception de quelques bœufs musqués, trois ou quatre bisons et peut-être deux ours bruns, les animaux des Saisons sont tous apprivoisés.
Ils ont été imprégnés, dressés d’une certaine manière : les hérissons ont par exemple appris à s’activer le jour, contrairement à ce que leurs habitudes leur conseillent. Les Saisons se constitue alors en délicieux mille-feuille théorique (probablement les feuilles de l’affiche) : on part du vrai (des animaux réels) via le faux (ils sont apprivoisés), par le vrai de nouveau (comment vivent les animaux sauvages) pour recréer du faux (la France d’il y a 2000 ans), mais qui dit le vrai (la nature telle qu’elle aurait dû être si l’homme n’en avait pas fait quelque chose de majoritairement artificiel… c’est-à-dire de faux).
Les animaux à l’image tiennent un rôle, celui de leurs ancêtres.
Loup, hérisson, ours, biche, martre, écureuil, lynx, renard, genette, loutre, sanglier, loir, blaireau, tous font semblant d’être sauvages. Ils n’ont pas été filmés dans leur élément naturel, car leur élément naturel n’est pas la nature : chacun d’eux a été imprégné, c’est-à-dire habitué et attaché aux humains dès la naissance.
Ils ont été imprégnés, dressés d’une certaine manière : les hérissons ont par exemple appris à s’activer le jour, contrairement à ce que leurs habitudes leur conseillent. Les Saisons se constitue alors en délicieux mille-feuille théorique (probablement les feuilles de l’affiche) : on part du vrai (des animaux réels) via le faux (ils sont apprivoisés), par le vrai de nouveau (comment vivent les animaux sauvages) pour recréer du faux (la France d’il y a 2000 ans), mais qui dit le vrai (la nature telle qu’elle aurait dû être si l’homme n’en avait pas fait quelque chose de majoritairement artificiel… c’est-à-dire de faux).
Les animaux à l’image tiennent un rôle, celui de leurs ancêtres.
Loup, hérisson, ours, biche, martre, écureuil, lynx, renard, genette, loutre, sanglier, loir, blaireau, tous font semblant d’être sauvages. Ils n’ont pas été filmés dans leur élément naturel, car leur élément naturel n’est pas la nature : chacun d’eux a été imprégné, c’est-à-dire habitué et attaché aux humains dès la naissance.
Polissoir et Taille de silex en bords de Seine. 2015 027
Taille de silex et Polissoir
Découverte fortuite d'un atelier de taille de silex et d'un polissoir en bord de Seine dans le village de Saint-Mammès (77670).
Sans tirer trop de conclusions hâtives voici, quelques éléments collectés en surface sur ce site situé dans une ligne de pente à proximité de la Seine.
À quelques pas je découvre également un polissoir jusqu'à présent inconnu.
À quelques pas je découvre également un polissoir jusqu'à présent inconnu.
Maria Sybilla Merian naturaliste d'exception. 2015 009
Anna Maria Sibylla Merian est un cas unique, pour son époque, d'une femme naturaliste.
Maria Sibylla Merian (née le 2 avril 1647 à Francfort-sur-le-Main, morte le 13 janvier 1717 à Amsterdam) était une naturaliste et une artiste-peintre. Elle mit son talent de dessinatrice, acquis au sein d'une famille d'éditeurs et d'illustrateurs célèbres, au service des observations naturalistes très détaillées qu'elle conduisit notamment sur la métamorphose des papillons.
Elle vécut entre l'Allemagne et les Pays-Bas et fit un grand voyage exploratoire au Suriname qui lui procura la matière de son ouvrage le plus important et le plus célèbre sur les métamorphoses des insectes.
Longtemps méconnue, elle est aujourd'hui considérée, en raison de la qualité de son œuvre artistique et scientifique, comme une importante figure de l'histoire naturelle de son époque. L'Allemagne redécouvrit son travail et lui rendit hommage au XXe siècle, en particulier en apposant son portrait sur les derniers billets en Deutsche Mark. (Source wikipedia)
Une de ces œuvre peut être consultée sur Gallica.
Accent sur la capitale ? 2013 129
Faut-il, ou ne faut-il pas mettre d'accent sur les capitales et les majuscules ?
LES CAPITALES DOIVENT ÊTRE ACCENTUÉES.
Extrait du LEXIQUE DES RÈGLES TYPOGRAPHIQUES EN USAGE À L'IMPRIMERIE NATIONALE (3ème édition):
«En français, l'accent a pleine valeur orthographique. Son absence ralentit la lecture et fait hésiter sur la prononciation, sur le sens même de nombreux mots. Ainsi convient-il de s'opposer à la tendance qui, sous prétexte de modernisme, en fait par économie de composition, prône la suppression des accents sur les majuscules. On veillera à utiliser systématiquement les capitales accentuées, y compris la préposition À.
On évitera ainsi de désorienter le lecteur ou même de l'induire en erreur comme ce pourrait être le cas dans les deux exemples suivants:
* ENFANTS LEGITIMES et ENFANTS LÉGITIMÉS de LOUIS XIV
* ETUDE DE MODELE et ÉTUDE DE MODELÉ...»
«Contrairement à une croyance répandue, en français, les capitales doivent porter des accents. Il faut d'abord faire la distinction entre les capitales et les majuscules. La majuscule est la première lettre, écrite en capitale, d'un nom propre ou du mot commençant une phrase. Cette majuscule, dans l'écriture manuscrite, bénéficie effectivement d'une tolérance de non accentuation. Mais, les mots écrits complètement en capitales et les majuscules d'imprimerie doivent être accentués.»
Texte extrait du site http://www.reseau.org/keymap/index.html
La procédure :
Facile à installer:
Compatibilité: KeyMap fonctionne sous Windows 95, Windows 98, Windows Millenium, Windows NT 4, Windows 2000, Windows XP.Note: des difficultés ont été signalées avec la version d'Excel de la suite Office XP. Aucun problème n'a été constaté avec les autres versions.
Un aide précieuse que j'utilise depuis des années !
Source image wikipédia
LES CAPITALES DOIVENT ÊTRE ACCENTUÉES.
Extrait du LEXIQUE DES RÈGLES TYPOGRAPHIQUES EN USAGE À L'IMPRIMERIE NATIONALE (3ème édition):
«En français, l'accent a pleine valeur orthographique. Son absence ralentit la lecture et fait hésiter sur la prononciation, sur le sens même de nombreux mots. Ainsi convient-il de s'opposer à la tendance qui, sous prétexte de modernisme, en fait par économie de composition, prône la suppression des accents sur les majuscules. On veillera à utiliser systématiquement les capitales accentuées, y compris la préposition À.
On évitera ainsi de désorienter le lecteur ou même de l'induire en erreur comme ce pourrait être le cas dans les deux exemples suivants:
* ENFANTS LEGITIMES et ENFANTS LÉGITIMÉS de LOUIS XIV
* ETUDE DE MODELE et ÉTUDE DE MODELÉ...»
«Contrairement à une croyance répandue, en français, les capitales doivent porter des accents. Il faut d'abord faire la distinction entre les capitales et les majuscules. La majuscule est la première lettre, écrite en capitale, d'un nom propre ou du mot commençant une phrase. Cette majuscule, dans l'écriture manuscrite, bénéficie effectivement d'une tolérance de non accentuation. Mais, les mots écrits complètement en capitales et les majuscules d'imprimerie doivent être accentués.»
Texte extrait du site http://www.reseau.org/keymap/index.html
La procédure :
Facile à installer:
Compatibilité: KeyMap fonctionne sous Windows 95, Windows 98, Windows Millenium, Windows NT 4, Windows 2000, Windows XP.Note: des difficultés ont été signalées avec la version d'Excel de la suite Office XP. Aucun problème n'a été constaté avec les autres versions.
Un aide précieuse que j'utilise depuis des années !
Poudre de pierre d'église. Graffiti d'églises. 2013 128
De bien étranges sillons au chevet de nos églises.
Église Sainte Madeleine et Saint-Jean de Louresse-Roche-Menier
Le chevet d'une église, se trouve au plus près de l'autel et représente pour les croyants, de la religion catholique, le point le plus sacré de l'édifice.
Nous savons que les cimetières sont généralement implantés autour de l'église. La terre touchant l'église est sacralisée comme tout ce qui touche l'édifice et ses murs.
"Ainsi au XVI siècle, des enfants morts sans baptême étaient cependant admis à être enterrés dans le cimetière contre le mur de l'église, sub stillicido [Sous la gouttière], afin de bénéficier des vertus des eaux de pluie ruisselant sur les murs de l'édifice, agissant comme l'eau lustrale du baptême. "
Extrait de : Prières des murs graffitis anciens Christian Montenat, Marie-Laure Guiho-Montenat.
"Ainsi au XVI siècle, des enfants morts sans baptême étaient cependant admis à être enterrés dans le cimetière contre le mur de l'église, sub stillicido [Sous la gouttière], afin de bénéficier des vertus des eaux de pluie ruisselant sur les murs de l'édifice, agissant comme l'eau lustrale du baptême. "
Extrait de : Prières des murs graffitis anciens Christian Montenat, Marie-Laure Guiho-Montenat.
Église Sainte Madeleine et Saint-Jean de Louresse-Roche-Menier
Ces raclements, rainures, pratiqués sur nos édifices religieux, (très anciens pour la plupart) présentent des aspects fort différents mais leur but semble identique : extraire un matériau d'un lieu sacré.
La poudre de roche prélevée (le sable) est porteuse des mêmes vertus sacrées que le sanctuaire sur lesquels les prélèvements sont effectués.
En ces temps lointains où la médecine n'en est qu'à ses balbutiements, les Hommes se raccrochent à ces remèdes de fortune.
Cette poudre de pierre diluée dans une eau de boisson est censée soigner toutes sortes de maux.
La poudre de roche prélevée (le sable) est porteuse des mêmes vertus sacrées que le sanctuaire sur lesquels les prélèvements sont effectués.
En ces temps lointains où la médecine n'en est qu'à ses balbutiements, les Hommes se raccrochent à ces remèdes de fortune.
Cette poudre de pierre diluée dans une eau de boisson est censée soigner toutes sortes de maux.
Chevet église de Saint-Saturnin-de-Lenne
Église de Saint-saturnin-de-Lenne
Église de Saint-saturnin-de-Lenne
Pourquoi s'étonner de tant de crédulité de la part de nos ancêtres, un simple regard sur nos pratiques actuelles, homéopathie, litho thérapie, digitopuncture, mémoire de l'eau etc ont de quoi surprendre et n'ont rien à envier à ces pratiques du passé.Église de Saint-saturnin-de-Lenne
Église de Saint-saturnin-de-Lenne
Un lien fort instructif concernant ces dérives actuelles est [ICI]
Le guide des dérives sectaires est ici.
Notons également que cette poudre de pierre (sable) a pu être utilisée en magie blanche ou noire, en sorcellerie, comme talisman ou porte bonheur ?
Église Sainte Madeleine et Saint-Jean de Louresse-Roche-Menier
Église Sainte Madeleine et Saint-Jean de Louresse-Roche-Menier
Église Sainte Madeleine et Saint-Jean de Louresse-Roche-Menier
Église Sainte Madeleine et Saint-Jean de Louresse-Roche-Menier
Église Sainte Madeleine et Saint-Jean de Louresse-Roche-Menier
Église Sainte Madeleine et Saint-Jean de Louresse-Roche-Menier
Basilique de Vezelay
Basilique de Vezelay
Prieurale Notre-Dame Cunault
Prieurale Notre-Dame Cunault
Il y a lieu de distinguer, semble-t-il, les gravures et les prélèvements de poudre de roche.
Il arrive, toutefois, que les deux pratiques se mêlent. C'est le cas de gravures dont certaines parties ont été agrandies par des raclements successifs dans le but de détacher de la matière d'une partie bien précise de la gravure.
Les personnes désireuses d'approfondir en partie le sujet pourront se procurer l'ouvrage cité plus haut.
Existe-t-il une relation avec les gravures trouvées en forêt de Fontainebleau ?
Les points communs sont assez troublants, en effet, avec ces témoignages laissés sur les murs de nos églises.
Il arrive, toutefois, que les deux pratiques se mêlent. C'est le cas de gravures dont certaines parties ont été agrandies par des raclements successifs dans le but de détacher de la matière d'une partie bien précise de la gravure.
Les personnes désireuses d'approfondir en partie le sujet pourront se procurer l'ouvrage cité plus haut.
Existe-t-il une relation avec les gravures trouvées en forêt de Fontainebleau ?
Les points communs sont assez troublants, en effet, avec ces témoignages laissés sur les murs de nos églises.
Gravures fontainebleau
Ne tirons pas de conclusions trop rapides, si certaines gravures semblent avoir été faites pour prélever de la poudre de roche (du sable) d'autres, en revanche, semblent avoir été faites simplement dans un but de témoignage.
Gravures fontainebleau
Gravures fontainebleau
Nous pouvons affirmer sans nous tromper que ces gravures ou raclements ont bien été faits par des Hommes, dans un but qui nous échappe complètement en l'état actuel de nos connaissances.
Malgré la mode actuelle qui voudrait qu'à l'aide d'artefacts insignifiants, nous puissions reconstituer la vie passée, il n'en demeure pas moins qu'une chose nous échappe encore et toujours : la motivation des Hommes ayant laissé ces témoignages.
Préservation.
Les instances dirigeantes de ce pays, du moins quelques unes, se soucient semble-t-il du devenir de ces témoignages.
Cela éviterait de voir comme dans une église du Val de Loire, dont j'ai oublié le nom, disparaître quantités d'ex-voto tracés sur les murs par les épouses de marins ou les marins eux-même au temps de la marine de Loire.
Malgré la mode actuelle qui voudrait qu'à l'aide d'artefacts insignifiants, nous puissions reconstituer la vie passée, il n'en demeure pas moins qu'une chose nous échappe encore et toujours : la motivation des Hommes ayant laissé ces témoignages.
Préservation.
Les instances dirigeantes de ce pays, du moins quelques unes, se soucient semble-t-il du devenir de ces témoignages.
Cela éviterait de voir comme dans une église du Val de Loire, dont j'ai oublié le nom, disparaître quantités d'ex-voto tracés sur les murs par les épouses de marins ou les marins eux-même au temps de la marine de Loire.
Ex-voto du Val de Loire
Texte extrait de la brochure éditée par :
Service Territorial de l'Architecture et du Patrimoine de l'Eure (DRAC Haute-Normandie)
Information n°14 – 5 mai 2012 – France POULAIN
Il s'agit ici de mettre en lumière les inscriptions faites par nos ancêtres sur les parois
extérieures des églises de l'Eure et qui méritent d'être mieux connues pour être mieux
préservées, surtout en cas de restauration des pierres qui en forment le support. Signes d'une activité spirituelle populaire, ces marques sur les murs sont souvent composées de stries et de cupules (petits trous arrondis aux pointes). Les diverses représentations présentées dans cette fiche montrent la diversité que cette ferveur a eu.
Ce dont on peut être relativement certains est qu'il s'agit d'entailles faites par des croyants, sur les parties tendres des pierres composant les murs des églises et au plus proche du choeur mais à l'extérieur. Au Moyen-Âge, la croyance voulait que les reliques placées dans un lieu « irradient » aux alentours et les pierres qui les protégeaient étaient également porteuses des mêmes bienfaits que la relique.
Sans doute, et il est nécessaire ici d'indiquer que les travaux scientifiques sur ce sujet sont peu nombreux (voir à ce propos l'ouvrage « Prières des murs » de C.Montenat et M-L. Guiho- Montanat) ce qui conduit à écrire au conditionnel, les croyants récoltaient-ils la poudre de la pierre issu du grattage soit en signe de reconnaissance pour solliciter la protection d'un saint, pour les transporter comme dans une petite bourse comme objet de culte, soit pour en faire de petits talismans pour les malades, les cultures... soit pour en faire ingérer aux malades en poudre sèche ou diluée dans de l'eau ce qui a conduit à ce que l'on nomme cette poudre « l'aspirine du croyant » ou « l'aspirine du pauvre » ; en tout cas, ces quelques poussières permettaient la transmission du sacré au-delà des murs physiques du lieu.
Cette pratique visait a priori à prélever de la pierre pour emporter avec soi une part de sacré mais d'autres graffiti visaient à inscrire la pensée du croyant dans la pierre (mais ce sera l'objet d'une autre fiche).
Les méthodes de relevé sont diversifiées et les lignes qui suivent visent à donner quelques clés pour toute personne désireuse de participer à la collecte d'informations.
Sur place, il s'agit tout d'abord de supprimer toute perspective dans le relevé, soit le plus souvent en positionnant la feuille transparente sur laquelle va être redessinée l'image initiale de manière à ce que sa surface soit parallèle avec le plus possible du plan de pierre ou de roche. Mais le parallaxe est complexe à réaliser et la photographie permet aujourd'hui de faire un premier relevé, puis de retracer de manière simple les lignes par la suite, surtout lorsqu'il est nécessaire de préserver les matériaux et de ne pas toucher les parois. La photographie ou plutôt les photographies doivent être réalisées avec une lumière rasante positionnée sous différents angles. Les dimensions sont également à relever, tout comme la nature du support et ses accidents.
Un film transparent est alors positionné sur la photographie et la gravure est redessinée avec différentes couleurs pour les tracés modernes ou anciens, les fissures et reliefs naturels.
Puis le report est finalisé par encre de chine ou grâce à des logiciels. Il s'agit de ne pas chercher à faire oeuvre de graphisme ou de sens artistique mais bien à justement à avoir le tracé le plus objectif possible. Enfin, l'archivage doit être fait par fiche en localisant chaque relevé final sur un plan du site ou de l'édifice. Les traces relevées sur les murs et présentées sur la page ci-après ont été disposées selon leur niveau de complexité. Retenons que les croix sont réalisées à partir de stries et de cupules,
le premier niveau montre des croix latines simples, puis les croyants ont reliés les différentes cupules indiquant les extrémités de la croix par d'autres stries et sans doute afin de pouvoir récolter plus de pierre (peut-être lors de pèlerinages successifs), les stries peuvent se multiplier. Lorsque des « jambages » supplémentaires sont ajoutés, on parle alors d'autels.
extérieures des églises de l'Eure et qui méritent d'être mieux connues pour être mieux
préservées, surtout en cas de restauration des pierres qui en forment le support. Signes d'une activité spirituelle populaire, ces marques sur les murs sont souvent composées de stries et de cupules (petits trous arrondis aux pointes). Les diverses représentations présentées dans cette fiche montrent la diversité que cette ferveur a eu.
Ce dont on peut être relativement certains est qu'il s'agit d'entailles faites par des croyants, sur les parties tendres des pierres composant les murs des églises et au plus proche du choeur mais à l'extérieur. Au Moyen-Âge, la croyance voulait que les reliques placées dans un lieu « irradient » aux alentours et les pierres qui les protégeaient étaient également porteuses des mêmes bienfaits que la relique.
Sans doute, et il est nécessaire ici d'indiquer que les travaux scientifiques sur ce sujet sont peu nombreux (voir à ce propos l'ouvrage « Prières des murs » de C.Montenat et M-L. Guiho- Montanat) ce qui conduit à écrire au conditionnel, les croyants récoltaient-ils la poudre de la pierre issu du grattage soit en signe de reconnaissance pour solliciter la protection d'un saint, pour les transporter comme dans une petite bourse comme objet de culte, soit pour en faire de petits talismans pour les malades, les cultures... soit pour en faire ingérer aux malades en poudre sèche ou diluée dans de l'eau ce qui a conduit à ce que l'on nomme cette poudre « l'aspirine du croyant » ou « l'aspirine du pauvre » ; en tout cas, ces quelques poussières permettaient la transmission du sacré au-delà des murs physiques du lieu.
Cette pratique visait a priori à prélever de la pierre pour emporter avec soi une part de sacré mais d'autres graffiti visaient à inscrire la pensée du croyant dans la pierre (mais ce sera l'objet d'une autre fiche).
Les méthodes de relevé sont diversifiées et les lignes qui suivent visent à donner quelques clés pour toute personne désireuse de participer à la collecte d'informations.
Sur place, il s'agit tout d'abord de supprimer toute perspective dans le relevé, soit le plus souvent en positionnant la feuille transparente sur laquelle va être redessinée l'image initiale de manière à ce que sa surface soit parallèle avec le plus possible du plan de pierre ou de roche. Mais le parallaxe est complexe à réaliser et la photographie permet aujourd'hui de faire un premier relevé, puis de retracer de manière simple les lignes par la suite, surtout lorsqu'il est nécessaire de préserver les matériaux et de ne pas toucher les parois. La photographie ou plutôt les photographies doivent être réalisées avec une lumière rasante positionnée sous différents angles. Les dimensions sont également à relever, tout comme la nature du support et ses accidents.
Un film transparent est alors positionné sur la photographie et la gravure est redessinée avec différentes couleurs pour les tracés modernes ou anciens, les fissures et reliefs naturels.
Puis le report est finalisé par encre de chine ou grâce à des logiciels. Il s'agit de ne pas chercher à faire oeuvre de graphisme ou de sens artistique mais bien à justement à avoir le tracé le plus objectif possible. Enfin, l'archivage doit être fait par fiche en localisant chaque relevé final sur un plan du site ou de l'édifice. Les traces relevées sur les murs et présentées sur la page ci-après ont été disposées selon leur niveau de complexité. Retenons que les croix sont réalisées à partir de stries et de cupules,
le premier niveau montre des croix latines simples, puis les croyants ont reliés les différentes cupules indiquant les extrémités de la croix par d'autres stries et sans doute afin de pouvoir récolter plus de pierre (peut-être lors de pèlerinages successifs), les stries peuvent se multiplier. Lorsque des « jambages » supplémentaires sont ajoutés, on parle alors d'autels.
Cette note est disponible dans son intégralité.
Quelques liens qui pourront peut-être vous intéresser :
- Les murs de craie ont la parole
- Patrimoine culturel de Cormeilles-en-Parisis
- Église Sainte Benoite de Falvy
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Jardin à la française, ou Jardin anglais à Fontainebleau. 2013 107
Cette petite séquence vidéo tente de nous expliquer ce que sont les Jardins à la française et les Jardins anglais.
La pub n'est pas ma tasse de thé mais il faut passer par là pour voir cette vidéo !
Notre-Dame-des-Cuns ou Sainte-Marie-des-Cuns. 2013 102
Une ruine comme je les aime.
Ici pas de restauration désastreuse comme c'est le cas du Quartier Henri IV à Fontainebleau [ VOIR ICI ]ou comme celles effectuées sur nos petites églises de campagne, avec des mortiers de rejointoiement caca d'oie. Affaire de (mauvais) goût.
Important.
L'église Notre-Dame-Des-Cuns est répertoriée dans la Base Mérimée du Ministère de la Culture [ ICI ]. La photo illustrant cet édifice ne correspond pas à cette petite église !
Ici pas de restauration désastreuse comme c'est le cas du Quartier Henri IV à Fontainebleau [ VOIR ICI ]ou comme celles effectuées sur nos petites églises de campagne, avec des mortiers de rejointoiement caca d'oie. Affaire de (mauvais) goût.
Important.
L'église Notre-Dame-Des-Cuns est répertoriée dans la Base Mérimée du Ministère de la Culture [ ICI ]. La photo illustrant cet édifice ne correspond pas à cette petite église !
Source portail IGN
Source portail IGN
Celles et ceux qui désirent faire le voyage Nant c'est (ICI)
À bientôt ami lecteur pour de nouvelles escapades dans notre beau pays !
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