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Crottes animales diverses et variées. Publication 2022 01 15

  Note réactualisée parue une première fois le 15 décembre 2014.  


CROTTES LAISSÉES FUMÉES 

Les déjections Animales

 

La saison hivernale est favorable à l'observation des crottes, des laissées ou des fumées ...

 

Sur les traces de Jeanpoule 2014 084

Une tranche de vie amusante dans la vie d'un photographe naturaliste.


Levé de bonne heure, il m'est toujours agréable de parcourir la forêt alors qu'il fait encore nuit.
Sauf après une période venteuse, il n'y a pratiquement aucun risque à se promener sans lampe. La nuit n'est jamais totalement noire.
Après quelques heures passées en affût, il est temps de rentrer se reposer. Si vous êtes un lecteur assidu, vous vous êtes rendu compte que les traces et indices constituent pour moi un domaine de prédilection. Je circule généralement les yeux rivés au grand livre de la forêt, je veux parler du sol.
Passé aux environs de 5 heures du matin sur ce chemin sableux, je découvre, à mon retour vers 9 heures, de belles traces de renard imprimées dans mes marques de chaussures !
Certains "spécialistes" nous affirment que les animaux sauvages fuient et craignent les odeurs humaines.
Démonstration est faite que non !
Ils craignent et fuient l'Homme ET son (ses) odeur (s), mais apparemment pas son odeur seule à laquelle il s'habitue.
Considérant le nombre d'odeurs corporelles et d'odeurs synthétiques que nous transportons, les animaux sauvages disposent de facultés olfactives très largement sous-estimées.
C'est un monde qui nous échappe totalement, et c'est tant mieux.


 la flèche indique le sens de déplacement du renard




À bientôt pour de nouvelles et enrichissantes découvertes en ma compagnie.






À propos du renard. 2014 036

Un document très intéressant sur notre compère le Renard roux Vulpes vulpes.



Extrait :

Le renard est un animal très commun, largement répandu sur la planète, mais il est aussi - on le verra - étonnamment singulier. Cela tient-il à sa nature zoologique - éthologique ? Ou à la place que l'homme lui a faite dans sa culture ? ou aux deux ?
Dans la diversité de notre faune, on situera volontiers entre le chien domestique et fidèle et le loup féroce et sanguinaire cet animal moyen, difficile à classer tant il est à la fois irréductiblement sauvage et insolemment familier ! Selon les apparences, on conviendra que ce quadrupède si parfaitement animal n'a a priori
rien qui puisse fasciner l'homme. Que celui-ci se projette (ou se reconnaisse) dans l'ours ou dans le singe,quoi de plus naturel ? La morphologie, la corpulence, la station debout ne font-elles pas de ces animaux deux formes de l'homme sauvage ?




À Bientôt ami lecteur pour de nouvelles aventures naturelles.




Un très bon livre pour découvrir le Renard roux (Vulpes vulpes). 2014 035

Malgré mon hostilité envers la publicité, je ne peux résister à l'envie de vous recommander cet excellent ouvrage.



De quoi s'agit-il ?

D'un petit livre de 80 pages au prix modique (cherchez bien sur la toile car les prix varient du simple au double !) qui vous apportera une foule de renseignements précieux sur notre ami le Renard roux.
Écrit par Denis-Richard Blackbourn, il est paru aux éditions Éveil Nature.
Cet ouvrage est à l'heure actuelle le plus complet, quasi exhaustif, que nous puissions trouver. Le texte d'une grande rigueur scientifique permet aux naturalistes débutants de pénétrer l'intimité de ce carnivore bien trop souvent persécuté.
Cet ouvrage sera très utile aux pisteurs des bois désirant en savoir un peu plus sur la taxonomie,   l’étymologie, les habitats, les milieux fréquentés, le régime alimentaire, la prédation, et sur la vie sociale de maître goupil.


Bonne lecture et à bientôt ami lecteur pour de nouvelles aventures naturelles !




Photonaturefontainebleau est le seul site Bellifontain à vous proposer régulièrement des articles d'une haute tenue scientifique, rédigé par un passionné  pratiquant assidûment le terrain.




Mon chien, pardon, mon renard lève la patte est-ce normal ? 2014 004

Mise à jour du 03 février 2014.

Un fidèle lecteur ayant des correspondants au Canada, et plus précisément entretenant des relations avec des éleveurs de renards, s'est renseigné et m'apporte ce complément d'information.
Nota de jeanpoule : Je sais ce que deviennent ces renards, et pourquoi ils sont élevés. Les observations faites par les éleveurs peuvent être utiles, avec bien entendu les restrictions d'usage qui doivent s'appliquer à ces études des comportements réalisées sur des animaux captifs.

Extraits des échanges de courriels 

"Nous allons contacter des éleveurs de renards et voir s'ils peuvent répondre à votre question.
Mais je peux vous dire que ma femelle de 7 ans (croisée avec????) lève parfois la patte et parfois s'agenouille (s'assoit)
[...]
Nous avons reçu une réponse de l'un de nos membres. Il possède une grande ferme à renards dans le nord des états unis donc il doit s'y connaître mieux que quiconque
Il m'a dit les choses suivantes:
- les femelles s'accroupissent toujours pour uriner
- les mâles lèvent leur patte mais peuvent parfois s'accroupir surtout quand ils sont stressés"


Difficile de conclure de façon tranchée sur la position adoptée par les renards mâles et femelles !
Les mâles ont de fortes prédispositions pour lever la patte tandis que les femelles s'accroupissent.
 Sauf ...
 


Marquage urinaire chez le Renard roux Vulpes vulpes.
Le Renard roux appartient à la famille des canidés, comme les loups, les chacals, et ... les chiens.




Dénaturé par la longue domestication, certains traits de caractères communs à cette famille peuvent encore être aisément observés chez le chien domestique.

Bon à savoir : Les origines du chien
Jusqu'à présent, une grande majorité des scientifiques soutient l’hypothèse que la lignée des chiens s’était séparée de celle des loups il y a 100 000 ans. Peu à peu, les loups se seraient rapprochés de l’homme et l’on trouve même des crânes de loup associés aux restes humains à la grotte du Lazaret, il y 125 000 ans. Le loup aurait-il été domestiqué avant le chien ?
Par ailleurs, les plus anciennes traces archéologiques de domestication du chien ont été trouvées en Europe, plus précisément en Belgique, dans la grotte de Goyet. Ces restes sont datés de – 31 700 ans. De manière générale les plus anciennes données concernant la domestication du chien indiquent que le phénomène s’est produit simultanément  il y a 12 000 ans en Afrique du Nord, Asie et en Europe Méridionale.

La suite de cet extrait de texte est visible sur: Hominidés site sur lequel cet emprunt a été fait


Le naturaliste avisé, pourra donc, s'il possède un chien de compagnie observer quelques similitudes morphologiques et quelques (très peu) comportements, présentant des traits de caractères communs avec notre Renard roux.


 Exemple : domination soumission (?)


inquiétude attention soutenue (?)

Un de ces traits de caractères, le  plus remarquable sans doute, est cette curieuse habitude de marquer son territoire avec son urine.

Pour le naturaliste, et l'observateur de la faune française cet article apportera quelques éléments qu'il est utile de connaître pour "traquer" pacifiquement notre rouquin.

En guise de préambule je vous propose cet extrait de :
L'encyclopédie des carnivores de France. Marc Artois. 1989 (épuisé)

Communications olfactives
Il existe, chez les canidés, trois types de substances pouvant être impliquées dans les communications olfactives: les sécrétions de glandes cutanées, l'urine et les fèces (Kleiman 1966) [...]
Urines et fèces: Lloyd (1980) remarque avec bon sens que, l'urine étant la voie d'élimination des hormones, il n'y aurait rien de surprenant à ce que, même sous forme dégradée, celles-ci puissent être détectées par le flair d'un congénère et le renseigner sur l'émetteur. Toutefois, le rôle de l'urine dans les communications reste un sujet controversé et incomplètement compris.
La caractérisation du marquage relève moins de la posture (lever la patte) que de la quantité (faible) émise (Kleiman 1967 cité par Macdonald 1985) la posture adoptée dépend surtout de l'étendue et de la forme du support. Dans la neige on peut réussir à distinguer le sexe des individus : en effet le mâle dépose l'urine entre ses pattes antérieures et la femelle entre ses pattes postérieures.
La fréquence des marquages urinaires peut-être extrêmement élevée : de l'ordre de un par minute ou par cent mètres de trajet. Le marquage est ainsi concentré sur les zones où l'individu se déplace le plus, il n'y a que trois pour cent de marquages en dehors des lieux de chasse. Aucun marquage urinaire ne semble être réalisé à l'extérieur des limites du domaine individuel, en revanche tout marquage d'un étranger est immédiatement sur-marqué par le résident, lorsqu'il est découvert.
Selon Wilson et al (1978 cité par Macdonald 1985) les principaux composants  du marquage urinaire sont les 3 isopentyl-methyl sulfate et le 2 phenyl-ethyl-methyl-sulfate. Le 3 methyl-bytyl-methyl-sulfate signalerait l'activité sexuelle du mâle car la composition chimique de l'urine change au cours des saisons. [...]
On dispose encore de très peu d'éléments pour comprendre la fonction des marquages glandulaires et urinaires. […]

Macdonald (op.cit.) passe en revue les différentes fonctions qui peuvent être attribuées aux communications olfactives. [...]Le message peut, en premier lieu apporter au «récepteur» des informations sur l'identité de l'«émetteur» et son statut : sexe rang social, possession de l'espace ou de sa situation reproductrice. […] Il semble aujourd'hui difficile d'admettre que le marquage remplisse le rôle territorial qu'on lui attribue généralement. […]

Rôle de l'urine
Le rôle de l'urine paraît établi, avec cependant, quelques réserves.
Les marquages urinaires du Renard roux, sont des repères, ou bornes olfactives, disposés intentionnellement dans son domaine.
Lorsqu'un individu rencontre ses propres marques urinaires, il est assuré de se déplacer en terrain connu.
Il marque ainsi une prédominance sur un éventuel visiteur étranger (un autre renard).
Au contraire, un renard étranger à ces marques odorantes sera placé en condition inférieure et incité, à rebrousser chemin, ou à se méfier davantage des réactions de l'animal ayant effectué ces dépôts.
Les dépôts d'urine délivrent sans aucun doute des informations sur l'identité et sur les "dispositions" sexuelles de l'animal auprès de ses congénères.

Quantité déposée et fréquence.
Mes observations personnelles, et celles de nombreux observateurs mettent en évidence le fait que les dépôts d'urine sont très souvent insignifiants, quelques gouttes déposées à la "va vite" sans plus. La neige permet de se faire une idée, assez exacte, du nombre de dépôts et des quantités d'urine excrétées par l'animal.




 Quelques gouttes à peine visibles sur la neige 


La neige révèle que, durant sa progression, le Renard roux s'écarte volontairement de sa "route" pour déposer quelques gouttes d'urine sur un support. Il s'agit donc bien d'un dépôt intentionnel. 






L'attitude adoptée pendant la miction.
Les différents auteurs ne sont pas unanimes, concernant la position adoptée durant la miction par les mâles ou par les femelles.
Si comme chez le chien, les renards peuvent se différencier par la posture adoptée, est-ce la règle ?

Les possesseurs de chiens (rappelons que le renard appartient à la même famille) affirment bien souvent, qu'un mâle lève la patte, et qu'une femelle s'accroupit pour uriner.
Ce n'est pas une règle absolue, en effet il suffit de consulter la toile pour s'apercevoir que les internautes se posent bien des questions face à un mâle qui s'accroupit pour pisser et une femelle levant la patte  !
Il en est probablement des renards comme des chiens, tout dépend, en fait, du but poursuivi par l'animal.

Jusqu'à cinq mois, la jeune femelle urine en position accroupie sans manifester aucun intérêt pour les alentours. La miction dure en moyenne 9 secondes et un individu n'urine jamais deux fois au même endroit. Ce comportement est typique de l'assouvissement d'un besoin primaire, mais par la suite il peut devenir caractéristique d'un marquage : les femelles de rang élevé choisissent un site remarquable qu'elles marquent de quelques gouttes d'urine après avoir consciencieusement reniflé l'emplacement qui est souvent ré-utilisé.
Extrait de : L'encyclopédie des carnivores de France. Marc Artois. 1989


Un document intéressant.
Cette photo d'un renard en train de lever la patte met bien évidence les liens de parenté existants entre le renard et le chien. Rien ne permet d'affirmer qu'il s'agisse d'un mâle ou d'une femelle.


  Photo aimablement mise à ma disposition par : Olivier GUDER

 Photo aimablement mise à ma disposition par : Olivier GUDER

Nous pouvons simplement observer que : À cette période de l'année (photo prise en janvier 2014 par Olivier GUDER), les femelles couvertes recherchent et défendent activement des terriers de mise bas.  Sommes-nous en présence d'une femelle "réservant" son futur terrier (?) ou d'un mâle effectuant un sur-marquage sur un marquage précédent (?)

Le guide des traces d'animaux de chez delachaux et niestlé page 183 nous apprend que :
« Quand un renard mâle urine, il se comporte comme le chien qui soulève une patte postérieure et dirige le jet d'urine vers l'avant, généralement un peu à l'écart des empreintes des trois autres pattes. La renarde, au contraire, fait le gros dos et la flaque d'urine se trouve entre les deux empreintes de ses pattes postérieures

Dessin d'après l'ouvrage cité plus haut.

Bon à savoir : durant cette période le naturaliste évitera absolument de fréquenter le terrier sous peine d'abandon du site par la renarde.
La renarde avant la mise bas (évitons d'employer le terme d'accouchement réservé à l'être humain*) fait le tour des terriers offrant des conditions optimum pour sa portée, si d'aventure ces conditions de sécurité ne sont pas (plus) respectées pour un terrier, elle mettra bas dans un autre site, mais toujours sur son territoire, mais c'est une autre histoire !

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Je terminerai mon propos sur l'urine du renard en abordant le rôle joué dans la possible contamination des fruits sauvages.
Il ne s'agit pas de déclencher, comme le font certains journalistes (voyez mes liens en fin d'article) à la solde des milieux cynégétiques, une panique généralisée chez les promeneurs ou consommateurs de fruits sauvages.
Les dangers encourus dans la nature ne sont que peccadilles à côté de ceux que nous fait courir l'Homme avec ses industries, ses drogues licites, ses équipements, etc.
Citons entres autres :
- morts sur les routes : estimation  3250
- morts prématurées tabac : estimation 70 000
- morts consommation alcool : estimation 49 000
- mort suite rage : néant
- mort échinococcose néant

Avant d'aller plus en avant : L'urine ne transmet pas la rage ni l'échinococcose multiloculaire !

Mesures de prévention.

-Dans les zones connues de transmission, il faut :
 -éviter de consommer des baies sauvages, sauf celles situées à hauteur d'homme ;
-cuire les aliments provenant des champs, des forêts ou des jardins potentiellement accessibles aux renards ;
-clôturer hermétiquement les potagers où est susceptible de pénétrer un renard contaminé ;
-s'interdire de mangez des plantes ou des fruits crus même après congélation (pissenlits, champignons, myrtilles, mûres...)
-laver systématiquement, et soigneusement les fruits, et les légumes ;
-préférer faire des confitures avec les fruits sauvages, les œufs d'échinococcose craignent la chaleur (mais pas le froid du congélateur, ni l'eau vinaigrée ou javellisée) ;
-se laver les mains après avoir touché la terre, manipulé, caressé ou toiletté un animal et avant de passer à table ;
-éviter de manière générale et notamment en pratique professionnelle, de porter les mains à la bouche surtout lorsqu'elles sont sales ;
-se rappeler que le parasite est tué par une forte chaleur, mais pas par la congélation !



Pour savoir si la forêt de Fontainebleau est en zone connue de transmission de l'échinococconose cliquez ici ?







Remerciements :

Je remercie particulièrement Olivier Guder qui a bien voulu mettre à ma disposition deux photographies de Renard Roux .













Le Renard roux du cimetière. 2013 135

Voilà un emplacement de terrier pour le moins original !

Finaud, notre ami le Renard roux fait preuve encore une fois, d'une faculté d'adaptation remarquable.
Que dire de plus à la vue de ces photographies d'un terrier creusé sous un tombe, à concession perpétuelle, s'il vous plait.



Les indices de sa présence ne manque pas y compris dans les chapelles funéraires abandonnées.
Quel farceur cet animal tout de même ?
Peut-être s'agit-il d'une chapelle funéraire abritant une famille de chasseurs. Belle revanche !


La porte détériorée laisse le passage libre à notre rouquin.


Voilà ce que dit wikipédia au sujet de ces renards des villes.


Renard des villes

Depuis le XVIe siècle, la présence occasionnelle de renards en ville est mentionnée, mais depuis la seconde partie du XXe siècle il s'installe réellement en ville, et les populations de renards « urbains » sont plus fréquentes depuis quelques décennies. Cela s'explique peut-être par un habitat qui leur est devenu plus favorable par rapport aux campagnes agricoles intensives, ou par l'expansion urbaine très rapide, qui a conduit à enclaver certains territoires de chasse des renards qui se sont adaptés au nouveau milieu auquel ils étaient confrontés. Ils sont notamment présents dans les quartiers et banlieues résidentiels où ils trouvent des jardins et des parcs et de la nourriture en quantité. Les villes de Grande-Bretagne lui conviennent tout particulièrement, et à Londres on compte par exemple 25 renards par km. Le London Ecology Unit a d'ailleurs accompagné un programme de protection du Renard roux. À Bristol ce nombre s'élève à 30 renards par km. Une étude récente a montré qu'à Nantes ils étaient presque toujours cantonnés aux espaces verts plutôt qu'aux jardins et que leur nourriture (étude du contenu des crottes) variait selon les lieux qu'ils fréquentent, mais était peu anthropisée. À Bruxelles, le renard roux est une espèce protégée au même titre que tous les mammifères. Il a réussi à s'adapter à l'environnement urbain bruxellois où il a trouvé de la nourriture en suffisance (notamment sous la forme de déchets). Dans certaines villes les habitants les nourrissent en leur laissant quelques restes de nourriture.



Le Renard roux urbain est actif quasi-exclusivement la nuit. Il passe le reste de la journée à dormir dans un endroit tranquille, comme un jardin, un toit de garage ou encore un bâtiment abandonné. En guise de terrier, la renarde se montre également très opportuniste. Elle peut mettre bas dans un garage, une cabane de jardin ou un quelconque bâtiment abandonné. Il lui arrive également de creuser un terrier dans un jardin, sous une racine ou une dalle en béton, dans un cimetière ou sous une maisonnette de jardin. Cela peut parfois mener à des situations peu banales, avec une famille de renards vivant à proximité directe de l'homme. La cohabitation avec les humains peut du coup être difficile, car le renard peut faire des dégâts dans les jardins et les parsème de ses défécations. Dans ce cas l'emploi de substance répulsive et l'éclairage prolongé peut permettre de le repousser. La structure des groupes de renards urbains est également différente de celle des renards en milieu rural. Ainsi les groupes sont généralement assez grands, formés autour d'un couple dominant auquel sont adjoints un certain nombre de subordonnés, pas forcément issus de la portée de l'année précédente mais pouvant venir d'autres familles voisines.

À bientôt ami lecteur pour d'autres aventures !






Traces et indices du Renard roux Vulpes vulpes. 2013 097

Le Renard roux (Vulpes vulpes) laisse des traces, mais également de très nombreux indices de sa présence sur le terrain.






 

Apprenons à les identifier, et à les reconnaître grâce à ce dossier photographique complet mais bien entendu non exhaustif !

Consultation du dossier photographique.



 À bientôt ami lecteur pour de nouvelles aventure naturelles !






Les bonnes surprises de l'affût. 2013 087

L'affût photographique apporte pour qui sait le pratiquer, la sérénité, et offre une vision différente sur la vie sauvage.

En place pour mon rendez-vous avec les bêtes noires (les sangliers), qu'elle n'est pas ma surprise de voir se profiler dans la pénombre du sous-bois des oreilles pointues que je connais bien.



Quelle heure est-il ?
17 heures 46 précisément ! et le Renard roux passe pour un animal nocturne.
Le coin est particulièrement calme, il faut le reconnaître. 
Bon à savoir : Les animaux calquent leur mode de vie sur nos habitudes, ou plus exactement se plient bien malgré eux aux dérangements anthropiques .

Que peut-il bien chasser ?











Ce n'est qu'après avoir quitté ma place d'affût, une fois la nuit tombée que j'ai la réponse.
Beaucoup d'animaux fréquentent cette partie de la forêt et y laissent leurs déjections. Ces excréments attirent inévitablement tout un tas de coprophages. Les Géotrupes, appelés également bousiers, font partie des petites proies chassées par notre goupil. Voyez mon article [ ICI ]

Réussir une photo avec si peu de lumière, et autant de troncs d'arbres relève de l'exploit !











S'il pouvait s'arrêter ...
Coup de chance,  la tête entre un tronc et une branche !



Il va, il vient, tout occupé à sa besogne.

Ah parfait ! gardons la pose, et voilà une belle photo d'un jeune renard, un peu inquiet tout de même.



Hélas il va disparaître.



Et voilà c'est fini !



Cette chasse pacifique avec un appareil photo apporte de purs moments de bonheur.


À bientôt pour de nouvelles aventures !














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