B-2021- 034 . Brouage une ville forte et ses graffitis anciens. |
Un golfe est une partie de la mer avancée dans les terres. Parfois, le golfe désigne une étendue d'eau plus grande qu'une baie ou qu'une rade. Le terme est utilisé pour désigner une mer intérieure.
C'est un enfoncement du rivage, de taille réduite, formant une sorte de port naturel. - Une calanque, c'est quoi ? Une calanque se présente un peu comme une vallée étroite et profonde en partie occupée par la mer. Les calanques sont une spécificité méditerranéenne. - Une anse, c'est quoi ? Une baie de petites dimensions est plutôt appelée anse. - Une baie, c'est quoi ? Une baie est moins grande qu'un golfe et moins profonde qu'une rade. Une baie de petite dimension est plutôt appelée anse. Si l'échancrure est de très petites dimensions on parle d'une crique. En général, un ou plusieurs fleuves se jettent dans une baie. Celle-ci forme un port naturel, un abri exploité par les hommes, en fonction du climat. - Une rade, c'est quoi ? La rade se distingue de la baie ou du golfe par son ouverture vers la mer plus étroite. Si l'ouverture est très resserrée, le passage est appelé goulet. Il existe des rades artificielles. - Un golfe, c'est quoi ? Un golfe est une partie de la mer avancée dans les terres. Parfois, le golfe désigne une étendue d'eau plus grande qu'une baie ou qu'une rade. Parfois, il désigne une mer intérieure. |
La
« Mer de Broue ». — Au XIe siècle, « Broatga » désigne,dans le
cartulaire de Notre-Dame de Saintes, un chenal situé entre les terres de
Marennes et celles de Saint-Jean d'Angle et de Saint-Agnant, et déjà
bordé de riches marais salants. Ce nom de Brouage s'apparente à celui de
la Tour de Broue, bâtie au fond de l'ancien golfe marin : tous les
marais, plus ou moins conquis par l'homme, qui s'étalent au pied de la
Tour et que pénètrent les ramifications nombreuses du chenal de Brouage,
portent au XII ième siècle le nom de Brouage. « Broue », c'est la boue,
la terre de bri. Bientôt le mot de brouage apparaît comme nom commun :
dans les archives de la Hanse, il désigne les havres de la côte
atlantique française où les bateaux du Nord viennent chercher le sel de
nos marais salants ; Jean Bodin, en 1568, dans sa Réponse au Paradoxe de
M. de Malestroit parle des « marez salans et brouages de France ». Les
marais de Brouage furent autrefois le pays du sel par excellence. Les
écrivains de la Renaissance ont célébré à l'envie la prospérité de ses
marais salants. Notre sel : « manne que Dieu nous donne d'une grâce
spéciale avec peu de labeur, écrit Jean Bodin ». Et Nicolas Alain, dans
son traité : « Du pays des Santons et de ses familles illustres », dit :
« Presque au milieu de la plaine, on voit un grand golfe ou bras de
mer... qui, pénétrant dans la terre ferme à l'occident, forme un port
très célèbre dans toute l'Europe, Brouage, dont l'accès est aussi facile
que sûr, et où viennent aborder les vaisseaux d'Allemagne, de Flandre,
d'Angleterre et d'autres pays, pour y chercher le sel qui s'y fait en
grande quantité et le porter chez eux ». Ces salines de Brouage sont
très anciennes. « César apporta l'art premier de notre saulnerie », dit
Fiefmelin, dans son « Art du Saunier », en 1601. Il y a, sans doute,
dans cette affirmation une part de vérité. La technique du marais salant
dut être introduite par les Romains dans le pays du Languedoc où les
conditions de travail sont meilleures, d'ailleurs, que sur les côtes de
l'Atlantique ; de là, elle dut s'adapter aux rivages saintongeais et
poitevins. Dès le VIP siècle, en tout cas, un texte nous parle des
salines saintongeaises : en 634, parmi les Biens confisqués par Dagobert
sur Sadragésile, duc d'Aquitaine, et donnés à l'abbaye de Saint-Denis
sont citées « les salines qui sont sur le bord de la mer ». C'est
seulement à partir du XIe siècle que l'étude des cartulaires de
Notre-Dame de Saintes et de la Trinité de Vendôme nous renseigne de
façon assez précise et sur le dessin du rivage et sur les progrès de
l'industrie du sel. Il ne faut pas nous représenter le tracé de la côte
du XIIe siècle comme très différent de celui de nos jours. Claude Masse,
ingénieur du Roi Louis XIV, affirmait qu'autrefois « la mer battait
contre les coteaux de Saint-Symphorien et on trouve des quantités de
vestiges de bourgs, chapelles, églises et puits » il semble avoir cru
que, à la fin du Moyen Age, la ligne du rivage était, à peu de choses
près, la limite des coteaux crétacés. De la découverte, très loin à
l'intérieur des terres, de débris de navires et d'ancres, de la lecture
des anciennes cartes qui dessinaient à la hauteur de Brouage un golfe
très profond, beaucoup d'historiens locaux ont conclu que l'Océan, au
Moyen Age, s'enfonçait très avant dans les terres. Il n'en est rien :
les bateaux ont remonté la rivière de Brouage, et chacun sait, d'autre
part, que les vieilles cartes du littoral exagéraient chacune des
découpures de la côte. En fait « la mer de Broue » est en voie de
comblement rapide au XIIe siècle. Le mot de « canal » appliqué à la baie
de Brouage, les progrès des salines, la création de prés sur les «
terres nouvelles » qui bordent les coteaux de Saint-Froult, du Chapus et
de Marennes, attestent que l'Océan recule. Il apparaît que, à la
hauteur du bourg actuel de Brouage, la terre n'a pas dû gagner plus de 4
ou 5 kilomètres depuis le XIIe siècle. Des hauteurs jurassiques de
I'Aunis jusqu'aux dunes d'Arvert, ce paysage devait souvent se répéter :
des coteaux boisés, des eaux douces s'étalant à leur pied, surtout dans
la saison d'hiver, des vases marines où serpentaient rivières et
chenaux, des marécages encombrés de roseaux, des boues où se développait
une végétation halophile, des terres affermies en bordure des îlots
rocheux. [...] page 288 On retrouve dans les anciens textes les
traces de ce commerce. L'artère maîtresse était le grand chenal qui
allait de la tour de Broue jusqu'à l'Océan et qui se terminait par un
large estuaire. Vers elle s'écoulaient de nombreux chenaux que
remontaient les navires : ainsi des donations de marais faites en faveur
du prieuré de Montierneuf qui dépendait de la Trinité de Vendôme citent
tout un réseau de canaux : canaux de Borgong (ou Burgoing), de
Saint-Agnant, de Golias. Saint-Agnant a un port où viennent les bateaux
du prieuré de Montierneuf que le comte de Poitiers Alphonse exempte, en
1257, du droit de maltôte. Gomme les pays de la Basse-Charente au Nord,
où Rochefort, Saint-Laurent de la Prée, Vergeroux sont des ports actifs,
comme les pays de la Seudre au Sud où Marennes et la Tremblade sont en
pleine prospérité, le marais de Brouage est un centre de vie maritime. Y
viennent toutes sortes de navires : les gabares, bateaux plats, qui
servent au transport du vin et du froment, les pinasses, sur lesquelles
on charge le vin et le sel. Les escaffes, de dimension plus modeste, les
barques pouvaient remonter dans les plus petits chenaux et, à la marée
descendante, porter aux plus gros navires, ancrés en bordure de l'océan,
leur cargaison de sel. Tous les pays maritimes du Nord sont représentés
: les bateaux anglais, hollandais, et flamands sont nombreux aux XIIe
et XIIIe siècles. Dans la seconde moitié du XIIIe siècle arrivent les
bateaux de la Hanse. |
Les fortifications de Brouage.
Au XVII siècle Vauban modifie ces fortifications (classées depuis le 12 février 1886) [LIEN] que nous admirons aujourd'hui.
La ville est-elle plaisante ?
Les graffitis anciens.(à ce propos)
Qui sont les graveurs ?
Source du dessin Lelièpvre Eugène |
Les graffitis ?
Vaisseau de guerre commandé en 1626 à des chantiers hollandais |
Nota : les bateaux qui accostaient à Brouage devaient, semble-t-il, être de dimensions plus modestes que ceux représentés sur les murs et très certainement avec un moins grand tirant d'eau. Il est d'ailleurs question à plusieurs reprises dans des documents de l'époque, de délestage à proximité du port de Brouage. Délestage rendu nécessaire par le manque de profondeur du port de Brouage. Le lest des embarcations est constitué généralement de pierres.
Manuel de pilotage, à l'usage des pilotes bretons, par G. Brouscon. 1501-1600 navires de guerre, galère, nefs et caravelle |
Manuel de pilotage, à l'usage des pilotes bretons, par G. Brouscon. 1501-1600 navires de guerre, galère, nefs et caravelle |
Que se passe-t-il cette année 1641 en France ?
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Mon Album Photo des Gravures de Brouage (non exhaustif)
La Page des Liens.
https://www.courrier-picard.fr/art/region/les-murs-de-craie-ont-la-parole-ia174b0n165669
► Patrimoine culturel de Cormeilles-en-Parisis
https://ahp.li/0e9fc0808dc66cef4dfa.pdf
► Église Sainte Benoite de Falvy
http://www.vivre-a-falvy.fr/pages/eglise-sainte-benoite/graffiti.html
► Graffiti ou signe lapidaire
https://www.persee.fr/doc/rao_0767-709x_1990_num_7_1_953
► Templiers
http://www.templiers.net/symbolique/index.php?page=les-graffiti
► Graffitis
http://graffitimania.free.fr/
►
La
glyptographie signes lapidaires
http://glyptographie.pagesperso-orange.fr/HTML/Article/Artieurenet.htm
►
Abbaye Montmajour
Graffitis
http://www.patrimoine.ville-arles.fr/document/abbaye-montmajour-graffiti-rigaud.pdf
►
Centre Recherche
Glyptographie
http://www.cirg.be/
►
Eglise Romane de
Moings
http://al.deliquet.free.fr/TXT_MOINGS.html
►
Graffitis
Marins Région Fécamp
http://www.fecamp-terre-neuve.fr/GalerieGraffiti.html
►
Les
personnages gravés
http://www.eure.gouv.fr/content/download/6619/38403/file/57%20Les%20personnages%20grav
►
Graffitis en
Pays de Somme
https://www.richesses-en-somme.com/patrimoine-des-%C3%A9glises/graffiti/
►
Pierres à
Cupules QQ
rubriques un peu fumeuses
!
http://oldmaps.free.fr/cupules/index.php
►
Graffitis
Ville Pompéii
http://www.noctes-gallicanae.fr/Pompeii/Pompeii.htm
►
Place
Bestiaire Églises Bassin
Parisien
http://sciencepress.mnhn.fr/sites/default/files/articles/pdf/az2006n2a10.pdf
►
Patrimoine
Oublié
Graffitis
http://www.persee.fr/doc/pica_0752-5648_1981_num_23_1_1152
►
L'Aube des
Graffitis
http://aubegraf.free.fr/
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