Bois cervidés - Bois de Cerf - Bois de Chevreuil - Utilisation.

2022 06 Les bois des cervidés à travers les âges

Les cervidés dans la culture.

 
Les Hommes ont toujours marqué un grand intérêt pour les bois des cervidés, ces productions osseuses, caduques, repoussant chaque année, ont été abondamment utilisées pour la production d'outils, d'objets décoratifs ou cultuels. L'os se prête bien au tournage, au sciage et à la sculpture. Les animaux portant des bois ont toujours bénéficié d'un statut particulier dans le bestiaire animal, ils sont, par exemple, largement représentés dans l'art pariétal. Les cervidés ont fait et font encore l'objet d'un véritable culte ou de dévotions. Le cerf fait partie de ces animaux totem 🔗
 

Quels animaux portent des bois ?

 
Les cervidés appartiennent à la famille de mammifères ruminants comprenant les cerfs, les chevreuils, les rennes, les élans et les daims, ainsi que des espèces moins connues comme les pudus ou les hydropotes.
Tous les cervidés ne portent pas de bois, c'est le cas de l'Hydropote et du Cerf porte-musc
Chez les cervidés seuls les mâles portent des bois à l'exception du Renne (Rangifer arandus), appelé caribou au Canada.
 


Les fouilles archéologiques livrent peu de bois de chevreuil.

 
Le chevreuil possède de petits bois comparés à ceux du Cerf élaphe ou du Renne
 
L'intelligence de nos lointains ancêtres ne se différencie en rien de celle de l'Homme moderne, ils ont dans leur quête de matière première, privilégié la quantité et la qualité. Ce choix s'explique par le peu d'artefacts mis au jour concernant les bois du Chevreuil. Comparés aux bois du Cerf élaphe ou du Renne les bois du chevreuil sont difficiles à travailler en raison de leur petite taille, ils offrent peu de matière et génèrent trop de pertes. Reconnaissons également qu'ils sont plus difficiles à trouver dans la nature.
 
Bois de chevreuil

Peu de matière à exploiter

Les bois des cervidés sont faits d'os.

 
Appendices frontaux, les bois sont constitués entièrement d'os, ce sont des excroissances de l'os frontal, ils se renouvellent chaque année. Les cornes sont différentes des bois en ce sens qu'il s'agit d'une enveloppe cornée recouvrant une broche osseuse, les cornes augmentent en taille et en volume chaque année pour atteindre une taille maximum chez l'adulte. Les cornes à la différence des bois sont pérennes.
 

Les bois des cervidés sont constitués d'un tissu osseux recouverts de velours durant leur croissance. Les bois sont constitués d'os spongieux au centre et d'os compact en périphérie.
 



Lors de la repousse des bois, les tissus spongieux permettent la circulation sanguine tout comme l'étui tégumentaire à l'aspect velouté extérieur riche en gros vaisseaux sanguins. Les bois du Cerf élaphe présentés ci-dessous, conservent d'ailleurs la trace de ces vaisseaux sanguins. 
 
Traces laissés par les vaisseaux sanguins
 
Traces laissés par les vaisseaux sanguins
Traces laissés par les vaisseaux sanguins
 
Chez le Cerf élaphe, dès la fin de la croissance des bois, les vaisseaux sanguins s'atrophient, les velours se dessèchent et tombent, l'animal hâte cette chute des velours en frottant hardiment ses bois à la végétation environnante.
Naturellement blancs, les bois du Cerf élaphe prennent peu à peu des couleurs au contact de la végétation et de la terre des milieux fréquentés. La chute des velours et la coloration des bois ont lieu simultanément si bien qu'il est pratiquement impossible de croiser un cerf coiffé de bois de "couleur os" ! c'est-à-dire blancs.
Les différentes colorations des bois observées chez les sujets vivants semblent dépendre étroitement des biotopes fréquentés, des peuplements forestiers et de la nature du sol. 
 
Cerf élaphe en velours

La couleur des bois chez le Cerf élaphe.

 
Certains observateurs constatent des bois :
- de couleur rousse pour des cerfs ayant "touché" des bouleaux ou des hêtres ;
- de couleur plus foncée au contact de résineux, de chênes, de charmes, ou de trembles.(Cette hypothèse demanderait à être corroborée par une étude plus approfondie.)
Bon à savoir :
- les pointes des bois restent pratiquement toujours blanches, ce sont elles qui trahissent la présence d'un cerf dans un fourré où il serait pratiquement invisible sans cela !
- des bois laissés à l'extérieur aux intempéries, décoration d'un chalet par exemple, retrouvent leur teinte d'origine blanche, la couleur de l'os !


Propriété des différents bois de cervidés.

 
Le bois de cerf posséderait la capacité de limiter l'extension des microfractures apparaissant dans la zone de déformation plastique et de retarder la fracture finale. Ce matériau est donc capable d'absorber une grande quantité d'énergie avant rupture. Il est très résistant aux chocs et possède une résilience élevée.
(CrigelM.H ; Balligand M  ;Heinen E. 2001)

Le bois de cerf est remarquable par sa robustesse et son élasticité. Il le doit à la forme arquée de ses éléments, mais surtout à sa structure interne ses fibres ligneuses, leur disposition tubulaire - cortex calcifié et compact autour d'une partie médullaire spongieuse - en font à la fois un matériau souple et résistant. Cette résistance est particulièrement forte dans les zones les plus calcifiées de la ramure : meule, extrémité des andouillers et leur attache au merrain - structure nouée des fibres - Les néolithiques ont su en tirer parti : utilisation des zones compactes pour la partie active des outils - pointe, tranchant sur partie corticale ou sur extrémité d'andouiller, marteau sur meule - ou pour leur zone sensible - perforation d'emmanchement dans les nœuds merrain-andouillers - aménagement de mortaises, de douilles, de perforations dans la partie spongieuse.
Le bois de chevreuil, plus sec et plus cassant, ne semble pas avoir ces propriétés. Il n'a pas été très utilisé ; sa fréquence dans les gisements est inférieure à celle des autres parties du squelette. Seules quelques dagues, sans aménagement préalable, ont servi de poignards ou de poinçons. Autre propriété qui est propre à tous les bois en général, c'est la chaleur au contact. Cette chaleur, aussi bien du point de vue visuel que tactile, n'a pas laissé insensibles les néolithiques qui ont travaillé et poli le bois de cerf à des fins décoratives, objets de parure et d'apparat et cultuelles - symboles phalliques.
Source https://www.persee.fr/docAsPDF/galip_0016-4127_1977_num_20_1_1551.pdf  


Acquisition des bois en vue de leur transformation.

 
Ramassage ou prélèvement.
Il existe deux méthodes pour se procurer des bois de cervidés :
Le ramassage ou collecte. Il s'agit de parcourir les territoires où vivent les cervidés pour ramasser les mues. Nom donné aux bois ayant quitté la tête des animaux.
Le prélèvement quant à lui, consiste à capturer ou tuer l'animal pour scier ses bois.
 
Bon à savoir : Les bois tombés présentent un meilleur degré de calcification et des qualités intrinsèques de solidité, de poids et de conservation supérieures à celles des bois provenant d’un animal abattu. (Paolo de Vingo 2009 page 17-30)


Désagréments liés au ramassage.

 
Les bois sont une source de calcium pour de nombreux animaux capables de les ronger. Un des inconvénients majeurs de la collecte des bois, après leur chute, est qu'ils sont souvent amputés d'une plus ou moins grande partie de leur surface, lorsque ce n'est pas la totalité du bois qui disparaît sous la dent des rongeurs ou carnivores !
 

Reconnaître des bois de mue ou de massacre.

 
Bois de Cerf élaphe.

 
Bois de Cerf élaphe (lire après au lieu de aprés).

Utilisation non-exhaustive des bois de cervidés à différentes périodes historiques.


La tabletterie définition.

 
Sous le nom de tabletterie (nom moderne) nous trouvons, principalement, les opérations de mise en forme de l'os. Durant la préhistoire, les Hommes ont su tirer profit des squelettes d'animaux, cette matière facilement accessible et relativement abondante a permis la fabrication d'outils, d'éléments de parure ou d'armes. Les bois de cervidés ont largement contribué à l’essor de la hache ou de l'herminette en silex. La tabletterie, activité spécialisée n'est apparue que tardivement, auparavant elle est pratiquée par les mêmes personnes travaillant le bois. Au fil des siècles, la tabletterie s'est spécialisée dans la fabrication de petits objets avec des matières aussi diverses que le bois dur ou précieux, l'ivoire, la nacre, l'écaille, la corne et bien entendu l'os. L'artisanat de l'os se poursuit jusqu'au XIX siècle. Les recherches archéologiques ont permis mettre au jour une production concernant principalement la vie quotidienne, aiguilles, peignes, dés, jetons de jeu, aiguilles à tricoter, fusaïole de métier à tisser, petite boîte, manche de couteau, chevilles, éléments de charnières, médaillon, etc.
 

Travail du bois de cervidés.

 

Fabrication de médaillons en bois de cerf.

 
Copies de médaillons en bois de cerf gallo romains. Médaillons tournés dans une meule ou couronne de bois de chute, médaillon ithyphallique sculpté. Diamètres compris entre 46 et 67 mm. env.
 
Le médaillon est présent sur chaque bois. Après prélèvement du bois sur l’animal ou après son ramassage à terre, le sciage s’effectue en dessous du merrain, juste au niveau du pédicule ou pivot. Certaines parties, plus robustes, ont été d’abord entamées par sciage, puis détachées par percussion à l’aide d’un autre outil. Cette pratique laisse dans la plupart des cas une esquille de cassure (Béal, 1983, p. 23). Lors du débitage du médaillon, la lame de la scie est généralement orientée transversalement par rapport au bois. Pour que le médaillon soit débité d’une façon propre et franche, le sciage doit rester le plus possible sur le même axe. Or nous avons constaté sur de nombreux exemples que les sciages ont été réalisés sur plusieurs axes sécants nécessitant parfois d’achever le débitage par cassure. Il arrive également de noter des traces plus ou moins profondes sur la surface du médaillon, témoignant du dérapage de la lame. Cependant, il ne semble pas exister de protocole de débitage. Le sciage se faisait certainement de manière spontanée suivant la courbure de chaque pièce.
Cet extrait est tiré de : Les médaillons en bois de cerf de l’est et du centre-est de la Gaule romaine : étude d’après l’ensemble d’Alésia 🔗
 
 
Les fouilles archéologiques ont révélé que le choix des bois de cerf pour confectionner ces amulettes tenait au fait :
- que leur matière est moins compacte et plus élastique que l'os ;
- qu'ils se sculptent bien ;
- qu'ils offrent une surface et un volume relativement importants comparés aux autres os du squelette.
Le cerf symbole de vigueur sexuelle est parfaitement adapté au rôle apotropaïque des médaillons. Ces amulettes comportent des motifs généralement faits au tour à archet ou parfois sculptés de phallus renforçant ainsi leur caractère protecteur.

Jeu d'échec médiéval réalisé en bois de cerf.

 
Copie du jeu d'échecs médiéval de Noyon ci-dessus

Je remercie Christophe Piccod qui a bien voulu mettre à ma disposition les photographies ci-dessus. Son site 🔗 est une véritable mine pour ceux qui s'intéressent au tournage.
 

Haches ou herminettes en pierre.


 
Aux origines, la hache de pierre est fixée directement dans le manche. Ce procédé de fixation se révèle sans doute inefficace, si bien qu'à la fin de la période du néolithique, les utilisateurs intercalent entre le manche et la hache, une gaine en bois de cerf.
 
Source image wikipedia
 
Le rôle de ce morceau de bois de cerf est d'amortir les chocs et de prolonger la durée de vie des haches polies.
 

Le polissage des haches est sans doute destiné à renforcer la hache en supprimant ou réduisant les ondes de choc susceptibles de la briser ? Le polissage permet également d'obtenir un tranchant plus performant.
 
Avant l'apparition du manche en bois et de sa gaine en bois de cervidé le bois de cervidé, comme dans l'exemple ci-dessous est utilisé directement comme manche d'outil.
 

La façon dont est fixée la lame de pierre détermine la fonction de l'outil.
Le tranchant perpendiculaire à l'axe du manche définit l'herminette, tandis qu'un tranchant disposé dans le même axe que le manche caractérise la hache.

 

Haches et herminettes.

 

 Herminette avec gaine en bois de cervidé.

 


Les gaines en bois de cerf.

 
Il existe une grande variété de gaines réalisées avec les différentes partie des bois de cerf et une grande diversité d"emmanchement.
 

Fixation dans la gaine.

 
Le bois de cerf par sa constitution semble tout destiné au rôle que nos prédécesseurs lui ont assigné. Une enveloppe en os compact aux propriétés mécaniques indiscutables avec au centre un os spongieux malléable. Il ne reste plus qu'à trouver des matières adhésives pour fixer la hache ou l'herminette dans sa gaine. Les résines, goudrons, sucs de fruits sont largement été utilisées, mélangées ou non avec sable ou terre. Le Bitume quant à lui a été utilisé au Proche-Orient.
 
L'os spongieux se travaille facilement.

 

 

Utilisation des haches 

Les haches en pierre polie ont largement contribué à la déforestation de l'Europe, malgré son caractère archaïque la hache et l'herminette se révèlent être des outils terriblement efficaces.
Des associations comme l'association Koruc que je remercie pour le prêt de photos tente de redonner vie au passé en menant des expérimentations notamment dans le domaine de la navigation fluviale. Abattage d'un pin en vue de construire une pirogue monoxyle
 
Abattage d'un pin
 
 L'association Koruc est présente sur la toile ici 🔗


Utilisation des bois de cervidés au cours des âges.

 

Paléolithique inférieur de - 2 Ma à - 300 000  BP.

Apparition des premiers outils taillés en Europe. Quelques rares découvertes en raison des problèmes posés par leur conservation attestent le travail de l'os.

Paléolithique moyen de - 300 000 à - 40 000  BP.

Quelques lissoirs et retouchoirs en os ont été mis au jour mais ne prouvent pas l'existence d'une véritable industrie osseuse.

Paléolithique supérieur - 40 000 à - 9600 BP.

 
Les silex durant cette période sont concurrencés par l'apparition d'autres matières premières ; les os, les bois de cervidés ou l'ivoire. Ces matières premières beaucoup plus tendres permettent la création de petits outils comme les aiguilles à chas. Les silex et les bois de cervidés sont associés pour la réalisation de haches ou d'herminettes. C'est d'ailleurs durant cette période qu'apparaissent les premières colles végétales. Les objets de parure créés à partir de matières animales, os, bois de cervidés, dents, coquillages se généralisent.
 

Mésolithique ou épipaléolithique   - 9600 à - 6000 BP.

 

Star Carr est un site mésolithique important situé près de Scarborough, Yorkshire du Nord en Angleterre. Il a été habité par une population de type chasseurs-cueilleurs. Les premières recherches à Star Carr ont été commencées en 1948 on y a trouvé des ramures de cerf troués. Chaque ramure resté attachée à une partie du crâne a été travaillée, allégée et trouée pour pouvoir être attachée au sommet du crâne comme une coiffe. Texte Librement inspiré de wikipedia



En ce début de période, les conditions climatiques évoluent, les rennes cèdent la place aux cerfs. L'outillage fait largement appel à l'os et aux bois de cervidés. Les objets fabriqués peuvent revêtir un certain prestige, ils sont souvent décorés de motifs géométriques, d'incisions, de chevrons, de pointillés. De nombreux harpons plats datant de cette période sont mis au jour. 


Néolithique - 6000 à - 2300 BP.

 
Les néolithiques de cette période utilisent les fibres végétales, les os, les bois de cervidés, les tendons, la corne, et les coquillages. la grande majorité des objets parvenus jusqu'à nous proviennent essentiellement de sites lacustres ou de sites fréquemment inondés. Le milieu humide privant les vestiges d'air de lumière les a préservés du pourrissement et a retardé leur disparition.


Fragments Outils bois cerf Mine silex
 
Photo extraite de : Article De Ivan Jadin et Colette Helene  🔗

 

Âge du bronze -2300 à - 800 BP


Âge du fer - 800 à -50 BP


Antiquité - 50 à 500

 
Peigne triangulaire et son étui en bois de cerf, IVe-Ve s. de notre ère, Obernai (Bas-Rhin), 2013.
Cet objet est orné sur les côtés de têtes de chevaux et en façade de divers motifs géométriques gravés. Il s'agit d'un modèle répandu autant en Germanie que dans les régions du nord de la Gaule aux IVe et Ve s. de notre ère. 
 


Moyen-Âge 500 à 1500

 
Les pièces d’échecs de Noyon dérivent de celles du jeu du Moyen-Orient. Elles sont au nombre de dix : deux rois, un fierce (= dame), un fou, deux cavaliers, deux rocs (= tours) et deux pions (fig. 5). Elles s’inscrivent dans la tradition des pièces abstraites
reproduites par les occidentaux après l’introduction du jeu dans la seconde moitié du Xe siècle en France. Seule la figuration des visages sur les deux rois et sur les deux cavaliers témoigne d’une évolution par rapport aux modèles arabes. Les pièces sont en bois de cerf - fig. 6. Elles sont taillées dans la perche (ou merrain), qui forme
la tige principale du bois, ou dans la pointe des andouillers. Dans les deux cas, la structure du bois se ressent à travers les objets avec un cœur de matière spongieuse entouré d’une enveloppe de tissu compact.

Revue archéologique de Picardie http://www.persee.fr/doc/pica_0752-5656_2009_sup_1_1_3382
 

Époque moderne 1500 à 1789

 
Poire à poudre en bois de cerf.

 
https://collections.louvre.fr/en/ark:/53355/cl010115341

Époque contemporaine 1789 à aujourd'hui

 



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2 commentaires:

  1. Très bel article, surtout par sa pédagogie simple et accessible pour un sujet souvent abordé que par des spécialistes.Pas facile de faire une synthèse parmi les milliers d'objets archéologiques retrouvés en fouilles.

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  2. Bonjour Christophe, merci pour votre sympathique commentaire. J'espère que mes lecteurs sauront, comme moi, apprécier votre travail d'historien d'expérimentateur et de tourneur .https://cpicod.blogspot.com/

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