Ce que mes yeux ont vu en novembre 2021.
B-2021- 035 Traces et indices des Castors européens
B-2021- 035 Traces et indices des Castors européens
Toutes les récoltes sont rentrées, devant ces champs vides, nos castors sont fort dépourvus. Fini les ripailles dans les champs de maïs installés trop près des cours d'eau, il s'agit de reprendre un régime alimentaire plus "conforme". Le menu du Castor européen comprend :
Le
castor est exclusivement végétarien. En été, il adapte sa nourriture à
l'offre du moment. En hiver, il devient le spécialiste de l'écorce de
saules. Sur le menu du castor figurent environ 300 espèces herbacées ou
ligneuses. Il se délecte de reines-des-prés, pattes d'ours, solidages du
Canada, mélilots blancs, renouées à feuille de patience, dents-de-lion
ou orties. Le castor apprécie tout particulièrement les tubercules
riches en amidon et les rhizomes d'iris, de massettes et de nénuphars. Comme
les terres agricoles s’étendent souvent, de nos jours, jusqu'au plus
près des cours d'eau, telles les cultures de betterave sucrière ou de
maïs, les castors s'y approvisionnent. Les dommages sont en règle
générale assez limités, car ils ne parcourent que les zones en lisière
de ces champs. En automne, le castor complète son menu par des fruits
tombés. Tout juste un kilo d’écorce par jour. En hiver, lorsque l’offre alimentaire se raréfie, le castor devient un grand mangeur d’écorce. Il s’alimente alors de préférence d’écorce et de bourgeons de saule ou d’autres essences de bois tendre. C’est pourquoi les traces de rongement sur les arbres sont nettement plus nombreuses en automne et en hiver. Les saules présentent l’avantage de former rapidement, après leur abattage, des rejets de souche et de constituer ainsi une nouvelle source de nourriture – en quelque sorte, un fast-food pour castors. À la saison froide, cet animal mange environ 900 g d’écorce par jour ; en été, il consomme 1,5 à 2 kg de graminées et d’herbes. Source : https://www.pronatura.ch/fr/dico-castor |
Les barrages construits par les castors comme nous l'avons dit dans notre dernier article [LIEN] servent, à maintenir l'entrée de leur gite sous l'eau, et leur permettent d'accéder à de nouvelles ressources alimentaires éloignées du cours d'eau en temps normal. C'est un peu le cas ici.
Le mini reportage comprend :
- des vues du barrage ;
- des photographies d'arbres en passe d'être abattus ;
- des gros plan des rongements avec les traces de dents, bien visibles, de nos compères ;
- des crottes de castor dont l'observation n'est pas toujours aisée.
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Bonsoir Jean-Paul c'est toujours un bonheur et une joie de voir tes images toujours aussi instructives ... Amitié ludo
RépondreSupprimerBonsoir Ludovic c'est également un plaisir de lire tes commentaires amitiés à toi aussi Jipé
RépondreSupprimerJ'ai trouvé un saule abbatu par un castor dans la vallée de l'Indre le 24 janvier 2022
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