2021 013 Collision drone avec les oiseaux
2021 013 Collision drone avec les oiseaux
Les drones : sources de fort dérangement pour la faune sauvage
Nous sommes tous restés ébahis devant une vidéo de paysages naturels vus du ciel, dans laquelle on voit courir des animaux sauvages ou voler des grands oiseaux, sur fond de musique envoûtante. Pourtant, y adhérer sans condition serait méconnaître grandement les impacts que peuvent avoir ces technologies sur la petite et la grande faune de nos vallées tout autant que sur la tranquillité de nos espaces naturels. Concrètement, malgré sa petite taille et les efforts des constructeurs, l’usage des drones est aujourd’hui une nouvelle source de dérangement de la faune : le bruit est le principal facteur de nuisance, même si l’objet en lui même peut effrayer aussi les petits animaux à terre et les oiseaux.
Le drone est souvent perçu comme un prédateur. Il génère un stress intense et un comportement de fuite quasi immédiat ou des réactions d’attaque, notamment chez certains grands rapaces lorsque l’appareil s’approche trop de leur nid.
Le constat est donc une réelle perturbation des activités vitales quotidiennes des animaux (nourrissage, repos, reproduction, etc.) qui peut remettre en cause la capacité de (sur)vie des animaux, surtout en hiver et au printemps.
En pleine nature, toute dépense d’énergie ou comportement inhabituel des animaux peuvent en effet provoquer la mort des ces derniers, sans compter les risques d’abandon des jeunes ou des couvées.
Les drones : sources de dérangement des troupeaux
Les troupeaux de brebis ou de vaches qui sont présents dans les alpages peuvent eux aussi être perturbés par l’irruption de ces appareils. La portée de plus en plus lointaine permet aux pilotes de faire des images sans se présenter aux bergers et donc sans autorisation, ni, pour certains, le respect du travail de ces derniers.
Des pratiques intrusives pour les visiteurs
Parallèlement, pour bon nombre de personnes, la recherche du calme, des ambiances sonores naturelles et d’une certaine intimité sont des motifs de fréquentation des espaces naturels ; les drones viennent contrer ces aspirations par le caractère intrusif de leur déplacement et de leur mode de prise de vues.
Avec la démocratisation de l’accès aux drones de loisir, les principaux sites touristiques sont aujourd’hui soumis presque quotidiennement au «bourdonnement» des drones, ces derniers prenant parfois des images sans l’autorisation des personnes filmées.
Cette pratique va à l’encontre des attentes de la majorité des randonneurs qui viennent chercher dans le Parc national ressourcement, quiétude et ce caractère naturel et authentique qui fait la force des grands sites naturels de montagne.
Source : http://www.mercantour-parcnational.fr/fr/actualites/les-drones-de-loisir-en-coeur-de-parc-national
Note de la rédaction : Ce texte extrait d'un communiqué de presse du Parc national du Mercantour peut être transposé à tout l’hexagone !
🔺 Je place systématiquement les photographes filmant des animaux à l'aide de drone sur une liste noire.
- - - - o O o - - - -
xxxxxxxxxxxxxxxxx
Merci Jean-Paul. Ce sont des choses évidentes qu'il est malheureusement nécessaire de préciser.
RépondreSupprimerBonjour Jean-François merci pour votre commentaire. Bien à vous Jipé
SupprimerCoucou Jean-Paul, désolé depuis que j'ai vu certaines vidéos sur les drones et leur pilotage, avant je souhaitais en posséder un plus que tous au monde, mais beaucoup de choses mon font peur comment celle évoquées dans la vidéo de cet article les câbles électriques, les arbres, ... en plus la perturbation des troupeaux et les oiseaux, pour moi le ciel appartient à la faune aviaire et pas aux drones. Désolé d'être aussi agressif dans mon langage mais plus jamais je ne rêve de posséder un drones, il faut être un véritable pilote de chasse pour manipuler ce genre d'engin. Amicalement Ludo
RépondreSupprimerBonjour Ludovic, tout à fait d'accord avec tes propos, les restrictions, bien compréhensibles, attachées à l'emploi des drones font que beaucoup de personnes renoncent à s'en équiper. Tu as également raison sur le pilotage de ces engins si les petits ne nécessitent pas de formation mais une attention plus que soutenue, ce ne sont pas des jouets !,au delà de 500 grammes elle devient obligatoire !à bientôt amitiés jipé
SupprimerBonjour Jean-Paul. Comme pour toutes les techniques d'observation et de prise de vue de la faune, l'objectif doit être le 0 perturbation pour le milieu. Même s'il est quasi impossible à atteindre, chaque naturaliste ou chasseur photo doit tenter d'y parvenir. Et faire aussi un travail de conscience dans les zones fragiles : ma démarche est-elle judicieuse ? Une image supplémentaire d'un cerf ou d'une biche enhardée est-elle nécessaire ? La photo d'un rapace déjà faite dix fois cette année est-elle utile d'un point de vue naturaliste ? Quelle est la part egotique dans ma démarche ? Puis-je vraiment risquer de déranger durablement mon sujet pour satisfaire ma passion ? Autant de questions introspectives que je vois rarement chez les photographes/videastes pro ou amateurs. Dans les zones où le stress de la faune est important comme par exemple à Fontainebleau, il faut vraiment se poser ces questions et peut-être renoncer, parfois, à participer soi-même à ce stress. Idem évidemment pour l'utilisation des drones qui sont tout sauf respectueuse du milieu. YouTube est plein de séquences réalisés avec des drones qui le démontrent.
RépondreSupprimerBonjour Nicolas, merci pour votre commentaire en citant les professionnels (qui ont ouvert la voie à ces techniques) vous avez raison personne ne peut oublier les séquence d'envol de ces flamands roses sur les lacs africains ou ces troupeaux d'éléphants fuyant à vive allure l'aéronef du photographe, les plus grands noms s'y sont essayé et tout le monde s'est "ébaubi" devant tant de beauté ! cordialement à vous Jipé
Supprimer