2024 015
L' Argiope frelon et autres araignées
Présentation de l'araignée.
Suivant l'endroit, cette très jolie araignée, porte des noms différents : Argiope frelon, Épeire fasciée, Épeire frelon, , Argiope rayée ou Argiope fasciée.
Son nom latin Argiope bruennichi permet de lever des doutes ou d'inévitables confusions.
Son nom latin Argiope bruennichi permet de lever des doutes ou d'inévitables confusions.
Pourquoi utilise-t-on des noms latins ?
Pour communiquer et se faire comprendre, les hommes ont besoin de nommer ce qui les entoure, avec le développement des voyages lointains, il devenait également important d'être compris par tous les autres naturalistes. La langue latine (romaine) jouissant d'une aura internationale devint, tout naturellement, la langue universelle du savoir. C'est en 1735 que paraît à Leyde Systema naturæ un ouvrage de classification systématique des espèces.
Entièrement
rédigé en latin, Systema naturæ, paraît à Leyde en 1735 dans une
première édition, sous la forme d'un opuscule ne comprenant que onze
pages, dans lequel il expose sa méthode de classification de la nature.
Durant trente-cinq ans, elle sera constamment revue et augmentée,
bientôt répartie en trois tomes (un par règne). Les éditions
s’enrichissant au fur et à mesure des nouvelles espèces découvertes par
ses collaborateurs et des remaniements de sa classification. Si bien
qu'en 1770, la treizième édition atteignait les 3 000 pages. Pour
la sixième édition, publiée à Stockholm en 1748, le titre est
légèrement modifié en Systema naturæ sistens regna tria naturæ, in
classes et ordines, genera et species redacta tabulisque æneis
illustrata, mettant l'accent sur l'ampleur prise par les tables et les
illustrations, mais les éditions suivantes rétabliront le titre initial. On
oublie parfois qu'il s'agit d'une œuvre collective, notamment dans sa
partie descriptive. Si Linné est l'auteur du texte principal, il a
laissé à d'autres naturalistes le soin d’illustrer et d'identifier les
espèces. Source wikipedia |
L'Argiope bruennichi
Le premier terme "Argiope" désignerait son aspect très coloré, en grec argiope signifie visage d’argent, ou "qui a l’œil brillant" La deuxième partie du nom latin bruennichi rend hommage à Morten Thrane Brünnich zoologiste et minéralogiste danois
Le lecteur désirant en apprendre plus sur cet éminent naturaliste peut consulter les pages de wikipedia ici 🔗. Le lien suivant quant à lui explique pourquoi plantes et animaux portent des noms latins 🔗
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La toile de l'Argiope frelon ?
L'Argiope frelon vit principalement dans les milieux ouverts et ensoleillés de juin à octobre (L'Argiope frelon ne survit pas à l'hiver) . C'est donc dans ces milieux que vous aurez le plus de chance de croiser sa toile à l'architecture si particulière.
L'Argiope frelon Argiope bruennichi est une araignée orbitèle, c'est-à-dire qu'elle tisse une toile pratiquement circulaire pour capturer ses proies. Le piège est "tissé" en une heure approximativement, généralement à moins d'un mètre de hauteur.
👉 Bon à savoir : les fils constituant la toile de l'Argiope frelon ne sont pas gluants au centre, là où se tient l'animal (voir la suite de l'article consacré aux différentes toiles).
Le stabilimentum.
La particularité, dans la majorité des cas, de la toile est certainement « ce large ruban opaque disposé en zigzag à travers les rayons. C'est la marque de fabrique de l'Épeire. On dirait le paraphe d'un artiste signant, son ouvrage. Fecit une telle, semble dire l'aranéide en donnant le dernier coup de navette à sa toile. » (Jean-Henri FABRE, 1903, VIIIème Série, Chapitre 22.).
Ce large ruban de soie posé, ou plutôt tissé, sur une structure assez classique, par son architecture, rend la toile de l'Épeire fasciée si particulière, impossible de la confondre avec d'autres toiles.
On a écrit beaucoup de choses sur la présence de ce réseau dense de fils de soie, J.H. Fabre suggère qu'il est posé là afin de renforcer la toile, certains auteurs assurent que sa brillance particulière attire les insectes, d'autres évoquent le rôle joué par ce ruban opaque dans le camouflage de l'araignée. Les études sérieuses faisant défaut, ce stabilimentum, c'est le nom donné à ce réseau de fils, gardera son secret !
🔺Avertissement : toutes les toiles construites par Argiope bruennichi ne comportent pas obligatoirement un stabilimentum et de plus certains stabilimentum peuvent être radiaires, circulaires, ou circulo-radiaires !
Pour en apprendre plus sur les variations du stabilimentum voyez ce lien [ICI]
Les fils de soie
Toutes les araignées produisent de la soie à l'aide de plusieurs glandes appelées, glandes séricigènes. (suivant l'espèce, il peut y avoir de 3 à 8 glandes).
Chaque glande fabrique des soies particulières aux caractéristiques différentes ; l'araignée est capable de produire à la demande tel ou tel fil suivant l'utilisation qu'elle veut en faire.
⬥ fils de cheminement, servant par exemple aux déplacements ;
⬥ fils de soutien formant la structure de la toile, pouvant ou pas, être gluant ;
⬥ fils d'emmaillotage des proies ;
⬥ fils destinés aux cocons protégeant œufs et jeunes araignées (les cocons sont généralement confectionnés avec trois soies différentes) ;
⬥ fils gluants destinés à la capture des proies ;
⬥ fils de ballooning destinés à transporter de jeunes araignées.
Ce phénomène, très surprenant est décrit dans cet article de wikipedia ici [LIEN] et dans cette vidéo en anglais ici [LIEN]
Le ballonning c'est ça, des millions de fils d'araignées déposés dans les champs.
👉 Bon à savoir la soie est stockée sous forme liquide dans les glandes de l'abdomen.
Une fois produite la soie encore liquide passe par les filières situées à l'extrémité de l'abdomen ; c'est à la sortie des filières, au contact de l'air, qu'elle se solidifie en un "produit" flexible, élastique, hydrofuge (déperlant) et ultrarésistant qui peut alors être utilisé par l'araignée.
👉 Bon à savoir certaines
araignées recyclent les fils de leur ancienne toile en les consommant,
elles récupèrent ainsi de précieuses protéines qui leur serviront pour
fabriquer de nouveaux fils.
Les toiles
La diversité des toiles.
Les toiles des araignées tisseuses de toiles peuvent suivant l'espèce avoir une architecture et une forme différente.
Les toiles des araignées tisseuses de toiles peuvent suivant l'espèce avoir une architecture et une forme différente.
Citons les toiles :
⬥ en forme d'entonnoir ;
⬥ en forme de voûtes ou dômes ou hamac ;
⬥ en moquette ou en nappe ;
⬥ en réseau ou en désordre
⬥ rayonnées appelées également orbiculaires, circulaires.
👉 Bon à savoir L'Épeire fabrique une toile pratiquement circulaire.
Quelques toiles de types divers, révélées par la rosée
La toile est avant tout un piège.
Tendue au hasard la toile, pratiquement invisible, se révèle un redoutable piège pour les insectes qui ont le "malheur" de la rencontrer sur leur passage. L'araignée ne choisit par l'endroit où elle veut installer sa toile, pas plus qu'elle ne choisit les proies à capturer (contrairement à ce qu'écrit J.H Fabre voir encadré ci-dessous), son alimentation carnivore dépend donc du plus grand des hasards et de la faune présente à cet endroit, mais également de la possibilité pour notre piégeuse de maitriser sa proie.
Mais ce régime n'est pas particulier aux espèces à toile géométrique. Sans doute, selon que les endroits où les uns et les autres s'établissent sont fréquentés par tels Insectes plutôt que par d'autres, une certaine spécialisation s'établit. Mais cette spécialisation n'a rien de spécifique : si l'on déménage une Araignée établie sur un buisson fleuri où elle mange plus particulièrement des Insectes mellifères et qu'on l'installe dans des herbes, elle capturera et digérera parfaitement des Sauterelles ou des Coléoptères qui constituent plus spécialement le menu des Agélènes ou des Tégénaires champêtres. En somme, toutes les espèces d'Insectes se font occasionnellement prendre dans toutes les sortes de toiles. Ils sont partout acceptés avec empressement, pour autant que la force musculaire de la piégeuse suffise à maîtriser la résistance de la proie. La biologie de l'instinct Maurice Thomas Revue Philosophique de Louvain Année 1935 48 pp. 437-453 |
👉 Bon à savoir : les toiles ne sont bien visibles que lorsqu'elles sont couvertes de rosée, le reste de la journée le piège reste invisible aux proies éventuelles et aux naturalistes.
La capture et l'emmaillotage des proies.
Un insecte touchant la toile déclenche immédiatement des vibrations à l'ensemble de la structure.
Arrivée d'une proie sur la toile qui s'agite et alerte l'argiope ...
L'araignée quitte son poste pour procéder simultanément à l’anesthésie et à "l'emballage" ou plutôt à l'emmaillotage de la proie.
Approche prudente de l'araignée
Si la victime n'arrive pas à se dégager immédiatement après le choc avec la toile, il lui est très difficile une fois l’emmaillotage commencé de se dépêtrer des fils que l'araignée produit à la vitesse grand V.
J. H Fabre décrit assez bien la scène
|
Pour approfondir le sujet concernant la mise à mort et emmaillotage des proies cet article d' Étienne RIBAUD 1920 vous sera d'une grande aide. Lien [ICI]
Les filières de l'Argiope frelon en gros plan.
La mise à mort de la proie :
Une fois l'insecte englué par la toile, l'Argiope frelon procède, comme nous l'avons vu plus haut, à l’empaquetage de la victime, puis lui injecte un venin paralysant à l'aide des crochets situés au bout des chélicères.
Lorsque la proie ne bouge plus elle est transportée au centre de la toile pour y être consommée. Les chairs de la "victime" sont liquéfiées grâce au venin et aux sucs digestifs que régurgite notre compère.
Le tissage du nid de l'Argiope frelon.
Les argiopes ne survivent pas aux hivers.
Nous l'avons dit dans les paragraphes précédents les Argiopes frelon ne survivent pas à l'hiver, elles meurent bien avant.
- Mais alors, d'où viennent celles que nous pouvons observer à partir du mois de juin ?
Ce sont les jeunes individus ayant passé l'hiver dans un nid protecteur qui assurent la relève.
André Lequet, spécialiste reconnu du monde des insectes, a publié une vidéo où nous assistons à la "naissance" de jeunes argiopes sortant de leur nid douillet.
Le site d'André Lequet [LIEN]
Le nid de l'Argiope Argiope bruennichi .
Ce nid est un véritable chef d’œuvre d'ingénierie animale.
Schéma du cocon de l'Argiope bruennichi par A Tilquin.
A. TILQUIN Confection du cocon chez Argiope bruennichi 1938 Persée
Document dans son entièreté lien [ICI]
Fabre
a donné de son aspect extérieur une excellente description : « Comme
forme, c'est un aérostat renversé, du volume à peu près d'un œuf de
pigeon. Le haut s'atténue en col de poire, se tronque, et se couronne
d'une marge dentelée, dont les angles se prolongent par des amarres
fixant l'objet aux ramilles du voisinage. Le reste, gracieusement
ovoïde, descend d'aplomb au milieu de quelques fils qui donnent de la
stabilité. Le sommet s'excave en un cratère clôturé de feutre soyeux.
Partout ailleurs est l'enveloppe générale formée d'un satin blanc,
épais, dense, difficile à rompre... De la soie très brune, noire même,
déposée en larges rubans, en fuseaux, en capricieux méridiens orne dans
le haut, l'extérieur du ballon. » Parmi les fils qui relient le cocon
aux supports environnants, il faut distinguer : les « amarres » dont
parle Fabre et qui partent des dentelures : elles constituent, comme
nous le verrons, une partie du bâti suspenseur et sont de tout l'ouvrage
la première pièce construite ; et les fils « qui donnent de la
stabilité » et que nous appellerons fixateurs ; ils sont posés en
dernier lieu, après la confection du cocon ; leur extrémité proximale
aboutit non plus aux dentelures, mais à des points de l'enveloppe
elle-même distribués sur son hémisphère supérieur. L'enveloppe, qui
n'est pas blanche mais toujours jaunâtre, porte des bandes plus ou moins
verticales de soie très brune et même noire, les unes très denses, les,
autres filiformes, qui paraissent ne garnir que l'hémisphère supérieur :
à la loupe elles se révèlent comme des zigzags plus ou moins
grossièrement, entassés de soie effilochée imprégnée d'une substance
noire parfois très épaisse, et l'on s'aperçoit que sous forme d'un fil
peu visible elles descendent assez bas, traversant même le pôle
inférieur, pour remonter ensuite jusqu'au col : ce ne sont donc pas des
bandes discontinues plus ou moins parallèles, mais des boucles.
L'enveloppe proprement dite et le « disque » qui forme le fond du
cratère paraissent d'une seule pièce, car, si à la pince on saisit ce
disque, il est impossible de l'arracher selon ses propres contours ;
pourtant, il s'agit de deux pièces distinctes et construites à des
moments différents, comme le prouve, à défaut de l'observation du
comportement, l'examen de cocons dont l'enveloppe est inachevée. À vrai
dire le disque est d'abord une capsule, et c'est, après l'édification
du bâti suspenseur. le premier élément confectionné ; mais, quand
l'Argiope clôt son cocon, elle fixe les tissus de l'enveloppe d'une
manière tellement intime aux parois externes de la capsule que ces
parois paraissent alors appartenir à l'enveloppe, et que la capsule
prend l'aspect d'un disque. Fendons en croix longuement et largement le flanc de l'enveloppe, retroussons les quatre languettes et fixons-les par des épingles sur un support : d'abord l'enveloppe, qui est un papier assez épais jaune et glacé à l'extérieur, nous montre une face interne blanche et veloutée ; contre ce molleton, et remplissant l'intérieur du cocon, nous apercevons de la soie brun acajou, « non travaillée en tissu cette fois, mais gonflée en ouate extra-fine. C'est une moelleuse nuée, un édredon incomparable, comme n'en fournirait pas le poil follet du cygne». Saisissons un peu de cette nuée à la pince et tirons : nous pouvons ainsi l'extraire tout entière, car elle est un unique fil de soie plié en accordéon et disposé circulairement à l'intérieur de l'enveloppe ; si nous avons eu la chance de saisir le milieu de ce fil unique, l'enveloppe se vide avec la facilité et à la manière d'une pelote de ficelle dont on tire le bout intérieur. Quand l'opération est terminée, nous constatons que l'une des deux extrémités de ce fil unique tient au molleton de l'enveloppe et devient légèrement rousse puis blanche, et que l'autre, de couleur maintenant violacée, tient au sac à œufs que l'édredon entourait et masquait. Ce sac à œufs, qui occupe à peu près le centre de la sphère, est suspendu à la capsule dont j'ai parlé plus haut par l'intermédiaire d'un cylindre, que j'appellerai cylindre porte-œufs, et qui ressemble à une bourre sèche de cartouche de chasse. Il est formé de plusieurs couches de couleur et de consistance différentes : en allant de haut en bas, nous trouvons, sous la capsule, qui est en papier jaunâtre à l'extérieur, blanc à l'intérieur, une première couche blanche de soie molle ; puis une couche de soie rêche et rousse ; puis une couche de soie rêche et brune, de même couleur que l'édredon et dont le diamètre est légèrement supérieur à celui des autres couches ; enfin un confetti de papier violacé qui adhère à la couche précédente par des agrafes, violacées elles aussi, nettement visibles sur les côtés du cylindre. L'ensemble de ces couches très élastiques et compressibles mesure à l'état normal de 7 à 10 %. Quant au sac à œufs, c'est un « sachet cylindrique, rond au bout inférieur, tronqué au bout supérieur » ; il est en étoffe violacée et s'abouche au confetti, auquel il n'est lié que par un seul fil ; malgré cette indépendance, le sac, qui est gonflé d'œufs très étroitement tassés, fait visuellement corps avec le confetti qui est si l'on veut son couvercle ; mais, pour l'en détacher, il suffit d'exercer une légère pression sur. le sac. L'adhérence du sac et du couvercle ne peut être qu'indirecte : le sac tient aux œufs, qui tiennent au couvercle. Fabrication du cocon. Cette structure du cocon de l'Argiope rappelle celle d'une bouteille thermogène : un petit récipient, le sac à œufs, est enfermé dans un récipient plus grand, l'enveloppe ; entre les deux, l'édredon de soie brune correspond à la substance isolante de la bouteille. Ajoutons que les deux récipients sont fermés par le même bouchon. Que cette analogie de structure ne conduise pas à croire à une identité de fonction ni surtout à une identité de confection. Car l'industrie animale obéit à une logique qui n'est pas la logique humaine. Simplifions le problème : supposons qu'on nous demande de mettre des pois en bouteille en exigeant que nous fabriquions bouteille et bouchon. Il est certain que nous commencerons par faire la bouteille, peut-être aussi le bouchon, puis nous introduirons les pois dans notre récipient et nous le fermerons. L'Argiope procède d'une manière très différente : elle fabrique le bouchon d'abord, puis colle dessous les œufs agglomérés entre eux, enfin coule la bouteille autour des œufs. Semblablement, elle entoure ce récipient intérieur d'une couche de soie brune et ce n'est qu'en dernier lieu qu'elle confectionne l'enveloppe. Plus précisément voici quelle est la succession des opérations : l'Argiope édifie d'abord un bâti de suspension sous lequel elle façonne la capsule, puis la capsule s'allonge en cylindre ; quand le cylindre est muni de son confetti violacé, la ponte a lieu ; immédiatement après la ponte, le sac à œufs est confectionné, puis c'est le tour de l'édredon, enfin de l'enveloppe et de ses ornements ; après quoi l'Araignée fixe son cocon aux herbes du voisinage. Je vais décrire la suite de ces opérations, mais auparavant donner quelques renseignements sur le comportement de l'Argiope durant les quelques jours qui précèdent la ponte et la confection du cocon. FABRE laisse entendre que l'édredon protège les œufs contre les rudesses de l'hiver. Mais dès novembre les œufs sont éclos et les petites Araignées répandues dans la bourre brune. J'ai conservé les expressions de Fabre « édredon J), « ornements », mais je n'accorde à ces mots qu'une valeur descriptive. |
Pour terminer cet article je tiens à vous présenter l'excellent travail de Jan van Duinen qui à réalisé cet étonnant et précieux reportage sur la ponte de l'Argiope bruennichi . Monsieur Jan van Duinen a bien voulu mettre à ma disposition ces deux photographies, qu'il en soit remercié.
Le reportage complet intitulé : Tissage de cocon et ponte de l'Argiope bruennichi de Jan van Duinen. Le lien [ICI]
Attention polémique.
🔺Les lignes qui suivent ne vont très certainement pas plaire aux thuriféraires de Jean-Henri Fabre. Ce reportage et d'autres observations des plus rigoureuses au cours des décennies passées concernant l'Argiope bruennichi ne remettent absolument pas en cause l’œuvre immense de Jean-Henri Fabre, mais suggèrent peut-être que notre "naturaliste national" a sans doute pris quelques libertés avec la réalité scientifique dans le cas précis qui nous occupe aujourd'hui.
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