(2023 01 ) Comment fabriquer une marmitte norvégienne ? Économie énergie - Cuisson économique - Pénurie - Gaz - Électricité -


 


Comment fabriquer une Marmite Norvégienne.


Faire des économies d'énergie avec un bricolage rudimentaire est-ce possible ? 
 

Avec cet appareil, dénommé marmite norvégienne, la consommation d'énergie peut être divisée par deux ou trois !


Une actualité brûlante.

Avec les coûts prohibitifs de l'énergie, les économies semblent revenir au goût du jour.
Les articles de presse, les réseaux sociaux, et les mercantiles de tout poil s’emparent de la marmite norvégienne pour nous vendre, marmites, guides et conseils qui ne sont, bien souvent, que des compilations d'articles puisés sur la toile.

La marmite norvégienne fait le buzz elle est à la pointe de la mode (sourire)


C'est quoi une marmite norvégienne ?

La marmite norvégienne, également appelée la sans feu, braisière française, cuisinière sans feu, cuisinière à isolation, appareil d’auto-cuisson, auto-bouilleur, est un dispositif assez simple permettant de continuer une cuisson alors que la source d’énergie ayant porté à ébullition les aliments qu’elle contient est éteinte depuis longtemps.


De quand date t-elle, d'où vient-elle ?

Certains auteurs affirment que son nom prouve qu’elle nous vient des pays nordiques et plus particulièrement de Norvège . Il n’en est rien. Peut-être se souviennent-ils de l’exposition universelle de 1867 où fût présenté par la Norvège un modèle de marmite ?
Connu  depuis fort longtemps ce mode de cuisson n’est pas né en Norvège. La marmite telle que nous la connaissons a très certainement été améliorée et peut-être remise au goût du jour dans les pays nordiques, mais elle n'est pas née là bas.
Le principe de cuisson sans flamme était utilisé semble -t-il par les membres d’une religion monothéiste, il y a plus d’un millier d’année.
La cuisson en fosse  pratiquée, encore de nos jours, dans le Proche-Orient pourrait bien être, elle aussi, à l’origine de ce type de cuisson.
Comment est-elle née ? À vrai dire, personne ne le sait, ce qui est certain, c’est que le manque de combustible, sa rareté, son prix ont très certainement influencé sa remise périodique au goût du jour.
Les rationnements imposés durant les grands conflits, première et deuxième guerre mondiale ont sans aucun doute favorisé son expansion. Des ouvrages consacrés à la marmite sont alors édités, les instituteurs et les congrégations religieuses sont mis à contribution pour favoriser la diffusion de cet appareil miracle capable de réduire, la consommation de gaz, de bois ou de charbon, par trois.


Les qualités de la marmite norvégienne.

Outre le fait qu’elle permet d’économiser les combustibles, elle rend les aliments plus savoureux, elle permet de les laisser plusieurs heures sans surveillance, et les garde au chaud tout autant.
Certains plats, notamment les viandes, ne supportent pas une cuisson supérieure au temps préconisé par la recette, au-delà, elles perdent goût et cohésion. Avec la marmite, il n’en est rien, un pot-au-feu, un ragoût, une blanquette, peuvent rester plusieurs heures dans la marmite sans que leur texture et leur goût ne  soient altérés. Quel que soit le temps passé dans une marmite norvégienne, les aliments ne sont jamais trop cuits !
Nul besoin de laisser en fonctionnement une hotte aspirante, la marmite norvégienne n’émet ni vapeurs, ni odeurs.
Comment fonctionne cette ingénieuse marmite ?
Le but de la marmite est d’isoler de l’air ambiant les aliments préalablement portés à ébullition.
La caisse garnie de matériau isolant (mauvais conducteur de la chaleur ou du froid) conserve une température très élevée permettant de poursuivre la cuisson des aliments. Comme il est dit plus haut, ce principe est connu depuis des temps immémoriaux et le temps n’est pas si loin où les fermières, nos arrières grands-mères, donc, plaçaient leur marmite sous l’édredon de la chambre avant de partir aux champs.


Construire une marmite norvégienne.

Trois éléments sont nécessaires : une marmite contenant les aliments, un coffre contenant la marmite et un corps isolant.
 
- le récipient est choisi dans la batterie de cuisine, il doit être muni de son couvercle, pour ma part, j’ai choisi une cocotte en fonte pour la cuisson des ragoûts, des blanquettes, de la choucroute ; un autocuiseur pour cuire les légumes de toutes sortes, et les viandes ; un fait-tout en inox destiné aux viandes bouillies et à de plus grosses quantités.
 
- le coffre peut être en bois, en carton voire en métal, ses dimensions sont fixées par le plus gros récipient que nous désirons y placer. Mon bricolage tient compte des dimensions du fait-tout en inox, il m’a servi à définir longueur, largeur et hauteur de la norvégienne. 
Ces dimensions sont majorées de 7 à 10 cm afin de pouvoir placer l’isolant.
Voici les récipients destinés à être utilisés dans ma norvégienne.
 
Une cocotte en fonte.
 
 
Un autocuiseur.
 
 
Un fait tout en inox.
 

Les variations sont possibles, de la simple casserole enveloppée dans une couverture, jusqu’à une caisse sophistiquée comme celle que je suis heureux de vous présenter aujourd’hui.
 
L'isolant.
Toute matière isolante peut être utilisée, sciure, copeaux de bois, fibre de bois, journaux, laine, ouate, duvet, plumes, foin, paille, et des matériaux d’isolation plus modernes en tenant compte de leur éventuelle toxicité.
Un film réflecteur peut venir compléter l’installation. Un simple film d'aluminium garnissant l’intérieur de la marmite joue ce rôle. 

En résumé
Nous devons agir sur les modes de dispersion de la chaleur qui sont :
🔺 la conduction ;
🔺 la convection ;
🔺 le rayonnement.


Améliorations techniques.

Certaines marmites, par le passé, sont améliorées par l'ajout sous le récipient (de nourriture) une  pierre de stéatite.


Wikipedia nous renseigne à propos de ce minéral :

La stéatite (de stéato « graisse », et ite « minéral », en référence à son toucher gras, soyeux) est une roche métamorphique très tendre, principalement composée de talc [...]. La stéatite a aussi été utilisée pour les becs (brûleurs) de lampes à acétylène, avec une embase en laiton, cuivre ou aluminium. Sa haute capacité calorifique en fait aussi un matériau intéressant pour certains fourneaux et poêles, diffusant la chaleur d'une manière idéale pour chauffer un logis.

Un peu d'histoire.

Voici un texte paru en 1880 faisant l’éloge de la marmite norvégienne.
Faire cuire les aliments en supprimant le combustible, cela peut paraître impossible. Et cependant rien n’est plus vrai et plus pratique, à l’aide de cet ustensile si précieux qu’il devrait, avec la cuisinière, occuper le premier rang parmi les objets les plus indispensables du ménage. Le principe de cette précieuse invention repose sur la concentration naturelle de la chaleur au moyen d’un seau en tôle, garni intérieurement d’un feutre épais, destiné à recevoir le vase de fer battu, de mesure prévue, dans lequel on a préparé les aliments. On peut, par ce procédé, faire cuire le pot-au-feu, les légumes, le ragoût, le rôti, et supprimer pour ainsi dire le charbon, puisqu'une demi-heure à peine de séjour sur le feu suffit pour amener le repas au degré d’ébullition nécessaire pour que la cuisson complète soit confiée à la marmite norvégienne. »  Cette description que j’abrège était indispensable pour comprendre les conséquences économiques. et morales auxquelles je me hâte d’arriver, et qui contiennent un des plus essentiels chapitres de l’éducation préparant à la vie de famille : la bonne distribution du temps. « Pour préparer le déjeuner du matin, il a fallu faire du feu, et ce feu finit souvent pas se consumer sans utilité ; c’est là que la ménagère montrera toute son activité, toute sa prévoyance ; elle préparera de suite le déjeuner de midi, le placera sur le feu qu’elle entretiendra quelque temps encore pour faire bouillir son repas, elle le placera dans sa fameuse marmite qui se chargera volontiers de la besogne. Tandis que le déjeuner se prépare, ne croyez pas que la ménagère néglige ses autres fonctions : elle veille sur ses enfants, fait quelques courses pour l’approvisionnement de la journée, s’occupe du blanchissage, du repassage, de l’entretien et de la confection des vêtements. » Mais voici le retour joyeux du mari et des enfants, et cette heure si souvent redoutée par la femme négligente pour des causes sans cesse renouvelées amenant l’irritation du mari, les pleurs des enfants, l’aigreur de la femme ; cette heure sera au contraire pour la femme soigneuse l’heure de la récompense : car elle recueillera en joie et en caresses ce qu’elle aura semé en travail et en activité. » A peine le modeste repas terminé, la mère aidée de ses enfants pourvoira au bon arrangement de la vaisselle, qui trouvera son lavage facile dans l’eau chaude que la complaisante marmite lui aura ménagée ; et après ce petit travail, elle pensera de suite à la préparation du dîner qu’elle confiera encore à son aide obligeante. Nous voici de nouveau tranquilles sur le repas du soir, chacun peut vaquer à ses occupations, et la ménagère pourra employer son après-midi tout entière, soit à l’entretien de la famille, soit à tout autre travail, dont le fruit sera un appoint précieux pour l’aisance commune. . . »
Cadet Félix. Lettres sur la pédagogie. Résumé du cours de l’hôtel de ville (Mairie du IIIe arrondissement). In: La revue pédagogique, tome 5, Janvier-Juin 1880. pp. 327-347; https://www.persee.fr /doc/revpe_2021-4111_1880_num_5_1_2383

Cet autre texte date de décembre 1916.
Une objection a été souvent faite au sujet de la possibilité d’amélioration de l’alimentation paysanne et je l’ai retrouvée à plusieurs reprises dans notre enquête actuelle : la ménagère, principalement à la belle saison, passe toute sa journée aux champs et, par conséquent, n’a pas le temps de préparer les aliments. Cette difficulté a été pleinement résolue dans la classe aisée à l’aide d’appareils connus sous différents noms : marmite norvégienne, auto-marmite, cuisine sans feu, le « Lidium français », etc.
La Directrice de l’École des Mères, à Paris Mme A. Moll-Weiss, a réalisé un appareil bien modeste qui rend la solution accessible aux gens du peuple (voir la Cuisine à bon marché, A. Colin). J’ai tenu à m’en rendre compte moi-même et je suis parvenu à établir, avec les moyens les plus primitifs, une marmite économique vraiment pratique. Cela consiste en une simple caissette d’emballage dont j’ai obturé les joints avec du feutre.  
Je l’ai entourée de paillassons de bouteilles et placée dans une deuxième caisse un peu plus grande, de manière à éviter toute déperdition de chaleur. Il suffit de préparer les mets, de les faire bouillir quelques minutes et de placer ensuite le récipient (une marmite dont le couvercle ferme bien, par exemple) dans cet appareil rudimentaire, de garnir les vides de l’intérieur avec du papier froissé et de recouvrir hermétiquement le tout.  
Lorsque la ménagère reviendra, au bout de quelques heures (j’en ai fait plusieurs fois l’expérience), la soupe ou le ragoût seront cuits à point, car la cuisson aura continué sans feu, ni surveillance dans d’excellentes conditions, Il est donc très aisé de construire soi-même un appareil à cuisson automatique et de le répandre autour de soi, de telle sorte que la ménagère puisse préparer son repas soit le soir, pour le trouver prêt le lendemain matin, avant le départ aux champs ; soit le matin, avant le départ, pour le consommer au retour, à midi ou même à la fin de la journée. Au reste, en prenant la précaution de placer au-dessous du récipient un disque métallique chauffé au feu (un des couvercles du poêle-cuisinière en usage dans toutes les familles), une température de quelques 80° pourrait être relevée dans le récipient au bout d’une dizaine d’heures.
Ici encore, il suffit donc de savoir et de vouloir, et je suis convaincu que cette innovation sera désormais introduite dans tous nos cours pratiques d’enseignement ménager pour passer ensuite dans les familles.
Tapie G. L’École et la Vie économique . In: La revue pédagogique, tome 69, Juillet-Décembre 1916. pp. 55-65;
https://www.persee.fr/doc/revpe_2021-4111_1916_num_69_2_7012


Celui-ci datant de 1917, donne des conseils de fabrication et des recettes toujours valables.
La  Marmite Norvégienne ou auto-bouilleur fait, en ce moment, le tour de la presse.
Ayez une marmite (ou récipient quelconque, sans queue), avec un couvercle fermant hermétiquement. D’autre part, choisissez une petite caisse en bois ou bon carton à chapeau, ayant environ 20 centimètres de largeur de plus que la marmite et 20 centimètres de plus en hauteur. Dans le fond de cette boîte, faites avec du papier découpé ou de la paille de bois ou du foin, un lit très tassé de cinq centimètres d'épaisseur.
Placez la marmite au milieu et bourrez l’espace libre entre elle et les côtés de la boîte avec également du papier, paille de bois ou foin. Retirez la marmite et fixez le bourrage au moyen d’une étoffe. Enfin, remplissez de papier découpé très tassé un coussin d’étoffe de la dimension de votre boite ; et voilà terminé l’instrument qu’on appelle un auto-cuiseur ou une « marmite norvégienne ».
Maintenant, mettez sur le feu pendant quelques instants seulement la marmite remplie des aliments que vous voulez cuire, avec les proportions ordinaires d’eau, sel et autres ingrédients.
Après quelques minutes, quand l'eau, par exemple, entre en ébullition, retirez la marmite du feu, placez-la très rapidement dans la boîte en la recouvrant aussitôt du coussin. Quelques heures après, viande et légumes seront cuits à point. Immense économie, et la ménagère peut le soir préparer la soupe du lendemain matin, ou le matin, le repas de midi. Ne jamais ouvrir, la boite avant le temps donné pour la cuisson. Tout serait manqué.
Voici du reste la durée de cuisson et de séjour dans l’appareil pour les aliments ci-dessous :
Viande bouillie : cuisson préalable minimum : 20 à 30 minutes ; séjour dans l’appareil, 3 à 4 heures
Bœuf rôti : cuisson préalable minimum : 20 à 30 minutes ; séjour dans l’appareil, 3 à 4 heures
Veau et porc rôti : cuisson préalable : 25 à 30 minutes ; appareil, 3 à 4 heures.
Ragoûts viandes en sauces : cuisson préalable : 20 à 30 minutes ; appareil : 2 à 3 heures.
Potages Knorr et Maggi : cuisson préalable : 5 minutes ; appareil : 2 à 3 heures.
Pommes de terre entières : cuisson préalable : 10 minutes ; appareil : 1 à 3 heures.
Pommes coupées en morceaux : cuisson préalable : 5 minutes ; appareil : 1 à 3 heures.
Pois, lentilles, haricots en grains : cuisson préalable : 25 min. ; appareil : 4 heures.
Châtaignes : cuisson préalable : 5 minutes ; appareil : 1 à 3 h.  
Poires et pommes sèches cuisson préalable : 30 minutes ; appareil :3 à 4 heures.
Cerises et prunes : cuisson préalable : 25 minutes ; appareil : 2 à 3 heures.
Fruits frais : cuisson préalable : 5 à 15 minutes ; appareil : 1 à 3 heures.
Choucroute : cuisson préalable : 25 minutes ; appareil ; 4 heures.
Raves, carottes, navets : cuisson préalable : 25 minutes ; appareil : 3 à 4 heures.
Choux : cuisson préalable : 15 minutes ; appareil : 1 à 3 heures.
Haricots verts, pois verts cuisson préalable : 20 minutes ; appareil : 2 à 3 heures.
Nouilles, macaroni : cuisson préalable : 2 minutes et demie ; appareil : 2 heures
Syndicat agricole des cantons de Jarnac, Segonzac & Châteauneuf (Charente). Auteur du texte. Bulletin du Syndicat agricole des cantons de Jarnac et de Segonzac (Charente) : organe des intérêts agricoles de ces cantons.... 1917-04-01


Conseils.

Avant la réalisation de notre marmite, passons en revue si vous le voulez bien quelques conseils.
 
Cuisson :
Les aliments sont mis à cuire dans le même récipient que celui qui sera placé dans la marmite norvégienne, il n’y a pas de transvasement donc pas de perte de chaleur.
Le récipient est rempli jusqu’à deux centimètres ou trois du bord supérieur, cette condition est primordiale ( tenir compte bien entendu de la hauteur atteinte par les liquides en ébullition), la "couche" d’air emprisonnée entre le dessus du liquide et le couvercle doit être la plus faible possible afin d’éviter là aussi des déperditions de chaleur.
Dans le cas d’un ragoût de viande, le liquide n’atteint pas, bien entendu, la hauteur préconisée ci-dessus sous peine d’avoir une sauce ressemblant à un bouillon !
 
Ce que nous devons éviter : poursuivre dans la marmite norvégienne une cuisson à la « vapeur » commencée dans un autocuiseur. Peu d’eau dans l’autocuiseur, aliments dans leur panier, grande couche d’air, échec assuré !
Une fois arrivé à température, l’ébullition et la cuisson commencent, il convient de poursuivre cette cuisson quelque temps encore, consulter les temps de cuisson indiqués au chapitre précédent.
Exemple : ragoûts viandes en sauces : cuisson préalable : 20 à 30 minutes ; appareil : 2 à 3 heures.
🔺 En arrêtant immédiatement la cuisson, comme il est parfois conseillé par certains auteurs, la cuisson serait incomplète.

Transfert du récipient vers la marmite norvégienne.
Le transfert doit être le plus rapide afin d’éviter les déperditions de chaleur. Placer la marmite norvégienne dans un endroit où il n’y aura pas lieu de faire des contorsions pour y placer la casserole bouillante.

Fermeture de la norvégienne.
Une fois à l’intérieur, le plat est recouvert avec la couverture, tous les interstices, où pourrait stationner de l’air, sont remplis avec la couverture, tout cela se fait rapidement, avant de refermer le couvercle. Le temps d’attente est décompté à partir de ce moment (tenir compte des temps affichés plus haut) dans notre exemple le temps est de 2 à 3 heures. 
À partir de ce moment la marmite ne doit plus être ouverte sous peine de perte de chaleur.

Le repas.
Une fois le temps écoulé, les aliments sont servis et consommés sans qu’il soit besoin de les réchauffer.
Bon à savoir : pour des cuissons très longues de viandes coriaces par exemple, il est possible d’interrompre la mise en norvégienne puis de porter à nouveau à ébullition les aliments avant de les replacer pour une nouvelle période en norvégienne.
Après chaque cuisson.
La marmite est laissée ouverte pour l’aérer, la couverture est elle aussi mis au grand air. Si de malencontreuses taches étaient découvertes sur la couverture, celle-ci seraient immédiatement lavées.

 

En guise de conclusion.

Nous voici arrivés, Chers lecteurs, au terme de cet article consacré à la marmite norvégienne, vous l’aurez compris, les temps d’ébullition et les temps d’attente en marmite sont donnés à titre indicatif, il convient que chaque cuisinier adapte ces temps à ses expériences personnelles. Retenons ceci, un repas préparé à l’aide de la marmite norvégienne doit se faire en tenant compte des délais beaucoup plus longs qu’avec un moyen de chauffage classique gaz, électricité ou bois.
Un repas consistant, par exemple, en un bourguignon, se préparera pratiquement, si nous tenons compte du tableau ci-dessus, approximativement 4 heures avant l’heure du repas c’est-à-dire dès huit heures pour être servi à 12 heures !
Astuce.
Cela peut vous paraître trop long, rassurer-vous, il existe une astuce consistant à augmenter le temps de cuisson  (et la consommation d’énergie) pour réduire le temps passé dans la norvégienne !

La construction de la marmite.

Nous venons de démontrer l’utilité, en ces temps troublés (janvier 2023), de la marmite norvégienne, voyons maintenant comment la construire.
Ce chapitre ne concerne que les personnes désirant s’investir vraiment dans ce type de cuisson, pour les autres, une simple boîte à chapeau, comme il est suggéré dans les articles tirés de la presse ancienne suffira largement comme première expérience.
Pour ma part je suis absolument convaincu de son utilité c’est pour cette raison que j’ai construit cette jolie marmite norvégienne !
 



Matériels nécessaires.

Les fournitures nécessaires consistent en contreplaqué intérieur de 3 et 8 millimètres, du polystyrène expansé (choix personnel) deux poignées de transport, une sangle en cuir, une baguette d’angle, des pointes, des vis à bois, des pochoirs (réalisation personnelle) de la peinture à l’eau.


Plans.

Les plans sont fournis à titre indicatif (rappel les dimensions dépendent de la plus grosse casserole).



 

 Un album photo vous décrit étape par étape la réalisation de ma marmite norvégienne, baptisée La Norvégienne.
 

 
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2 commentaires:

  1. Merci Jean-Paul pour cet article passionnant et utile, comme tous ceux que vous élaborez. Claude-Clément Perrot

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  2. Bonsoir Claude-Clément, merci pour votre très aimable commentaire. Jean-Paul

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