Haro sur les épicéas vosgiens.

   2019 10 13 Article 085   

La ligne bleue des Vosges vire au jaune

 

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Réputée pour ses peuplements d'épicéas, la forêt vosgienne est bien mal en point. Il suffit de parcourir l'ensemble du massif Vosgien pour constater que ce phénomène prend, au fil des années, une ampleur exceptionnelle. 

Que se passe-t-il dans les forêts de mon enfance ?

 

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Petit foyer (ancien) d'attaque de scolytes révélé par ces arbres roussis

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Foyer (ancien) d'attaque de scolytes révélé par ces arbres roussis


Inutile de sortir d'une école de sylviculture pour constater que quelque chose ne fonctionne plus dans les écosystèmes forestiers. Des arbres, qui hier encore étaient verts, passent à une couleur jaune citron très prononcée. Dans tel secteur, ce ne sont parfois que quelques taches isolées au milieu d'un océan vert tandis que dans d'autres endroits l'étendue des dégâts est beaucoup plus importante.

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Forêt dévastée par les attaques de scolytes
 
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Forêt dévastée par les attaques de scolytes tronc typique
 
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Forêt dévastée par les attaques de scolytes
 
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Forêt dévastée par les attaques de scolytes
 
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Forêt dévastée par les attaques de scolytes
 
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Forêt dévastée par les attaques de scolytes

Une fois sur place il faut se rendre à l'évidence le désastre est total pour le forestier, des arbres écorcés, attaqués de toutes parts par les "ravageurs", troncs brisés, enchevêtrés les uns aux autres formant des abattis comme la forêt en a connu durant la première guerre mondiale, une fois à terre les arbres dépérissants sont attaqués par d'autres insectes xylophages. Ces bois morts remplis d'insectes et de larves font, bien entendu, le bonheur des picidés, mais pour l'exploitant, c'est une autre histoire.

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Pic noir très friand d'insectes xylophages

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Le Pic épeiche se nourrit lui aussi d'insectes xylophages

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Le Pic vert chasse les insectes au sol mais également sur les arbres
Cassenoix moucheté Nucifraga caryocatactes
Le Cassenoix moucheté Nucifraga caryocatactes est d’après mes observations un fin connaisseur des scolytes et un fin gourmet.

Comment en sommes-nous arrivés là

 
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La rousseur de ces épicéas indique une attaque ancienne

 

Le manque d'eau

 

Les canicules à répétition sont très spectaculaires, mais ne provoquent pas de  traumatismes durables. Ce qui est plus insidieux et plus stressant pour les arbres est sans nul doute le manque chronique de précipitations et une sécheresse accentuée des sols. Les grosses vagues de chaleur, sans aucune précipitation, deviennent trop fréquentes pour que les végétaux puissent survivre et encore moins s'adapter.
Un stress hydrique prolongé provoque chez les arbres une embolie gazeuse et leur mort prématurée. Un phénomène de cavitation égal ou supérieur à 80 % signe l'arrêt de mort de l'arbre.

 

Météo France distingue trois types de sécheresse

 

La sécheresse météorologique correspond à un déficit prolongé de précipitations.
La sécheresse agricole se caractérise par un déficit en eau des sols superficiels (entre 1 et 2 m de profondeur), suffisant pour altérer le bon développement de la végétation. Elle dépend des précipitations et de l'évapotranspiration des plantes. Cette notion tient compte de l'évaporation des sols et de la transpiration des plantes (l'eau puisée par les racines est évaporée au niveau des feuilles). La sécheresse agricole est donc sensible aux précipitations, à l'humidité et à la température de l'air, au vent mais aussi à la nature des plantes et des sols.
La sécheresse hydrologique se manifeste enfin lorsque les lacs, rivières ou nappes souterraines montrent des niveaux anormalement bas. Elle dépend des précipitations mais aussi de l'état du sol influant sur le ruissellement et l'infiltration. Le réseau hydrographique détermine les temps de réponse aux déficits de précipitations observés sur différentes périodes.

 

 

Des arbres affaiblis victimes des insectes xylophages

 

En temps normal, les arbres sont plus ou moins aptes à se défendre face aux "agressions" des insectes xylophages.
Mélangés à d'autres essences forestières, ils ont moins de chance de "contaminer" leurs semblables. Une maladie ou une "attaque" d'insectes a elle aussi moins de chance de se propager à l'ensemble des arbres d'une même espèce si ceux-ci sont relativement éloignés les uns des autres.

 

 

Actuellement, les conditions sont réunies pour provoquer une hécatombe

 

- Les arbres sont affaiblis par la sécheresse ;
- les insectes bénéficient de conditions météorologiques très favorables pour se reproduire sur plusieurs générations en un court laps de temps ;
- des forêts entières sont peuplées d'une seule et même espèce comme des champs de poireaux.

"L'attaque" des scolytes est foudroyante et incontrôlable.
 Une plantation de pins ou d'épicéas est 10 à 50 fois plus réceptive aux attaques parasitaires. J.M. COUDERC 1988


Les scolytes en France Foyers d'infection

 

 

Les insectes xylophages

 

Un xylophage est un organisme vivant dont le régime alimentaire est composé principalement d'aubier, mais aussi de "bois parfait" (Duramen). Ces animaux, à l'état larvaire ou adulte, mangent les branches, les troncs ou les racines des arbres morts ou vivants. Les saproxylophages ne consomment que le bois en décomposition (arbre mort). Les pyrophiles recherchent le bois brûlé par les incendies de forêts (longicorne noir en Amérique du Nord par exemple).Les insectes dits xylophages, pour la plupart (voir Termitidae), ne peuvent digérer seuls la cellulose et/ou la lignine ; la présence (soit dans le substrat, soit dans leur tube digestif ou dans le bois) de champignons ou de bactéries symbiotes est indispensable à l'assimilation du bois par les xylophages. Ces espèces contribuent au cycle du carbone, à la qualité du sol forestier, à la résilience écologique et à la régénération naturelle des forêts. Selon la FAO, le réchauffement climatique peut cependant être une source de pullulations anormales d'insectes xylophages. Source wikipedia 

 

Les scolytes

 

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Quelques millimètres seulement pour ce ravageur de forêts. Le Scolyte typographe



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Scolyte typographe


Les scolytes sont de petits insectes xylophages, qui "mangent" du bois, ils sont qualifiés (puisqu'ils s'attaquent aux intérêts des Hommes !) de ravageurs ou new-langue oblige, de "bio-agresseur" ! Les arbres en état de stress émettent des hormones détectables par ces insectes (friands de bois malades) qui n'ont aucun mal à les localiser pour venir y pondre. Arrivés sur place, ils émettent des phéromones d'agrégation (F Lieutier et J Levieux INRA 1985) attirant d'autres congénères. Leurs larves une fois développées vont creuser des galeries sous l'écorce et se nourrir du bois tendre du liber. Privé de sève l'arbre déjà affaibli par le manque d'eau meurt rapidement. 

 

 

Déroulement d'une infestation


L'insecte, une fois posé sur l'arbre hôte, creuse une galerie se dirigeant vers le cœur de l'arbre. Après un laps de temps plus ou moins long, il touche une couche vitale de l'arbre, le cambium



Où se situe le cambium ?

Le cambium est une fine couche pratiquement invisible à l’œil nu qui chaque année fabrique le bois, les cernes de croissance observables lors de la coupe d'un arbre proviennent tous de cette fabrique de bois. Nous nous rendons compte du drame qui risque de se jouer si d'aventure cette couche est attaquée par les insectes ! 
Particulièrement fragile, le cambium, est hélas choisi par les scolytes pour se nourrir et creuser leurs galeries. Le mâle arrivé le premier sur les lieux, creuse une chambre nuptiale où il s'accouple avec deux femelles (voir plus ?). Après l'accouplement, elles commencent aussitôt à forer deux galeries généralement opposées. Durant leur progression elles déposent à intervalles réguliers des œufs qu'elles protègent d'une fine couche de sciure provenant de leur travaux de forage. Plus d'une cinquantaine d’œufs est ainsi déposée, par chaque femelle, de part et d'autre de la galerie principale.


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Sous l'écorce les galeries et la vieille sciure produite lors percement des galeries

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Un scolyte typographe Ips tipographus et de nombreuses galeries

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Galeries typiques du scolyte typographe Ips tipographus


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Attaque ancienne de Scolyte typographe

Après leur éclosion, les larves entreprennent, elles aussi, le creusement de galeries dans l'écorce et le cambium dont elles se nourrissent. La taille des galeries augmente au fur et à mesure qu'augmente la taille des larves. Arrivés à un certain stade de développement, leur progression cesse, les larves se métamorphosent. La métamorphose correspond à une nouvelle vie du scolyte. Cette copie conforme de ses "parents" creuse l'écorce, quitte l'arbre où il est né pour "infester" de nouvelles "victimes".

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Trous de sortie des jeunes Scolytes

L'arbre, déjà affaibli par le manque d'eau, privé d'une grande partie de son cambium et plus grave encore, de la couche d'écorce transportant la sève nourricière, le phloème, meurt rapidement privé d'eau et de sève élaborée.

 

 

Un peu d'histoire

 

De tous les ennemis de la forêt, les insectes xylophages sont certainement les  plus dangereux car la réussite de leur attaque entraîne nécessairement la mort de tout ou partie du sujet atteint. Peu néfaste en temps normal, ils peuvent prendre, à la faveur de circonstances particulières, un développement inquiétant et provoquer de graves dommages. Il en est pour s'en convaincre, que de rappeler les catastrophes les plus récentes survenue en Europe : plus de 200.000 hectares ravagés dans les Landes de 1945 à 1949, près de 800.000 m3 de bois détruits en Haute Forêt Noire entre 1944 et 1949 et de 900.000 m3 endommagés dans le même temps dans la région du Lac de Constance, plus de 15.000 m3 en 1951 dans le Morvan, de 120.000 hectares détruits dans le Var de 1957 à 1972, plusieurs dizaines de milliers d'hectares ravagés dans le sud de l'Espagne depuis 1970 etc.
Retrouver l'intégralité de l'article ici.
http://www.insectes.org/opie/pdf/993_pagesdynadocs4b4c3addd719d.pdf

 

 

Une sylviculture approximative

 

Forêt monospécifique équienne de peupliers


Aujourd'hui alors que la catastrophe est imminente, des voix s'élèvent pour dénoncer "une mauvaise" gestion de la forêt. Ce fâcheux retour de bâton est la réponse d'une nature malmenée depuis de décennies.


Paysage fréquent dans les Vosges, la coupe à blanc-étoc, la plus mauvaise gestion pouvant exister

Il suffit de parcourir ces forêts mono spécifiques, ces coupes à blanc-étoc pour comprendre que cette artificialisation des forêts leur fait courir un grand risque face aux événements naturels et aux attaques des "ravageurs" du bois.
Mais, me direz-vous : Y aurait-il autant de dégâts, face à ces sécheresses, dans des forêts traitées de façon plus naturelle ?.
Bien entendu, la mort des forêts aurait lieu, mais de façon moins brutale qu'elle ne va l'être.
Certains spécialistes (?) estiment que dans 20 ans les épicéas (pour ne citer que ces arbres) auront disparu de l'Est de la France (et probablement d'autres régions).


Une jolie forêt d'épicéa suivant les critères du Fond Forestier National

 

Une vraie forêt c'est quoi ?

 

Forêt de Białowieża Pologne une vraie forêt.

 

Forêts ou plantations d'arbres ? Jean-Marie Couderc

Des façons culturales de plus en plus proches des façons agricoles.
Chacun a noté l'aspect de plus en plus para-agricole de la sylviculture dite moderne, en fait de plus en plus soumise aux lois du marché. Ses traits caractéristiques sont :

- la monoculture: qui comporte des risques vis-à-vis des sols, des maladies, des microclimats (certains points de la forêt sont très gélifs et ne conviennent pas à toutes les essences; certaines pentes produisent bien, d'autres mal). L'uniformité est fort éloignée de la notion de forêt équilibrée.
-la coupe rase: on connaît les problèmes posés par la remontée de la planche d'eau dans les sols argileux, et les tassements lors des passages d'engins. Sa logique conduit à l'emploi du bulldozer et donc aux andains (zone de non production, et refuge des ennemis de l'arbre), et aux labours par des engins de 80 CV et plus, lourds, qui créent des semelles de labour et asphyxient le sol. On peut lire dans certains sols limoneux (en forêt de Mormal par exemple), l'histoire des  débardages, et on y voit même l'empreinte des sabots des chevaux de débardage. 
-la fertilisation : depuis 20 ans, on a introduit N.P.K. avec succès dans les Landes de Gascogne. Cela a été inspiré par les résultats des fertilisations agricoles mais on a, depuis, quelque peu freiné. [...] 
L'éloignement croissant des schémas naturels Alors que tous les manuels de sylviculture demandent au sylviculteur d'observer le fonctionnement de ses peuplements naturels et d'en tirer la leçon, on passe progressivement de sylvosystèmes naturels à des forêts où l'écosystème (et non plus les seules espèces) est de plus en plus sous la dépendance de l'homme. La loi du marché transforme les bonnes paroles des manuels en lettre morte, et pèse de plus en plus sur le milieu. Le sylvosystème traditionnel convertit gratuitement, ou au prix d'investissements énergétiques légers, l'énergie solaire en énergie chimique et en arbres. L'écosystème, quoique tronqué, ne produit pas seulement le bois: il reste les petits bois et les feuilles, mais ce schéma est perturbé avec la monoculture de résineux. En effet, ou bien les houppiers et les branches laissés dans le sol ne se dégradent pas, du fait de la remontée de la planche d'eau liée à la coupe à blanc (sols argilo-sableux de Touraine), ou bien incendiés, ils sont perdus pour le sol du fait de la dispersion des cendres par le vent ou les eaux.
Découvrez la suite de ce texte [ICI]
https://www.persee.fr/docAsPDF/bagf_0004-5322_1988_num_65_3_1435.pdf

 

 

L'artificialisation des forêts ne date pas d'aujourd'hui

 

 Ainsi, dès 1828, le professeur de sylviculture allemand von Cotta déclarait  que  "...comme  les  espèces  d'arbres  n'utilisent  pas  les  ressources  de  la  même  manière,  la  croissance est plus vive dans les peuplements mélangés et ni les insectes ni les tempêtes ne peuvent y faire autant de dégâts, de sorte qu'une plus grande diversité de produits forestiers est disponible pour satisfaire  aux  diverses  demandes"  (traduit  de  Scherer-Lorenzen  et  al.,  2005).  Barthod  (1994)  citait  de  nombreux  autres  précis  de  sylviculture  du  19ème  et  20ème  siècles  qui  affirment  généralement  qu'il  faut  donner la préférence aux peuplements mélangés pour réduire les dégâts d'insectes. De même Gibson et  Jones  (1977),  Watt  (1992),  Landmann  (1998),  Wainhouse  (2005)  rapportaient  de  nombreux  exemples de problèmes sanitaires importants dans les forêts pures. Plus récemment une gigantesque pullulation   du   scolyte   Dendroctonus   ponderosae   a   frappé   les   forêts   de   Colombie   britannique,   majoritairement  composées  de  Pin  contorta,  détruisant  un  milliard  de  m3  de  bois  en  l'espace  d'une  dizaine d'années. Ces auteurs indiquent cependant qu'il est difficile de séparer l'effet de la simplification de  la  composition  en  essences  forestières  d'autres  effets  comme  l'intensification  des  pratiques  sylvicoles, le recours à des espèces exotiques, les mauvais choix stationnels, etc
Retrouvez l'intégralité du document [ICI]
https://www6.inra.fr/ciag/content/download/5506/42142/file/Vol41-5-Jactel.pdf

 

Les solutions ?

 

Les solutions proposées, par ceux qui ont indirectement provoqué cette catastrophe, ne changeront rien.
- Planter des essences adaptées aux sécheresses (À condition qu'ils résistent au froid ! NDLR) ;
- Ne plus faire de peuplement équiens (de même âge) et monospécifiques (une seule essence) ;
- Éclaircir les coupes ;
- Couper les arbres plus tôt ;
- etc etc.
Comme nous pouvons le lire dans la presse spécialisée et sur la toile, il s'agit avant tout de sauver des revenus, ou des placements financiers, mais pas de sauver la nature ou de pérenniser les milieux naturels.

Je cite Jean Claude Génot Écologiquement Correct ou Protection Contre Nature Éditions Édisud) 
"généralement quand des aménageurs tentent de recréer la nature, c'est avec les mêmes outils avec les lesquelles ils l'ont détruite"

 

 

Les "marchands de planches" ne doutent de rien !

 

Citation : "Même si le changement climatique va influer sur la gestion forestière, de nombreuses adaptations sont possibles pour conserver des forêts de production viables, sources de valeur refuge, de croissance, de rentabilité et donc de placement patrimonial".

 

Alors on fait quoi ?

 

Devant l'urgence climatique il y a de fortes chances pour que les remèdes miracle proposés ne puissent jamais être mis en œuvre. Si les prévisions du GIEC et des experts français du climat se révèlent justes (je souhaite ardemment qu'ils se trompent) il y a fort à craindre que toutes les forêts que nous connaissons soient rayées purement et simplement de la surface du globe.

 

Comment ne pas être angoissé face à ce qui semble inéluctable ?

 


Ces catastrophes s'ajoutent au pillage généralisé des forêts. Ici en forêt de Fontainebleau
Aujourd'hui 10 octobre 2019 et jusqu'au printemps prochain ce problème passera probablement au second rang. Ce signe avant-coureur de la catastrophe annoncée, de longue date, devrait nous faire réagir immédiatement et sans délais.


Lecture conseillée pour en apprendre plus sur notre ravageur de forêt

 

Commander cette revue à La Hulotte cliquez pour accéder au site

LES LIENS :




FORÊTS OU PLANTATION D'ARBRES
https://www.persee.fr/doc/bagf_0004-5322_1988_num_65_3_1435


ATTAQUES SCOLYTES IGN
https://macarte.ign.fr/carte/3bd52aa2b6422a3a58b5086576f91080/Foyers+de+scolytes+dans+les+pessi%C3%A8res+et+les+sapini%C3%A8res+du+Nord-Est+de+la+France,+automne+2018-printemps+2019

INTÉGRER LA BIODIVERSITÉ DANS LA GESTION FORESTIÈRE
https://vamaurienne.ovh/wp-content/uploads/2018/03/4-6-2FORET-module-biodiversit%C3%A9-dans-la-gestion-forestiere-.pdf

MONOCULTURE ARBRES
https://www.partage-le.com/2016/11/les-illusions-vertes-bruler-des-forets-replanter-des-monocultures-darbres-pour-produire-notre-electricite/

 LA FORÊT EST UN CHAMP DE BATAILLE.
https://www.revue-ballast.fr/francois-xavier-drouet/

LES INSECTES XYLOPHAGES.
http://www.insectes.org/opie/pdf/993_pagesdynadocs4b4c3addd719d.pdf

LES INSECTES XYLOPHAGES
http://aramel.free.fr/INSECTES38.shtml

LES ARBRES MENACÉS D'EMBOLIE.
https://www.tela-botanica.org/2012/12/article5448/

RAVAGEURS DE FORÊTS MÉDITERRANÉENNES
http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/20948/RFF_1975_4_283.pdf?sequence=1

POLLUTION STOP
https://www.cpepesc.org/IMG/pdf/Pollu-Stop_no_22_opt.pdf

Mesures déployées contre l'attaque sanitaire des scolytes dans les Vosges
15e législature SÉNAT
https://www.senat.fr/questions/base/2018/qSEQ181107497.html

LES ARBRES JEAN DUPERREX
http://www.jeanduperrex.ch/Site/Arbre.html

BOSTRYCHE TYPOGRAPHE
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bostryche_typographe

LES RELATIONS CONIFÈRES SCOLYTES
https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00882356/document

LES IMPACTS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE
https://www.youtube.com/watch?v=SjIqn1B9P_4

LA STRUCTURE DU BOIS INFLUENCE LE FONCTIONNEMENT DE L’ARBRE
https://tice.agroparistech.fr/coursenligne/courses/WOODNAT/document/chapitre3-1.html

FONCTIONNEMENT HYDRAULIQUE DES ARBRES FORESTIERS
http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/5425/121_134.pdf?sequence=1

LA CAVITATION.
http://herve.cochard.free.fr/pdf/35.pdf

CHANGEMENT CLIMATIQUE ET SÉCHERESSE
http://www.meteofrance.fr/climat-passe-et-futur/impacts-du-changement-climatique-sur-les-phenomenes-hydrometeorologiques/changement-climatique-et-secheresses

BRÛLER LES FORÊTS POUR DES CHIFFRES.
https://www.revue-ballast.fr/patrice-martin-foret/


TOUS LES ARTICLES DU BLOG CONSACRÉ À LA FORÊT

 https://www.unregarddifférentsurlanature.com/search?q=foret








3 commentaires:

  1. Comme si cela ne suffisait, il existe déjà comme cancer qui ravage le monde naturel "HOMME", "POLLUTION", "CHASSE" même si tous ces cancers sont générés par l'homme lui même, se sont de grand destructeur des milieux naturels. Alors si en plus de nouveau cancer apparaisse, comme celui que vous évoquez dans l'univers des sylves sauvage appelé "SÉCHERESSE", elle aussi, comme tous les cancers qui existe, il ravage tout sur son passage, il détruit tous nos arbres et nos magnifiques forêts Française. Mais que vas t'il donc rester comme héritage faune et flore pour nos charmantes têtes blondes. Franchement, je m'inquiète de plus en plus pour ma petite fille âgé de presque 2 ans et pour tous les autres gamins ...

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  2. Bonsoir Ludovic nous avons tous de bonne raison d'être inquiets face à la tournure que prennent les événements climatiques.Il faut pourtant rester optimiste ce qui je dois l'avouer n'est pas facile.cordiales salutations. Ps j'ai surpris un blaireau sur un petit chemin (il faisait nuit) ce matin, preuve qu'ils n'ont pas tous été déterrés ;-(

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  3. Ah ! sacré petit ours des bois, c'est toujours fascinant de l'observer avec sa démarche pataude d'un plantigrade typique. Ouf ! comme tu le dit un qui a évité de carnage barbare du déterrage sous terre.

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