Collégiale des Roches Tranchelion. Avon-les-Roches .

 Collégiale Notre-Dame des Roches Tranchelion



La chapelle ruinée d'Avon Tranchelion

 

crédit-photo-jean-paul-lahache
Façade principale de Tranchelion.

 

L'Église collégiale fût édifiée comme chapelle funéraire d'un château dont il ne subsiste que la muraille d'enceinte. Construit vers 1440 par Guillaume de Tranchelion seigneur de Palluau (en Berry). Lors des conflits entre protestants et catholiques particulièrement  virulents autour de l'Île Bouchard, la collégiale est malmenée, et en 1600 elle est désertée après les exactions des Huguenots. Les services reprennent en 1630. Depuis longtemps déjà les moyens de subsistances des chanoines s'amenuisaient et les offices se raréfiaient. Au moment de la Révolution, alors que le domaine est arrivé par succession entre les mains du Duc de Choiseul Praslin (et que le château a été complétement détruit), l'édifice n'est pas saisi comme bien national, mais il se dégrade progressivement jusqu'à tomber en ruine
Texte extrait des panneaux d'information du site.
 
 
Le premier seigneur connu est Guillaume Ouvoie, cité en 1420, dont la fille épousa Guillaume, seigneur de Palluau (dans l’Indre), qui reçut ce fief en dot et qui avait ou prit le nom de Guillaume de Tranchelion ; ce dernier fonda une chapelle à côté du château en 1440 et obtint l’année suivante, du roi Charles VII, dont il était le chambellan, l’autorisation d’achever la fortification du lieu. On ne sait comment, la seigneurie passa en 1448 à Hardouin de la Touche. « Le derrenier jour de juillet, l’an de grace CCCC XLIX (1449), le roi (Charles VII) estant au Rochestrenchelyon, fist assembler en sa présence les gens de son conseil » ; Charles VII y vint également en 1458 et en 1459.
Hardouin de la Touche devint ensuite panetier de Louis XI, qui séjourna aux Roches-Tranchelion en 1472. En 1508, Lancelot de la Touche, fils d’Hardouin de la Touche, fit construire, à la place de la chapelle, un prieuré, qui fut modifié et transformé en collégiale en 1524 (voir ci-après).
Le fils de Lancelot, François de la Touche épousa Charlotte de Maillé, fille de Guy de Maillé (voir Chezelles, généalogie) et sœur de Simon de Maillé, archevêque de Tours ; ils eurent une fille : Isabeau de la Touche qui devint dame des Roches-Tranchelion et qui épousa un fils du second mari de sa mère : Gabriel de Montgommery, qui, eut le malheur de blesser mortellement le roi Henri II au cours d’un tournoi : il émigra ensuite en Angleterre, puis se fit protestant et se mit du côté des huguenots pendant les guerres de religion ; il prit notamment et mit à sac la ville de Bourges en 1562, avant d’être fait prisonnier et exécuté en 1574. Il a laissé un graffiti dans la tour d’escalier de la collégiale.
La suite de ce texte est consultable ici : https://www.avon-les-roches.com/histoire/


L'album photo Tranchelion


Localisation de la Collégiale cliquez ici



Ce monument est répertorié comme beaucoup d'autres sur ma carte interactive 
Voyage-voyage.
 

 
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