2019 Article 064
Difficile d'imaginer un monde où l'eau devient rare.
Si les conditions ne leur sont plus favorables les animaux meurent.
Un animal ou plus exactement une espèce s'adapte à des conditions de vie sur une longue échelle, des centaines voire des milliers de générations. Les changements climatiques passés s'inscrivent dans la durée sur des milliers d'années ou des millions d'années.
Nous constatons que les changements climatiques actuels sont perceptibles et observables par une seule génération de naturalistes. Les personnes âgées d'une soixantaine d'années pouvent comparer leurs souvenirs d'enfance avec leurs observations actuelles ; la liste des pertes apparait considérable (chiffres à l'appui). La rapidité du changement est telle qu'aucune espèce animale ou végétale ne peut s'adapter en un temps si court. Nul ne peut actuellement prédire l'ampleur de la catastrophe annoncée !
Les territoires des mammifères avec points d'eau.
Une idée, encore largement répandue, veut que les herbivores ne boivent pas, la végétation assurant un apport hydrique suffisant. Le cerf, par exemple, fait partie de ces animaux censé ne pas boire ! Pourtant lorsque vous affutez assidument auprès des points d'eau, vous voyez venir les cerfs s'abreuver lorsqu'il fait pratiquement nuit. Cette affirmation erronée est, sans doute, la conséquence de très mauvaises observations naturalistes.
Bon à savoir : le cas du lapin domestique est emblématique, longtemps les cuniculteurs amateurs ont affirmé "un lapin ça ne boit pas !".
Pour qui sait être persévérant, la nature réserve bien des surprises.
C'est ce qui m'est arrivé il y a quelques jours en affût au bord d'une mare. Cette chevrette vient régulièrement s'abreuver à ce point d'eau créé par un agriculteur. Grâce à l'emploi d'une caméra automatique je sais qu'elle vient chaque jour, mais à des heures bien différentes.
Ce soir-là, coup de chance, je suis présent dans mon affût lorsqu'elle arrive. Au lieu d'emprunter une légère déclivité aménagée pour le bétail, elle s'aventure sur une berge abrupte ... arrive ce qui doit arriver.
Un magnifique plongeon que je n'ai pu enregistrer tant j'ai été surpris tout comme elle sans aucun doute.
C'est la première fois que j'arrive à capturer une trace dans l'eau et à l'attribuer sans aucun doute possible à un animal !
Le reportage.
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on s'approche ... |
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on s'approche encore un peu ... |
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Enfin à portée de l'eau |
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Et plouf ! |
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Petit essorage après le bain |
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Puis toilettage |
La trace du plongeon et la trace de la nage vers l'autre rive.
Il m'ais arrivé la même "wild story" et avec la même espèce et dans en affût forestier entouré de pins. Je souhaite faire en août cet affût près d'un point d'eau tôt le matin suite à un important manque d'eau, puis le prolonger durant la journée, mais la chaleur caniculaire se faisait énormément ressentir, et en plus je n'avais plus de quoi boire avec en plus des attaquent de fourmis et autres insectes ... maltraitait ma peau. J'ai donc dût, à mon grand regret, plier l'affût. j'ai pu observer pic vert et noir, un autour des palombe, pigeons ramier, différentes espèces de mésange et bien sûr la chevrette et tous cela le matin uniquement ...
RépondreSupprimerBonjour merci pour vos commentaires toujours aussi instructifs bien cordialement. Jipé
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