Contrairement aux coupures anthropiques les cours d'eau ne constituent pas des barrières infranchissables pour la faune.
Si vous êtes un fidèle lecteur, vous savez que j'ai quitté la forêt de Fontainebleau pour rejoindre les bords de Loire. Après bien des années passées à Fontainebleau, il me faut parcourir, ce n'est pas pour me déplaire, de nouveaux territoires. Au cours d'une reconnaissance effectuée dans mon nouvel espace, j'ai bien involontairement dérangé une petite harde de chevreuil. Connaissant parfaitement les lieux, ils n'ont pas hésité à traverser la Loire pour gagner l'abri protecteur d'une île située au milieu du fleuve. Pas assez rapide pour fixer la scène dans sa totalité, j'ai toutefois réussi à rapporter quelques clichés que je vous propose aujourd'hui.
Les traces collectées sur la rive après leur franchissement;