Le journaliste qui a vu vu l'homme qui a vu l'homme qui aurait cru apercevoir un animal ressemblant au loup !
Les auteurs de ces rumeurs et ceux qui les propagent portent atteinte aux naturalistes et à tous ceux faisant preuve d'un esprit scientifique rigoureux !
« Surprise vendredi soir aux environs de 22h30 pour Gérard Occelli, habitant du hameau de Rouainette sur la commune d’Ubraye, un village situé dans les Alpes-de-Haute-Provence, tout près d’Annot, et qui touche Briançonnet (commune du Nord-Ouest des Alpes-Maritimes).
Il a d’abord vu passer dans son jardin un chevreuil. Puis, quelques instants plus tard, c’est un loup qui s’est invité près de sa maison.
L’animal, qui pistait le chevreuil, a marqué une pause pour ne pas perdre la trace de sa proie. Le temps pour Gérard Occelli de dégainer son téléphone portable et de saisir l’image du loup.
Ce dernier n’a d’ailleurs pas été effrayé lorsque le flash s’est déclenché.
Dans les montagnes et ailleurs, tout le monde parle du loup mais bien rares sont ceux qui ont pu, ainsi, le photographier d’aussi près.
https://blogs.mediapart.fr/maui/blog/230316/nice-matin-et-la-manipulation-mediatique-anti-loup
http://www.reportage.loup.org/html/peur/rumeur.html
« La désinformation est une manipulation de l'opinion publique, à des fins politiques, avec une information traitée par des moyens détournés. »
Une désinformation n'implique pas nécessairement un complot ni même une visée consciente. Mais il est possible que des désinformations conscientes soient exercées, par exemple comme technique de propagande. Ce type de désinformation « planifiée » est exercée principalement par l'influence des autorités étatiques, des groupes financiers ou industriels et des lobbys, avec ou sans la complicité des responsables médiatiques, en fonction du degré de démocratie.
https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9sinformation
On peut aussi considérer que la plus grande partie de la désinformation quotidienne dans les médias est latente et banalisée. Elle s'exerce sous forme d'autocensure ou de sujets promotionnels (motifs politiques et commerciaux), et la course à l'audimat dans les chaînes de télévision, média de loin le plus influent, privilégie fréquemment des sujets moins informatifs mais plus populaires. La désinformation médiatique n'est parfois pas intentionnelle, en particulier quand un journaliste n'a pas vérifié ses sources, écrit un article aguicheur sans se baser sur des faits, ou parlé sur un sujet technique pour lequel il n'est pas compétent.
Internet et les nouvelles technologies de communication multiplient de manière exponentielle l'échange d'informations plus ou moins importantes. Si certains considèrent que ces nouveaux moyens permettent de construire des médias alternatifs qui seraient capables de contrer la désinformation institutionnelle, on doit tout de même faire un tri, ce qui peut prendre du temps, puisque pour chaque sujet différentes interprétations sont proposées. Ainsi, Internet véhicule un large éventail de rumeurs, canulars et donne de nouvelles possibilités à différents types de propagande, y compris par des petits groupes politiques.
Il faudrait ne pas perdre de vue que l’objectif du journalisme est d’écrire des articles qui seront lus.
Les lecteurs sont réputés être attirés par le sensationnel : ils veulent être stupéfaits, voire choqués.
Les comportements répréhensibles des gouvernements, des entreprises et des individus constituent un sujet privilégié par les journalistes.
Mais les « faits » qu’ils révèlent au grand jour ne présentent pas toujours un intérêt pratique.
http://www.scidev.net/afrique-sub-saharienne/communication/editoriaux/journalisme-scientifique-et-communication-scientifique-un-couple-parfait.html
Les rumeurs constituent en effet un objet d’étude fort discuté ces dernières années.
Elles semblent vieilles comme le monde (J.-N. Kapferer titre d’ailleurs son livre
Rumeur : le plus vieux média du monde), tout le monde en a entendu parler, tout le monde sait quelque chose sur
le sujet et chacun y va de sa propre interprétation du phénomène. Il ne se passe pas une seule semaine sans que les médias y fassent référence ; ce phénomène communicationnel intéresse, fascine même. Malgré cela on ne connaît pas grand chose des rumeurs. Où commence et s’arrête le phénomène des rumeurs ? En quoi est il différent du bouche-à-oreille ? En fait chacun croit
savoir reconnaître une rumeur quand il en rencontre une, mais personne n’arrive à en donner une définition satisfaisante.
Dans un souci de clarté et pour définir notre objet d’étude, nous pensons qu’il est important de définir les genres voisins du concept de la rumeur, en tentant d’éclaircir ce qui n’est pas une rumeur. Il convient donc de tenter de différencier la rumeur de termes avec laquelle on la rapproche. S’il l’on se base sur la définition donnée par Kapferer 11 sur la communication, on s’aperçoit que toute communication peut être définie par :
Sa source, Son contenu, Son processus de diffusion, Le médias de sa diffusion, L’objet sur lequel elle porte, La nature de ses effets. De fait, on peut dire que :
La rumeur est processus de diffusion en chaîne, avec une force de propagation, et une
amplitude importante dont le résultat est audible et que l’on peut suive à la trace : il court. Sa source est non officielle ; son contenu est une nouvelle, elle porte sur un fait d’actualité.
Le bruit est plus décousu, rampant, hésitant, très limité localement. Il est normal que l’on n’entende rien si ce n’est qu’un vague bruit. Le message n’a pas vraiment d’existence « ce n’est qu’un bruit ». Il est insignifiant.
Rumeurs : le plus vieux médias du monde , 1987, Seuil, Paris.
Le ragot correspond au contenu et à l’objet de la communication : ce sont des histoires de bas étage, à la limite de la calomnie, racontées sur une personne. Le ragot ne fait pas « honneur » àcelui qui le colporte. C’est un jugement subjectif porté sur le contenu de la rumeur.
Le potin renvoie à l’objet de la rumeur, il porte sur des personnes, il raconte les heurts et les malheurs des personnes qui nous entourent. En général le potin n’est pas méchant.
Le commérage est une définition par la source : qui parle ? Comme le ragot, c’est un jugement de valeur qui discrédite la rumeur en lui imputant une source peu crédible : les commères. Jean-Bruno Renard essaye aussi dans son ouvrage de différencier les légendes urbaines, proches de la rumeur, avec d’autres genres voisins de ces légendes.
Légendes traditionnelles et légendes urbaines.
Il distingue en premier lieu les légendes traditionnelles des légendes urbaines.
Ces deux types de légendes possèdent d’abord trois grandes caractéristiques commun
Ces deux types de légendes possèdent d’abord trois grandes caractéristiques communes :
ce sont des récits collectifs,
ils sont racontés comme véridiques, mêlant le vrai et le faux,
ils sont porteurs d’une morale.
http://pascalfroissart.online.fr/1-extern/mich-04.pdf
Quelques conseils pour vérifier l’information
S’informer à l’aide d’Internet requiert donc de faire preuve d’esprit critique et de vérifier la véracité de ce qui nous est transmis.
Le premier réflexe, lorsqu’une information est véhiculée par les réseaux sociaux, est de vérifier quelle en est la source – dans le cas où celle-ci est spécifiée. Elle peut être un bon indicateur sur la crédibilité de ce qui est relayé. De manière générale, favorisez les sources reconnues : grands titres de presse, agence de presse, sites institutionnels, etc. Cependant, une source crédible ne garantit pas à 100% la véracité d’une information. En effet, les journalistes professionnels peuvent parfois, eux-mêmes, être à l’origine de la diffusion de fausses informations. Ce fut le cas, par exemple, avec l’annonce par l’agence AFP de la mort du PDG Martin Bouygues, démentie peu de temps après avoir été relayées par de nombreux sites d’information en ligne. C’est pourquoi, il est nécessaire de comparer et de recouper diverses sources pour procéder à une vérification fiable.
Dans le cas des images, il est important de vérifier qu’elles correspondent bien aux contextes auxquels elles sont attribuées. Des outils tels que Google Images Reverse Search ou TinEye permettent d’effectuer une recherche à partir d’une image et consulter la liste des diverses pages Internet sur lesquelles elle a été publiée. Comparer la date de publication de ces pages avec la date de l’événement qui est attribué à la photo est une bonne façon de vérifier la véracité de celle-ci. Si, par exemple, une image décrite comme ayant été prise lors des attentats de Paris en 2015 se retrouve dans un article publié en 2012, c’est que sa description est fausse.
Pour finir, n’oubliez pas qu’il est toujours possible de vérifier une information en dehors d’Internet. N’hésitez pas à consulter des livres – notamment les encyclopédies ou les dictionnaires – ou à contacter une personne qualifiée dans votre entourage.
http://www.actioninnocence.org/news/info-ou-intox-comment-verifier-linformation-sur-internet/
Hoax, rumeurs, photos ou vidéos truquées… les fausses informations abondent sur internet. Parfois la désinformation va plus loin, et prend la forme de pseudo-théories à l’apparence scientifique qui vous mettent en garde : "On te manipule !" A en croire ces "théoriciens" du complot, États, institutions et médias déploieraient des efforts systématiques pour tromper et manipuler les citoyens. Il faudrait ne croire personne… sauf ceux qui portent ces thèses complotistes ! Étrange, non ? Et si ceux qui dénoncent la manipulation étaient eux-mêmes en train de nous manipuler ? Oui, #OnTeManipule quand on invente des complots, quand on désigne des boucs émissaires, et quand on demande d’y croire, sans aucune preuve. Découvrez les bons réflexes à avoir pour garder son sens critique et prendre du recul par rapport aux informations qui circulent.
http://www.gouvernement.fr/on-te-manipule
L'esprit critique, tous les dictionnaires le rappellent, se reconnaît au fait de n'accepter aucune assertion sans s'interroger et se documenter d'abord sur sa valeur. C'est le doute méthodique cher à Descartes, celui qui refuse à la fois la certitude issue de la croyance, et la méfiance systématique. C'est le discernement, dont La Bruyère disait qu'il est aussi rare que les diamants et les perles. C'est le contraire de l'amalgame, des jugements spontanés et des idées reçues.
http://www.educavox.fr/formation/analyse/developper-l-esprit-critique
A Fontainebleau, la faune sauvage pullule comme jamais auparavant, elle est la cause des accidents de la route et de l'augmentation des polices d'assurance, les sangliers sont agressifs et dangereux pour l'homme ; ils provoquent des millions d'euros de dégâts aux infrastructures chaque année. Les renards sont vecteurs de maladies mortelles et les cervidés mettent en péril la forêt en dévorant les jeunes arbres. Fort heureusement, les bûcherons veillent à son entretien et à sa beauté, et les chasseurs, tout en assurant notre sécurité, garantissent la pérennité et la diversité de la faune sauvage bellifontaine.
RépondreSupprimerC'est en tous cas ce qu'écrit notre presse locale, en toute indépendance et sans aucun parti pris. C'est à se demander comment la nature s'est débrouillée pour prospérer avant homo sapins...
Il y a d'ailleurs fort à parier que le premier loup de la forêt de Fontainebleau sera matérialisé par une de ces belles plumes, entièrement dévouée à la cause, déclenchant pour l'occasion la plus impressionnante et impitoyable battue que Fontainebleau ait jamais connue.
Bonsoir Nicolas merci pour votre commentaire. Cordialement Jipé ;-)
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