Le recyclage consiste à détourner des objets voués à l'oubli pour en faire par exemple, des œuvres d'art.
Cette forme d'art, dont il est question ici, peut être qualifié d'art brut.
Une définition possible donnée par wikipédia :
L'Art brut regroupe des productions réalisées par des non-professionnels de l'art, indemnes de culture artistique, œuvrant en dehors des normes esthétiques convenues (pensionnaires d'asiles psychiatriques4, autodidactes isolés5, médiums6, etc.). Dubuffet entendait par là un art spontané, sans prétentions culturelles et sans démarche intellectuelle.
Dubuffet redéfinira souvent l'art brut, cherchant à le distinguer de l'art populaire, de l'art naïf, des dessins d'enfants, créant même la Neuve Invention au sein de sa collection à laquelle il intègre également l'art singulier genre où se mêlent les habitants paysagistes et les naïfs rassemblés dans une exposition en 1978 au Musée d'art moderne de la ville de Paris La suite est disponible ici
Voici le texte d'un article paru dans le journal La Lozère Nouvelle.
Un épouvantail est par définition un mannequin, le plus souvent fait d'une armature de bois ou d'osier et recouvert de haillons de manière à ressembler à un être humain.
Habituellement dressé dans un jardin ou un champ pour effrayer les oiseaux, ceux de Denise et Pierre Maurice Chalvet à Rimeizenc commune de Fau-de-Peyre ont trouvé une autre utilité.
200 épouvantails et 7200 pots de yaourts.
Le premier épouvantail que Denise confectionné il y a 12 ans avait pour but d'effrayer un épervier qui venait embêter ses poules. ce fut le premier d'une longue série puisqu'aujourd'hui il y en a 200 au compteur de ce couple de retraités.
"J'ai trouvé que c'était rigolo alors mon mari va chercher le bois et le taille pour moi avec un couteau je sculpte le visage qu'en suite je peins et puis je les habille" explique Denise.
D'abord plantés à l'extérieur, le couple leur a ensuite fait une place dans un garage pour éviter que les intempéries ne les abîment : "C'est comme ça qu'on a eu l'idée de faire visiter aux touristes et en 2001, France 3 est venu filmer alors que je n'en avais encore que 38. Mes épouvantails ont aussi participé à des expositions à Saint-Chély, Saint-Flour et Clermont.
À l'époque je les prêtais pour des fêtes mais maintenant que nous les avons tous bien installés ils ne bougent plus".
parmi la centaine qui est rassemblé dans ce petit musée, on retrouve un gendarme, des joueurs de cartes, le Père-Noël, un couple de jeunes mariés, tous réalisés de la même façon : "pour les yeux j'utilise des bouchons et puis pour les habiller c'est de la récupération. les gens savent que j'ai besoin d'habits et ils m'en amènent. Et puis on récupère aussi les pots de yaourts je les décore tous de la même façon et ça fait des guirlandes, j'en ai déjà 7200" raconte Denise qui va même jusqu'à récupérer les os de poulet pour les peindre : "ça fait des sortes de sauterelles". Elle confectionne toutes sortes d'animaux avec des bouts de bois, de genets séchés et de plumes.
pris au jeu, cette activité occupe les hivers du couple qui ne compte pas s'arrêter là : "Ça nous permet de rencontrer du monde les gens qui viennent sont surpris certains ont même un peu peur en rentrant. mais on va continuer à en créer, ça amène des gens dans le village et puis on en profite aussi pour leur montrer le moulin que mon père a créé en 1935 et qui permet aujourd'hui encore de produire de l'électricité".
une visite insolite qui peut plaire ou déplaire mais en tout cas ne laisse pas indifférent.
Céline Rambeau.
Journal La Lozère Nouvelle du 2 septembre 2011.
Que je remercie.
Rimeizenc petit village de Lozère.
Denise et Pierre Maurice Chalvet en conversation avec une équipe de tournage sur place ce jour là.
Les épouvantails sont exposés dans une salle qui leur est entièrement consacrée.
Pots de yaourts, assiettes en carton, pots de bougies d'église, capsules de bouteilles, tout est transformés !
Les alentours de la maison ne sont pas en reste
Cette forme d'art, dont il est question ici, peut être qualifié d'art brut.
Une définition possible donnée par wikipédia :
L'Art brut regroupe des productions réalisées par des non-professionnels de l'art, indemnes de culture artistique, œuvrant en dehors des normes esthétiques convenues (pensionnaires d'asiles psychiatriques4, autodidactes isolés5, médiums6, etc.). Dubuffet entendait par là un art spontané, sans prétentions culturelles et sans démarche intellectuelle.
Dubuffet redéfinira souvent l'art brut, cherchant à le distinguer de l'art populaire, de l'art naïf, des dessins d'enfants, créant même la Neuve Invention au sein de sa collection à laquelle il intègre également l'art singulier genre où se mêlent les habitants paysagistes et les naïfs rassemblés dans une exposition en 1978 au Musée d'art moderne de la ville de Paris La suite est disponible ici
Voici le texte d'un article paru dans le journal La Lozère Nouvelle.
Un épouvantail est par définition un mannequin, le plus souvent fait d'une armature de bois ou d'osier et recouvert de haillons de manière à ressembler à un être humain.
Habituellement dressé dans un jardin ou un champ pour effrayer les oiseaux, ceux de Denise et Pierre Maurice Chalvet à Rimeizenc commune de Fau-de-Peyre ont trouvé une autre utilité.
200 épouvantails et 7200 pots de yaourts.
Le premier épouvantail que Denise confectionné il y a 12 ans avait pour but d'effrayer un épervier qui venait embêter ses poules. ce fut le premier d'une longue série puisqu'aujourd'hui il y en a 200 au compteur de ce couple de retraités.
"J'ai trouvé que c'était rigolo alors mon mari va chercher le bois et le taille pour moi avec un couteau je sculpte le visage qu'en suite je peins et puis je les habille" explique Denise.
D'abord plantés à l'extérieur, le couple leur a ensuite fait une place dans un garage pour éviter que les intempéries ne les abîment : "C'est comme ça qu'on a eu l'idée de faire visiter aux touristes et en 2001, France 3 est venu filmer alors que je n'en avais encore que 38. Mes épouvantails ont aussi participé à des expositions à Saint-Chély, Saint-Flour et Clermont.
À l'époque je les prêtais pour des fêtes mais maintenant que nous les avons tous bien installés ils ne bougent plus".
parmi la centaine qui est rassemblé dans ce petit musée, on retrouve un gendarme, des joueurs de cartes, le Père-Noël, un couple de jeunes mariés, tous réalisés de la même façon : "pour les yeux j'utilise des bouchons et puis pour les habiller c'est de la récupération. les gens savent que j'ai besoin d'habits et ils m'en amènent. Et puis on récupère aussi les pots de yaourts je les décore tous de la même façon et ça fait des guirlandes, j'en ai déjà 7200" raconte Denise qui va même jusqu'à récupérer les os de poulet pour les peindre : "ça fait des sortes de sauterelles". Elle confectionne toutes sortes d'animaux avec des bouts de bois, de genets séchés et de plumes.
pris au jeu, cette activité occupe les hivers du couple qui ne compte pas s'arrêter là : "Ça nous permet de rencontrer du monde les gens qui viennent sont surpris certains ont même un peu peur en rentrant. mais on va continuer à en créer, ça amène des gens dans le village et puis on en profite aussi pour leur montrer le moulin que mon père a créé en 1935 et qui permet aujourd'hui encore de produire de l'électricité".
une visite insolite qui peut plaire ou déplaire mais en tout cas ne laisse pas indifférent.
Céline Rambeau.
Journal La Lozère Nouvelle du 2 septembre 2011.
Que je remercie.
Rimeizenc petit village de Lozère.
Denise et Pierre Maurice Chalvet en conversation avec une équipe de tournage sur place ce jour là.
Les épouvantails sont exposés dans une salle qui leur est entièrement consacrée.
Pots de yaourts, assiettes en carton, pots de bougies d'église, capsules de bouteilles, tout est transformés !
Les alentours de la maison ne sont pas en reste
À bientôt amis lecteurs pour de nouvelles découvertes.
Bravo a vous deux, nous sommes passés hier pour la deuxième fois, nous sommes ébahis, nous passeront vous voir un de ces quatre,super chouette.
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