Une enquête forestière où la victime et le coupable sont identifiés avec une quasi certitude.
Dans mon article précédent, (Note 2013 013) je ne connaissais ni le "meurtrier" ni la "victime". Cette fois la victime est identifiée, et les preuves sont accablantes contre le coupable.
Le lieu du "crime", un petit bois en limite de forêt domaniale où tout paraît bien calme.
Vue générale sur les indices présents sur le terrain.
Pas de doute possible il s'agit des restes d'un oiseau.
De nombreuse petites plumes, des rémiges primaires et secondaires sont dispersées sur le sol, sur une très petite surface.
Une fois à la maison il me suffit de confirmer l'identité de la victime à l'aide d'un guide d'identification.
J'ai consulté également l'excellent site http://www.federn.org
Il s'agit d'une plumée de Grive musicienne.
Cet oiseau a l'habitude de passer une grande partie de sa vie à terre, c'est un oiseau diurne, il est donc actif le jour. Ce point est important pour le reste de notre enquête.
L'observation attentive, des plus grosses plumes, révèle un excellent état, et en particulier un rachis intact.
À la vue de ces indices, certains "spécialistes autorisés" pourraient affirmer péremptoirement, que le prédateur ne peut pas être un carnivore puisque les rachis ne sont pas coupés.
Les règles régissant la nature, si règles il y a, sont faites pour être transgressées, beaucoup de scientifiques et de naturalistes l'apprennent à leur dépend.
La suite de nos investigations nous le confirmera
Continuons notre enquête, si vous le voulez bien.
Sans piétiner les indices, observons, observons !
Un grand nombre de plumes, grosses et petites sont dispersées sur le sol, un ver de terre sorti de je ne sais où, probablement dérangé par les vibrations de mes pas, quitte les lieux. Il a un alibi nous le laissons quitter la scène du crime.
Mais !
Voilà qui est fort intéressant !
La voyez-vous ?
La voyez-vous, cette crotte au milieu des plumes.
Si vous êtes un habitué de mon site vous savez de quoi il s'agit. Il s'agit bien d'une crotte ou plus précisément d'une laissée de Renard roux (Vulpes vulpes).
Elle a été déposée là, pour, probablement marquer la proie, comme dans ce cas (Voyez ici).
Il y donc de fortes chances pour que le coupable soit un Renard roux.
Hypothèse :
Une Grive musicienne cherche sa nourriture au sol, passe un Renard roux qui, l'apercevant, décide d'en faire son ordinaire.
La grive vit, comme je vous l'indiquais plus haut, le jour, tandis que le renard vit plutôt la nuit, sauf... sauf si l'endroit est calme, ce qui doit être le cas. Comment concevoir autrement cette rencontre improbable entre ces deux espèces.
Dans cette enquête, ce marquage olfactif, peu fréquent, reste tout de même, à mon sens problématique.
En effet, le Renard roux a tendance à marquer, à l'aide de son urine ou de fèces, une proie volumineuse sur laquelle il compte revenir s'alimenter. (La grive a dû être consommée en peu de temps, inutile de revenir sur place !) Cette façon de faire serait pour le renard un moyen de se réserver l'exclusivité d'une proie trop volumineuse pour être emportée ou dévorée sur place.
Mais comme je vous l'avoue souvent il n'y pas de règles dans la nature !
Je pourrais également avancer cette autre hypothèse, un rapace diurne capture "notre" grive, dérangé par le renard il abandonne sa proie qui termine ses jours dans la gueule du renard ! Ou peut-être s'agit-il de ....Etc
Dans mon article précédent, (Note 2013 013) je ne connaissais ni le "meurtrier" ni la "victime". Cette fois la victime est identifiée, et les preuves sont accablantes contre le coupable.
Le lieu du "crime", un petit bois en limite de forêt domaniale où tout paraît bien calme.
Vue générale sur les indices présents sur le terrain.
Pas de doute possible il s'agit des restes d'un oiseau.
De nombreuse petites plumes, des rémiges primaires et secondaires sont dispersées sur le sol, sur une très petite surface.
Une fois à la maison il me suffit de confirmer l'identité de la victime à l'aide d'un guide d'identification.
J'ai consulté également l'excellent site http://www.federn.org
Il s'agit d'une plumée de Grive musicienne.
Cet oiseau a l'habitude de passer une grande partie de sa vie à terre, c'est un oiseau diurne, il est donc actif le jour. Ce point est important pour le reste de notre enquête.
L'observation attentive, des plus grosses plumes, révèle un excellent état, et en particulier un rachis intact.
À la vue de ces indices, certains "spécialistes autorisés" pourraient affirmer péremptoirement, que le prédateur ne peut pas être un carnivore puisque les rachis ne sont pas coupés.
Les règles régissant la nature, si règles il y a, sont faites pour être transgressées, beaucoup de scientifiques et de naturalistes l'apprennent à leur dépend.
La suite de nos investigations nous le confirmera
Continuons notre enquête, si vous le voulez bien.
Sans piétiner les indices, observons, observons !
Un grand nombre de plumes, grosses et petites sont dispersées sur le sol, un ver de terre sorti de je ne sais où, probablement dérangé par les vibrations de mes pas, quitte les lieux. Il a un alibi nous le laissons quitter la scène du crime.
Mais !
Voilà qui est fort intéressant !
La voyez-vous ?
La voyez-vous, cette crotte au milieu des plumes.
Si vous êtes un habitué de mon site vous savez de quoi il s'agit. Il s'agit bien d'une crotte ou plus précisément d'une laissée de Renard roux (Vulpes vulpes).
Elle a été déposée là, pour, probablement marquer la proie, comme dans ce cas (Voyez ici).
Il y donc de fortes chances pour que le coupable soit un Renard roux.
Hypothèse :
Une Grive musicienne cherche sa nourriture au sol, passe un Renard roux qui, l'apercevant, décide d'en faire son ordinaire.
La grive vit, comme je vous l'indiquais plus haut, le jour, tandis que le renard vit plutôt la nuit, sauf... sauf si l'endroit est calme, ce qui doit être le cas. Comment concevoir autrement cette rencontre improbable entre ces deux espèces.
Dans cette enquête, ce marquage olfactif, peu fréquent, reste tout de même, à mon sens problématique.
En effet, le Renard roux a tendance à marquer, à l'aide de son urine ou de fèces, une proie volumineuse sur laquelle il compte revenir s'alimenter. (La grive a dû être consommée en peu de temps, inutile de revenir sur place !) Cette façon de faire serait pour le renard un moyen de se réserver l'exclusivité d'une proie trop volumineuse pour être emportée ou dévorée sur place.
Mais comme je vous l'avoue souvent il n'y pas de règles dans la nature !
Je pourrais également avancer cette autre hypothèse, un rapace diurne capture "notre" grive, dérangé par le renard il abandonne sa proie qui termine ses jours dans la gueule du renard ! Ou peut-être s'agit-il de ....Etc
À bientôt ami lecteur sur photonaturefontainebleau
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C'est extraordinaire, je suis restée en alerte jusqu'au bout Jean Paul !
RépondreSupprimerMerci Nathalie pour votre commentaire ;-) ;-)
RépondreSupprimerVoler dans les plumes du coupable et le laisser en liberté! Bravo pour cette enquête au poil !
RépondreSupprimerPlus sérieusement, merci pour le partage de cette observation très pédagogique
Merci l'ami pour votre commentaire. Effectivement il a dû y avoir un manquement dans nos services ce n'est pas normal que le coupable court toujours.
RépondreSupprimerMagnifique historiette ! J'en redemande !
RépondreSupprimerPatrick
Bonsoir Patrick, bon...j'y retourne alors ;-)
SupprimerBelle enquête ! On apprend toujours quelque chose à chaque passage sur votre blog.Nous avons un gros renard roux qui a été tué devant notre habitation, il faut dire que la D16 ...ça roule, les gens sont fous et les rencontres sont nombreuses !!!
RépondreSupprimerBonjour Lycène, Merci pour votre commentaire ;-) Mais vous ne faites pas que passer sur photonaturefontainebleau et je vous en remercie. Nous avons les mêmes problèmes ici en Île de France qu'en Haute Provence sauf que les véhicules doivent être plus nombreux. Concernant "votre "Renard roux" c'est une période critique en ce moment car les renards ont le cœur en émoi et lorsqu'on est amoureux regarder à gauche puis à droite bof ! Cordialement à vous JPL
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