Téléphore terrestre un champignon marron bord blanc duveteux. 2014 103

Étrange champignon que ce Téléphore terrestre Telephoras terrestris !


Si l'on n'y prend garde il est facile de confondre le téléphore terrestre avec les feuilles mortes jonchant le sol de la forêt.
Ce champignon  "pousse" en petite colonie sur : le sol, les branches, les aiguilles de pins, les pommes de pins, les jeunes troncs de pins en grande majorité, quelques jeunes hêtres, et sur quelques rares branches mortes de chênes ou de hêtres.












Il s'étale, et semble recouvrir les végétaux qu'il rencontre, c'est tout à fait surprenant.
Le voyant collé aux jeunes pins j'ai d'abord pensé à un champignon parasite comme celui-ci.





Une fois le champignon délicatement séparé du jeune tronc, aucune trace de pénétration dans l'écorce.



Le champignon englobe totalement le jeune tronc sans pénétrer le bois comme le ferait un champignon parasite.
 





Ce champignon vit en parfaite symbiose avec les jeunes arbres qu'il colonise, il favorise même leur croissance.

Ci-dessous, un jeune hêtre colonisé par le téléphore terrestre. Mes moyens d'investigations ne me permettent pas de dire, si une relation symbiotique s'est établie avec cette essence.




Notre champignon le Téléphore terrestre sur différents "supports".



Cette relation symbiotique, entre les racines et le champignon, n'a pas échappé aux forestiers qui mettent à profit ces associations symbiotiques. Cette curieuse "collaboration" entre racines et champignon porte le nom de mycorhizes.

Champignons et sylviculture.



Symbiose mycorhizienne Une association entre les plantes et un champignon.





À bientôt pour de nouvelles aventures ... naturelles.




Gelée de nèfles, c'est le moment. 2014 101

Les nèfles sont à point,
 dans quelques jours il sera trop tard !



Il ne vous reste que quelles jours pour ramasser les nèfles et confectionner une succulente gelée.




Pour tout savoir sur les nèfles, et la gelée de nèfles consulter mon autre site.





Chier dans les bois 2014 100

Annoncé comme une révélation, "chier dans les bois" bénéficie de critiques d'un enthousiasme excessif.
Est-ce justifié ?




 Traduit de l'Américain, Chier dans les bois, fixe des codes, et définit des conduites destinées en grande partie aux Américains vivant aux États-Unis (le pays des poulets chlorés !).
Ce livre s'adresse, principalement, à des personnes, fréquentant des sites déjà surpeuplés de touristes, des personnes participants à des manifestations de masse, etc.
Un adulte ayant passé son enfance dans la cambrousse, n'apprendra pas grand-chose. Il n'y a rien qu'il  ne connaisse déjà !
Un long, trop long, chapitre sur les maladies intestinales et leur transmission. Des pages et des pages nous expliquant comment filtrer l'eau avec bien évidemment, la pub pour le matériel qui va bien.
Ce livre contient toutefois quelques conseils intéressants à retenir :
- ne jamais déposer sa merde dans un cours d'eau, ou dans un endroit susceptible d'être lessivé par les eaux pluviales.
- choisir soigneusement la végétation destinée à vous essuyer, pour éviter des désagréments !
- ramener son papier toilette, ou le déposer dans une poubelle, ne pas le laisser dans la nature.
Suivent de nombreuses pages consacrées à la promotion de systèmes (Mad in USA) permettant de ramener sa merde à la maison, ou dans des dispositifs prévus pour cet usage.
À ma connaissance de telles installations n'existent ni en France ni en Europe (?).

Un point positif, loin de la pudibonderie ambiante, les choses sont nommées sans faux-fuyant. Contrairement au Petit Larousse qui nous stipule que merde est un mot vulgaire désignant les excréments de l'homme et de certains animaux !

Les pages 73 à 83,101 à 106, 108, 109 et 111 sont dédiées à la pub.
Cela fait beaucoup (beaucoup trop) pour un livre de moins de cent pages (utiles).

Je termine en ajoutant que cet ouvrage est dans l'air du temps. Il s'adresse en particulier aux bourgeois sensibles au problème de la "nÂture" désirant agir pour la planète !

Faut-il acheter ce livre à 12 € soit, 78,71 francs ?
Le mien est à vendre !

Ne manquez pas notre prochaine enquête : comment chier proprement à Bleau ou Comment je fais pour chier propre et ne pas imposer ma merde aux promeneurs !

 

Une perle de dernière minute :
Lue sur le site officiel du parc de la Vanoise/
Ne brûlez pas les déchets (pollution et risque d'incendie) mais redescendez-les du lieu de pique-nique et du refuge pour recycler ce qu'il est possible de recycler [...]
Brûlez le papier toilette
Énorme

Voici quelques critiques négatives, concernant ce livre, relevées sur la toile :



1 Euh, les américains, c'est pas ceux qui n'ont pas ratifié le traité de Kioto?
Belle éducation ;O))


2 Couler un bronze en pleine forêt me gêne moins que d'aller dans de belles toilettes, bien propre...et la merde, elle va où??
J'ai travaillé pour France Assainissement, constructeur de station d'épuration. L'eau propre et potable que j'ai englouti en tirant la chasse et rejetée, post traitement dans la rivière où je n'irai pas me baigner.
Alors un bouquin pour dire : je fais dans la forêt et je recouvre de feuille ne m'inspire pas plus que ça.

3 Si j'ai bonne mémoire, le bouquin parle justement du sujet des parcs, et du Colorado en particulier, ou les rando en rafting sur plusieurs jours sont légion. Et ou les points de campement sont très restreint. Donc, si il n'y a pas un minimum d'organisation, ces points vont rapidement devenir totalement insalubre ... C'est pourquoi ils ont choisis l'option " je repars avec ce que j'avais en arrivant" ..
Le bouquin aborde le sujet écologique, mais surtout le coté respect de ceux qui vont passer après moi. Donc, pas d'opposition a laisser son cadeau derrière un arbre, a
condition qu'il n'y ai pas du papier partout autour qui s'envole au premier coup de vent, et que ceux qui arrivent derrière ne soient pas obligés de marcher dedans pour
continuer leur chemin ... Mais cela s'appelle de la jugeote, et je pense que par ici on en a pas mal ..peut être ailleurs faut il l’écrire pour que les gens y pensent ...

4 Même s'il est vrai que l'on peut reconnaître que traiter un tel sujet consiste peut-être à exploiter un "filon" un peu tendance style "préservons la planète", il a le
mérite de pouvoir nous aider à nous débarrasser d'idées plutôt fausses.

5 Je me suis inquiété plus sérieusement quand j'ai réalisé que cet excité n'était autre que le traducteur lui-même. Il sert mal le texte, en effet, même si le corps de l'ouvrage est moins clignotant que l'avant-propos, mais on voit bien les négligences qui traînent çà et là. L'auteur s'avère elle-même décevante, bavarde et superficielle. On attendrait des considérations techniques, on trouve surtout des chapelets d'anecdotes plus ou moins pittoresques. Il n'était pas évident qu'un manuel sur l'art de chier s'avère aussi emmerdant, mais c'est le cas. Je finirai peut-être de le lire, un jour.

6 En fait, à l'origine, il s'agit d'un véritable guide pratique au sens strict ; sauf qu'il est complètement déphasé avec notre culture française.
Quelque points chimiques et physiologiques sont intéressants, mais de là à en faire un guide, il y a un pas.
En fait l'ouvrage s'avère plus être un guide sociologique sur la façon de vivre, de penser et de s'intégrer dans la nature pour les civilisations anglo-saxonnes quelquepeu coincées à ces entournures là.
Je me rappelle à présent les coups de klaxon que j'ai essuyé alors que je pissais le long de l'orée d'un bois en Grande-Bretagne.

7 L'auteur n'a fait que deux erreurs selon moi cruciales :
 Dans le chapitre "toilettes mobiles" elle n'évoque jamais les toilettes sèches. Tous les conteneurs qu'elle décrit sont chimiques, ou composés d'un mélange pisse-eau-merde à vider dans des conteneurs encore plus gros.
Dans le chapitre "femmes - pipi - règles" elle n'évoque JAMAIS la coupe menstruelle, dont les avantages en camping sont 10000 fois supérieurs à une protection périodique en coton. 10000 fois supérieurs en tout, à vrai dire.
Autre point : on ne randonne pas / chie pas tous dans les Rocheuses ou dans le Montana.
J'aurais donc apprécié d'avantage de notes du traducteur, ou éventuellement une collaboration de Mme Meyer avec des spécialistes européens pour une meilleure adaptabilité de certains conseils pratiques.
Néanmoins, ce livre est un véritable bijou sur un sujet qui ne devrait pas être tabou.
On a tous, au moins dans notre vie, chié à l'extérieur, dans des conditions difficiles et humiliantes, alors que non, en fait, selon Kathleen, le caca dans la forêt, c'est cool.
Il serait particulièrement intéressant de développer les sections suivantes :
- Comment chier au bureau (ou l'art de travailler en open space après des flageolets à la cantine).
- Comment chier en ville (quand il fait nuit, que tu es loin de chez toi, que les bars sont fermés, et que tu n'as plus un sou pour les sanisettes).
- enfin et non des moindres Comment chier sur les aires d'autoroutes (ce petit chemin boisé qui sent bon la groseille et les viols en réunion).


8 L'inconvénient de ce livre c'est que ça manque de schémas et d'illustrations pour qu'on puisse réellement se représenter les diverses techniques abordées. Un dessin ça reste quand même plus explicite que du texte et c'est ce qui manque vraiment dans ce bouquin. Y'a aussi des passages qui font carrément catalogue quand Kathleen nous présente divers produits avec les références, les coordonnés et tout. Surtout qu'on s'en masse un peu la chatte vu que ces produits ne sont dispo qu'aux USA ! D'ailleurs c'est là aussi un des défauts du livre c'est que les conseils et explications données s'appliquent surtout pour l'Amérique du Nord. Pour les Européens, si vous voulez des renseignements sur des modèles de toilettes portables vendues en Europe, ben faudra chercher vous-même.
Bon certes c'est pas un livre indispensable quand on n'a pas l'habitude de partir plusieurs jours/semaines/mois en randonnée ou en trek, mais ça reste très intéressant

9 à lire. On apprend pas mal de trucs qui restent toujours bon à savoir. Mais surtout, le véritable intérêt de ce livre réside dans cette prise de conscience que Kathleen Meyer souhaite nous faire prendre sur le désastre écologique que peut représenter notre merde. Et ça, c'est quand même vachement important.

10 A propos de ce qu'on fait de nos excréments, il a deux façons de faire :
faire contre la nature : empêcher toute décomposition, ou tout contact entre la matière organique et nous : c'est la solution de la chaux vive, du Crésyl (bien connu pour les feuillées des scouts ; soit dit en passant, on écrit feuillées et pas feuillets) ou du sac en plastique. C'est aussi la solution aberrante de nos toilettes : utiliser 10 litres d'eau potable pour déplacer le problème plus loin, en polluant des eaux dites "grises", qui auraient été bien plus faciles à épurer sans la crotte qui les transforme en eaux dites "noires" ! faire avec la nature : les excréments sont certes pathogènes s'ils sont en contact direct avec nous, mais heureusement un compostage aérobie permet de neutraliser progressivement ces excréments. C'est pourquoi, en randonnée par exemple, il est illogique de les enterrer au-delà de 10 cm (car c'est dans la couche supérieure de la terre qu'il y a les bactéries aérobies et les divers insectes qui prendront soin de transformer nos cacas en fertilité pour le sol). Si on chie régulièrement au même endroit, on ne peut pas se contenter d'un petit trou, il faut faire des toilettes sèches. Le mot "sèches" est très important : il faut protéger de la pluie, et séparer l'urine. Il faut ajouter un produit sec et carboné : feuilles mortes, paille, sciure... Si c'est trop humide ou pas assez aéré, on passe en anaérobie : ça pue et c'est plus contaminant. Cf. la littérature abondante disponible sur ce sujet.

11 hygiène comment chier dans les bois?
Je l'ai expliqué sur le topic dédié aux toilettes sèches, séparer l'urine des fecs et assécher la sciure est seulement utile pour ceux qui vivent en appart et qui veulent réduire la quantité du "compost" et vider moins souvent leurs TS (toilettes spéciales : nécessitant un système d'aération électrique). L'urine est nécessaire à un bon compostage et comprends des éléments indispensables. L'humidité doit être contrôlée (ni trop, ni trop peu) afin que le compostage est lieu (à sec le compostage est impossible). Bref, pour un bon compostage (pour ceux qui veulent faire du terreau), ne séparez pas l'urine du reste (sacrilège).

Etc etc











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Saint-Julien des meulières. La Livinière. 2014 099

Carrière de meules, Saint-Julien-les-Meulières.


Nul ne sait comment l'idée de moudre des grains, ou et des tubercules, est venue aux premiers Hommes. Nous devons considérer que les meules (sous différentes formes) accompagnent l'Homme dans son évolution depuis des milliers d'années.
Il existe des sites "spécialisés"  où vous pourrez vous acquérir de très utiles renseignements concernant les meules, leur extraction, et leur utilisation.
En consultant WIKIPEDIA vous en apprendrez déjà beaucoup !

Je vous emmène aujourd'hui à la découverte d'un petit circuit installé à quelques encablures du hameau de Saint-Julien-les-Meulières, le bien nommé
La carrière de Saint-Julien-les-Meulières est située dans le département de l'Hérault.
C'est ici



Ce circuit est installé sur un immense tas d'écales (déblais) provenant de l'extraction et du façonnage de milliers de meules. L'extraction s'est échelonnée sur une grande période, elle à fait le malheur des ouvriers qui peinaient là, et la richesse de ceux ayant su exploiter leur savoir-faire.
Point vue personnel: ce site comme beaucoup d'autres fait partie de ces aménagements couverts de panneaux didactiques, aménagés à grands frais. Ils sont destinés avant tout à : attirer le public, faire "tourner" l'économie locale, faire la promotion de la région, de la commune, des élus, des entreprises, etc.(lien)


Les pierres extraites ne sont pas utilisées telles quelles, elles subissent une taille  particulière les rendant aptes à servir dans les moulins. 
Le lecteur voudra bien lire les documents figurant en lien pour se documenter plus complètement sur ce sujet.

Caractéristiques de la pierre de Saint-Julien-des-Molières
Type de roche /Calcaire marin à alvéolines, avec inclusions de quartz-feldspath
SiO2 % /     33,8
CaO % /     35,6
Masse volumique (t/m3) /     2,65 à 3,39
Porosité %     0,9 à 1,1 /
Rc (compression) Mpa  /   130 à 133








Buffon parle de Saint-Julien-les-Meulières :
« La pierre de la carrière de Saint-Julien, diocèse de Saint-Pons en Languedoc, qui fournit les meules de moulin à la plus grande partie de cette province, consiste, dit M. de Gensanne, en un banc de pierre calcaire parsemé d'un silex très dur, de l'épaisseur de quinze ou vingt pouces (**), et tout au plus de deux pieds; il se trouve à la profondeur de quinze pieds (*) dans la terre, et est recouvert par un autre banc de roche calcaire simple qui a toute cette épaisseur, en sorte que, pour extraire les meules, on est obligé de couper et de déblayer le banc supérieur, qui est très dur, ce qui coûte un travail fort dispendieux. » On voit par cette indication que ces pierres calcaires parsemées de pierres à fusil, dont on se sert (** 2,5 cm environ) (*30 cm environ)





Visite :



















L'aménagement de ce site consiste en un chemin traversant l'immense tas de déblais, parsemé de-ci de-là de quelques meules abandonnées par les carriers. Le tout rempli de panneaux  "didactiques. Il manque un véritable front de taille, élément essentiel à la compréhension du site.

Le front de taille proposé à la visite (décevant) !



Pour compléter et approfondir cette visite, le lecteur peut se déplacer jusqu'à la ferme de la Forest où il pourra trouver un front de taille, où les différentes strates de roches sont bien visibles (celles décrites par Buffon) .

























La topographie des lieux indique de façon évidente que ce site à été exploité pour en extraire des meules, bien avant la construction de la ferme, me semble-t-il. L'une d'elles gît au pied du front de taille.

Pour se rendre aux différents lieux.




Liens :

Du Moulin au four du Boulanger

Géologie des Pierres Meunières ; 

Meules à grains ; 

La Pierre à Pain ;

Buffon Œuvres Complètes ;

Moulin de France

Utilisation Pierres à meules pour Fabrication moutarde



À bientôt  pour de nouvelles découvertes.



 




 





Un nouveau blog

Amis de photonaturefontainebleau,
bonjour,
Vous qui êtes de fidèles lecteurs, vous avez sans doute connaissance de mes publications sur google plus.
Je désire regrouper ces différents posts dans un même lieu.
C'est chose faite avec ce nouveau blog dénommé






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Gentioux Pigerolles. Cimetière.Tailleurs de pierres. 2014 098

 Jean Cacaud tailleur de pierre du Limousin est entré dans l'histoire
Jean Cacaud,tailleur de pierre, vivait, paraît-il en ermite dans une carrière du Mont-la-Brauze.
Il a laissé un témoignage poignant de son incroyable virtuosité à tailler le granit dans le cimetière de Gentioux. (Prononcez: Genciòus ou gènchïao) 



Un simple panneau "sculptures" placé à proximité du cimetière vous guidera vers les tombes classées à l'inventaire du patrimoine culturel.

 « L'inventaire général du patrimoine culturel recense, étudie et fait connaître les éléments du patrimoine qui présentent un intérêt culturel, historique ou scientifique. Sans préjudice des opérations réalisées par l’Etat au plan national, la région et la collectivité territoriale de Corse sont chargées, dans leur ressort, de l’inventaire général du patrimoine culturel (...) Elles confient aux collectivités territoriales ou aux groupements de collectivités qui en font la demande la conduite, dans leur ressort, des opérations d’inventaire général. » (art. 95 de la loi n°2004-809 du 13 août 2004)
Parmi un ensemble de cinq tombeaux vous pourrez découvrir :




Le tombeau de jean Cacaud.
Homme et enfant ; deux tailleurs de pierre et un 3e personnage ; femme tenant un enfant, assise sur un siège porté par des animaux (chien et bélier) et accompagnée d'une chouette






Le tombeau de la famille Cacaud.




Ici repose Julienne Baud épouse de Jean Cacaud
L'ornementation est composée d'animaux, de symboles chrétiens, d'une personne agenouillée, d'un buste tenu par deux chiens couchés. Un homme et une femme tiennent chacun un enfant dans leurs bras. Une croix est présente entre ces deux personnages.



Un peu à l'écart vous pourrez découvrir un tombeau tout aussi original celui d'un charpentier* dénommé Étienne Canque et de son épouse Marie de Tienne.



L'ornementation de la dalle verticale est composée d'outils divers appartenant indéniablement à un charpentier, et non pas à un maçon comme il est expliqué dans la base Mérimée !
Le tombeau, comme vous pouvez le voir sur ce cliché de C Thibaudin,  est décoré, entre autres, d'une canne et d'un ruban (lien), symbolisant l'appartenance au compagnonnage.


 Ciché C Thibaudin

Ces deux tombes ont été vandalisées et pillées 





Dans la même allée la tombe de la famille Raton semble être l'œuvre du même Jean Cacaud.




La décoration comprend une croix avec deux personnages à son pied, deux autres personnages légèrement en dessous et aux extrémités, dans un triangle délimité par l'épitaphe, une Vierge (?) tient un enfant.

Toujours dans le même style et probablement du même sculpteur (Jean Cacaud) la tombe de la famille Broussat (base Mérimée) rebaptisée Famille Tauty  (?)




Vous pourrez continuer votre visite du cimetière et découvrir d'autres tombeaux ...


















Consulter la base Mérimée sur le sujet






À bientôt pour de nouvelles découvertes.









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