Le Renard roux du cimetière. 2013 135

Voilà un emplacement de terrier pour le moins original !

Finaud, notre ami le Renard roux fait preuve encore une fois, d'une faculté d'adaptation remarquable.
Que dire de plus à la vue de ces photographies d'un terrier creusé sous un tombe, à concession perpétuelle, s'il vous plait.



Les indices de sa présence ne manque pas y compris dans les chapelles funéraires abandonnées.
Quel farceur cet animal tout de même ?
Peut-être s'agit-il d'une chapelle funéraire abritant une famille de chasseurs. Belle revanche !


La porte détériorée laisse le passage libre à notre rouquin.


Voilà ce que dit wikipédia au sujet de ces renards des villes.


Renard des villes

Depuis le XVIe siècle, la présence occasionnelle de renards en ville est mentionnée, mais depuis la seconde partie du XXe siècle il s'installe réellement en ville, et les populations de renards « urbains » sont plus fréquentes depuis quelques décennies. Cela s'explique peut-être par un habitat qui leur est devenu plus favorable par rapport aux campagnes agricoles intensives, ou par l'expansion urbaine très rapide, qui a conduit à enclaver certains territoires de chasse des renards qui se sont adaptés au nouveau milieu auquel ils étaient confrontés. Ils sont notamment présents dans les quartiers et banlieues résidentiels où ils trouvent des jardins et des parcs et de la nourriture en quantité. Les villes de Grande-Bretagne lui conviennent tout particulièrement, et à Londres on compte par exemple 25 renards par km. Le London Ecology Unit a d'ailleurs accompagné un programme de protection du Renard roux. À Bristol ce nombre s'élève à 30 renards par km. Une étude récente a montré qu'à Nantes ils étaient presque toujours cantonnés aux espaces verts plutôt qu'aux jardins et que leur nourriture (étude du contenu des crottes) variait selon les lieux qu'ils fréquentent, mais était peu anthropisée. À Bruxelles, le renard roux est une espèce protégée au même titre que tous les mammifères. Il a réussi à s'adapter à l'environnement urbain bruxellois où il a trouvé de la nourriture en suffisance (notamment sous la forme de déchets). Dans certaines villes les habitants les nourrissent en leur laissant quelques restes de nourriture.



Le Renard roux urbain est actif quasi-exclusivement la nuit. Il passe le reste de la journée à dormir dans un endroit tranquille, comme un jardin, un toit de garage ou encore un bâtiment abandonné. En guise de terrier, la renarde se montre également très opportuniste. Elle peut mettre bas dans un garage, une cabane de jardin ou un quelconque bâtiment abandonné. Il lui arrive également de creuser un terrier dans un jardin, sous une racine ou une dalle en béton, dans un cimetière ou sous une maisonnette de jardin. Cela peut parfois mener à des situations peu banales, avec une famille de renards vivant à proximité directe de l'homme. La cohabitation avec les humains peut du coup être difficile, car le renard peut faire des dégâts dans les jardins et les parsème de ses défécations. Dans ce cas l'emploi de substance répulsive et l'éclairage prolongé peut permettre de le repousser. La structure des groupes de renards urbains est également différente de celle des renards en milieu rural. Ainsi les groupes sont généralement assez grands, formés autour d'un couple dominant auquel sont adjoints un certain nombre de subordonnés, pas forcément issus de la portée de l'année précédente mais pouvant venir d'autres familles voisines.

À bientôt ami lecteur pour d'autres aventures !






Graffiti ou signes lapidaires. 2013 133

Voici un document rédigé par Luc BARRÉ.



Il semble particulièrement intéressant pour le personnes qui comme moi se passionnent pour les gravures rupestres.

Vous retrouverez ce Pdf avec beaucoup d'autres dans l'onglet "pédagogie" situé en page d'accueil du blog photonaturefontainebleau.











Grive musicienne Turdus philomelos. 2013 132



Reconnaître la Grive musicienne

 

Il y quelques jours gisait sur mon trottoir une Grive musicienne Turdus philomelos.

 


La cause de sa mort reste un mystère. Suivant une habitude, ce cadavre a été pour moi une source précieuse de renseignements.
Bien que je ne sois pas, vous le savez, favorable à la chasse et à ses excès, je profite toujours de ce genre d'occasion pour observer de près les animaux, et leur cadavre.
Les leçons de choses restent les seuls bons souvenir gardés de cette période de ma vie à l'école primaire. Cette époque, n'est pas si lointaine, personne ne s'effarouchait alors de la mort comme nous le faisons actuellement. Il était fréquent, que des parties d'animaux, entre autres, servent à illustrer une leçon de choses. J'entends d'ici les cris d'orfraie que pousseront certaines personnes à la lecture de ces lignes. Je n'ai pas connaissance de traumatismes qu'auraient pu causer une telle démarche pédagogique. Il est vrai qu'à l'heure actuelle, l'animal, européen faut-il le préciser, possède parfois un statut supérieur à celui d'un être humain d'un pays étranger à notre continent J'y reviendrai prochainement.
Autre temps autres mœurs.

La Grive musicienne Turdus philomelos porte bien son nom, en effet c'est elle qui, généralement perchée au sommet d'un grand arbre, nous gratifie de son beau chant.



La Grive musicienne est connue également pour son régime alimentaire original. Sa renommée de  grande mangeuse d'escargots n'est plus à faire !
Lisez donc mon article à ce sujet.


 

Voici ce que nous dit Wikipédia à son sujet :

La grive musicienne est une migratrice partielle (une partie de la population reste sur les lieux de nidification, tandis qu'une autre partie migre). Moins sociale que la grive mauvis, la grive musicienne se rencontre dans les bois, les grands jardins, les haies. L'identification de la grive musicienne peut être faite en visualisant le dessous de l'aile lorsque la grive en vol, dans le cas de la grive musicienne cette zone est ocre-marron alors que dans le cas de la grive mauvis, elle est rouge et dans le cas de la grive draine et de la grive litorne la zone est blanche.

D'une longueur de 22 cm, la grive musicienne a une envergure de 33 à 36 cm pour un poids de 65 à 90 g1. Elle vit 14 ans en moyenne. (si sa route ne croise pas celle d'un PAN Protecteur Armé de la Nature ! )



La migration complète ou partielle des Grives musiciennes concerne, principalement, les populations des pays nordiques accueillant les plus gros effectifs de ces turdidés.

Le bec de l'oiseau est un outil aux fonctions variées, pincer, décortiquer, cueillir ...


un point brillant dans les yeux a été volontairement ajouté

Des pattes faites pour, gratter, pincer, saisir, notez les nombreuses écailles recouvrant les pattes. Ce point revêt une importance capitale dans l'argumentation consistant à établir un lien de parenté indéniable entre les oiseaux et ... les reptiles !


Voici ce que nous dit Jacques Prévost dans le numéro 24 de info LPO  au sujet des traits caractéristiques du plumage des différentes grives.

"Grossièrement on dira que les draines et musiciennes sont « en noir et blanc » alors que les deux autres espèces sont « en couleur ». Toutes les quatre présentent des taches, mouchetures ou rayures sur le devant.

Grive musicienne : les taches sont comme de petits coups de pinceau sur un fond blanc légèrement ocré à la poitrine

Grive mauvis : on regarde la tête et on voit de suite une raie blanche au-dessus de l’œil et une autre sous la joue ; les flancs et dessous des ailes sont d’une belle couleur rouille, quant aux dessins du devant ce sont plutôt des rayures.

Grive draine : taches rondes et noires sur le devant du corps qui est blanc ; on note une tache verticale blanche sur les joues.

Grive litorne : tête et nuque grises, dessous densément tacheté, poitrine roussâtre, épaules gris-roux, dos gris."

Extrait de  http://isere.lpo.fr/2012/sachez-les-reconnaitre-les-grives-en-hiver

 Ci dessous de gauche à droite, Grive musicienne, Grive mauvis, Grive draine,  Grive litorne. 




Planches illustrées provenant de : Les oiseaux d'Europe Erich Cramer

Un trait caractéristique permet de distinguer, à coup sûr, notre Grive musicienne des autres oiseaux de son espèce, la coloration du dessous de l'aile.



Un lien où il est possible d'admirer le dessous des ailes sur un oiseau vivant cette fois.




La poitrine est blanche parsemée de petites tachetures noires du plus bel effet





La gorge est légèrement colorée de brun jaune assez pâle


L'identification d'un oiseau mort est plus aisée que lorsqu'il est plein de vie.


Ce qui explique que nos premiers ornithologues étaient avant tout des chasseurs. Voici ce que dit wikipédia à ce sujet :
"Durant des siècles, la chasse et l'acquisition d'individus morts ont été le moyen quasi exclusif de développement de la connaissance. Les descriptions, les tentatives de classification, étaient ainsi menées sur des collections d'individus naturalisés"

Les plumes, placées dans des pochettes, viennent enrichir la collection d'aides visuelles !


Pour clore cet article, je ne saurais trop vous conseiller de vous procurer les ouvrages suivants :



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Peindre la nuit. 2013. 131


Prenez-vous des photos une fois la nuit tombée ?



Photographier c'est peindre ou écrire avec la lumière.
Il existe de très nombreuses techniques photographiques, portrait, architecture, paysage, macro-photographie, micro-photographie, chasse photo, etc.
La photographie peut  être pratiquée, sur terre, dans les airs, dans l'eau, sous l'eau, sous terre, etc
Partout où il est possible d'aller, l'Homme peut se transformer en photographe.
Le manque ou l'absence de lumière conduit beaucoup de photographes à renoncer aux prises de vues une fois la nuit tombée.
Il existe pourtant une communauté attendant ce moment avec impatience.
"Les peintres de la nuit".
Ils utilisent des techniques photographiques, faisant appel à des éclairages artificiels. Cette discipline semble probablement aussi vieille que la photo elle même [lien]. Ces précurseurs ne disposaient pas d'éclairages sophistiqués mis à notre disposition aujourd'hui.
C'est sous la dénomination de Light painting (peinture lumineuse) que cette technique est actuellement la plus connue.


Nota :Je n'aborde pas, volontairement, dans cet article les prises de vue faites dans les milieux privés de lumière comme le sont :  grottes, mines, carrières souterraines,etc.



Vous pouvez, néanmoins, consulter un article concernant cette "discipline"


Il semble y avoir plusieurs écoles voici, à mon avis, les principales :

Écriture lumineuse ;

Dessiner, écrire, ou enjoliver des scènes nocturnes éclairées ou non.



Source cliché wikipédia

Éclairage artificiel ;

Ajouter des éclairages de couleurs à des objets situés,également, dans des scènes nocturnes, éclairées ou non.


Conciliabule des petits hommes verts en Forêt de Fontainebleau

Éclairages divers appliqués à une platière en forêt de Fontainebleau.

Éclairage d'une berline abandonnée dans une carrière souterraine.

Photographie de nuit.

Réalisation de clichés de scènes de nuit sans apport de sources d'éclairage annexes supplémentaires.



Moret-sur-Loing
 
Ces trois types de techniques peuvent être utilisées seules ou subtilement conjuguées, pour être éventuellement "triturées" avec des logiciels.






Col de Lizarietta migration automne 2013

Alors intéressé par cette technique ?

Voici quelques liens qui peuvent vous être utiles pour commencer dans cette discipline.

Divers :

Images ciels nocturnes

Matériels éclairage :

Sites :

Documentation :
Et pour clore cet article un ouvrage que je juge incontournable tant il recèle de renseignements utiles !

La photographie de nuit.

À bientôt ami lecteur pour de nouvelles aventures photographiques.











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